A LIRE AVANT D’OUVRIR
…en guise de courte introduction mode d’emploi de ce livre boîte à outils.
Le parti pris par les auteurs - auteurs-bricoleurs puisqu’il s’agit d’outils – est que les être humains ont une partie mécanique fondamentale dans leur comportement.
Comment notre machine humaine fonctionne ? De quoi est composée la Boîte des Outils qui ajustent nuit et jour les faits et gestes de notre vie ?
Sous forme éditoriale caricaturale les outils sont démontés ici à tout va pour démontrer qu’il y a une force matérielle irrésistible en chaque être humain. Qu’il y a une batterie d’outils qui y fonctionnent y compris contre la volonté de l’esprit, colocataire à côté des outils de ce même être humain !
Les compartiments de la caisse à outils sont ici au nombre arbitraire de seize.
A – RANGEMENT / B – SPONTANEITE / C- REALITE / D - “OUI A L’ACTION” / E – GENTILLESSE EFFICACE / F – FORCES DU PRESENT / G – SINCERITE / H – PRECISION / I – OPPORTUNISME / J – AUTOUR DE SOI / K- AUTONOMIE / L – ORIGINALITE / M – CHEVALERESQUE / N – ULTRA SIMPLICITE / O – MOI OUTIL, TOI HUMAIN / P – OUTILS QUAND TOUT EST FOUTU
L’ordre d’accès importe peu puisque dans la pratique le dépannage ou la réparation se décide au plus pressé.
Bon passage en revue de vos outils, car il faut reconnaître les vôtres.
N’ayez réellement pas peur de les prendre entre vos mains.
Ils vous attendent depuis toujours.
A - RANGEMENT
J’ai une tête bien faite !
L’intérieur de ma tête est une grande boîte à outils structurée, bien rangée.
Prête à accueillir toutes les idées de la vie. Je peux laisser passer tout ce qui « me passe par la tête ». Je suis organisé pour que rien ne m’échappe, pour que tout me soit utile.
Des milliers de cases ? Je ne les connais pas ! Je ne les sens même pas. Justement c’est cela qui est bien.
Que tous ces outils soient là bien disposés et prêt à l’action suffit.
Mes outils règlent pour moi tout mon fonctionnement. Ce sont des outils solutions ; ce ne sont pas des outils problèmes. Ils ne me posent pas de questions : ils agissent.
Mécaniquement comme une pelleteuse qui excave la terre et la met dans un camion. Le trou est fini, le camion peut partir, le terrain redevient propre et net autour du trou. Du beau travail ! De l’efficace travail ! Car ce trou est au millimètre près à mes exactes mesures. Les gravats de terre en sont proprement débarrassés.
Ces outils là peuvent se mettre en repos mérité tandis que me voici prêt pour un autre chantier.
Le simple trou a été fait dans les règles pour ne pas effriter d’autres compartiments de ma tête. Les matériaux transformés m’apparaissent en beauté. Nets sont les contours. Le camion ne s’est pas embourbé. Rien d’autre que ce qu’il y avait à faire n’a été chamboulé ni même effleuré. C’est de l’Art…
Ma pelleteuse interne a fonctionné en seul instinct animal de faire un trou. Rien de plus. Pas d’idée d’en faire autre chose que de constituer fermement ce dont je devais avoir besoin. Mon outil a travaillé en sûreté et sécurité pour que rien ne s’écroule.
Je n’ai rien eu à dire pendant ce travail. Je ne l’ai même pas vu en train de se réaliser. Je n’ai rien senti, rien entendu. Je n’en parlerai même pas s’il ne me passionnait de raconter avoir vu mes outils en telle action.
Quelle sacrée mécanique !
Avec en plus le sentiment que c’est « ma » mécanique si bien huilée que je n’ai même pas besoin de la commander. Pourtant ce n’est pas du pilotage automatique. Je suis simplement d’accord avec elle pour qu’elle agisse toute seule ! Elle est moi. Je suis elle. Elle ne me revendique pas. Je ne la harcèle pas.
Sa réactivité pour ce travail a été franche sans hésitation ; parce qu’elle avait les outils particuliers ad hoc et prêt en ordre pour la bataille. Elle a su tout de suite voir ce qu’il y avait à faire. Sans se mélanger avec d’autres tâches ou encours de travail. Remarquable don de savoir isoler une tâche pour n’effectuer que celle-ci, pour ne gêner aucune autre. Sacrée organisation et rangement impeccable pour que rien ainsi ne s’embrouille.
Fonction précise et individuelle. Réactivité pour intervenir tout de suite : non par urgence mais par disponibilité et vision de l’efficacité.
Ils - mes outils - ne voient que les aspects positifs de leur travail. Normal puisqu’ils font tout très bien. Et qu’un autre outil les prévient quand il y a risque de danger, de négatif. Mais ils ne s’occupent jamais du négatif puisqu’ils l’écartent avant.
Eviter la bêtise est productif de bonheur. Les outils savent travailler au bon endroit et pas à côté. Parce qu’un autre outil bien rangé les informe en permanence où se passent les choses de la vie.
Le va-et-vient bondissant des outils est un ballet harmonieux. J’en suis ravi, moi qui en suis l’objet, qui s’en félicite, qui en est le spectateur bienheureux de lui-même, qui sent un artiste malgré lui lui passer à travers le corps et l’esprit. Alors que tout est naturel. Le véritable art, artisan de lui-même, laisse agir son animalité évoluée. Il se considère. Il se gère. Il se crée sa spiritualité au-dessus de la mêlée des autres influences qui ne sont pas les siennes. Il sait reconnaître ce qui vient de lui et ce qui vient d’ailleurs.
Autosatisfaction naturelle et permise car voir ses outils revenir à soi n’est pas se considérer être le centre du monde. C’est se mettre en toute indépendance bien outillé au centre de ce monde.
A moi d’ouvrir et de refermer avec sûreté ma cabine sur ce monde. Avec des informations d’entrées que je recueille. Avec des impulsions de sortie que j’exprime.
Ma vision spectaculaire de ma place mécanique dans l’univers ravit et responsabilise. Je fonctionne à merveille mais je dois, comme dans le film de Charlot Les Temps Modernes accueillir et faire suivre les écrous du chantier. Je suis beau rouage, ok, mais entraîné par ce qui m’arrive et entraînant pour ce qui suit.
Ma liberté n’est pas de m’arrêter mais de correctement entraîner. Le plaisir du beau et de l’efficace me satisfait et me donne envie de garder ma boîte à outils toujours bien rangée.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01A Tous les outils de la vie ne nous sautent pas aux yeux, avec la disponibilité et la visibilité immédiate.
02A Les outils sont toujours là. Structurellement comme une charpente. Disponibles pour nos phases volontaristes ou pour nos phases d’abandon au destin
03A Savoir qu’un outil compensateur est de toutes façons là pour prendre soin de nous permet d’envisager le repos, le doute, la remise en question, l’humilité.
04A Une palette d’outils riche et variée pour continuer notre activité humaine envers et contre tout y compris contre nous !
05A Qu’importent les embûches que nous rencontrons si nous avons toujours l’outil ad hoc nous pour réparer, contourner, remplacer. L’important est de continuer la route, vers le but.
06A La possibilité de se saisir immédiatement du bon outil suppose que nous les ayons auparavant bien rangés et que nous en ayons bien appris l’utilisation.
07A Le premier outil à utiliser est celui qui va d’urgence cicatriser la plaie de notre frustration psychologique d’être tombé en panne. Une trousse de secours !.
08A Il faut être dur avec soi pour garrotter notre mal à son plus strict endroit. L’isolement du problème permet de n’en voir que la seule réalité à soigner et guérir d’urgence.
09A La présence simultanée de tous nos outils les disposent en équipe d’attaque et de défense se rassurant les uns envers les autres.
10A Chaque outil a une fonction précise et un rôle individuel. Chaque outil participe aussi mécaniquement au maillage général et à la solidarité avec tous les autres outils.
11A Réparer tout de suite ce qui crée discontinuité des phénomènes de la vie aide grandement à la fluidité de nos actions
12A Gagner du temps en ne nous attardant pas sur nos défauts et passer à la dynamique des qualités est une immense réserve de productivité et de bonheur
14A Se féliciter de notre bon fonctionnement c’est mettre un peu d’huile dans notre mécanique pour qu’elle fonctionne encore mieux.
15A Le commencement de l’acte se situe dans le bouillonnement de nos informations qui trouvent ensuite les outils de pensée, réflexion et action faisant de nous un artiste.
16A Notre animalité évoluée nous ramène au bon sens de nos fonctions premières de boire, manger, dormir, se chauffer, se prémunir, être bien pour agir.
17A Les principes spirituels qui essaient de nous satelliser au-dessus de la mêlée de notre humanité et humains voisins font une erreur de perspective et donc nous égarent.
18A Prendre soin de nous c’est nous sauver . Ce n’est pas se croire le Centre du Monde que de commencer par se bâtir, se fortifier, se rendre inattaquable
19A Ce qui sort de nous doit être sûr car nous en détenons la clé d’entrée et de sortie. Méfiance envers soi pour ne pas s’illusionner sur la qualité de nos informations.
20A Le maniement de nos outils d’accueil à la vie est une activité passionnante de tous les instants, tant on s’aperçoit très vite du bon ou du mauvais usage.
21A Se regarder travailler est une observation de notre belle mécanique en marche. Un autocontrôle en continu sur notre vie pour s’assurer de la cohérence des actes
22A Notre machine en marche est un véritable plaisir de nous-même dont il ne faut pas se culpabiliser. Le moment présent devient positif et productif d’autres devenirs.
23A Ne pas laisser une gangrène de négativisme nous envahir lorsque les détails se hérissent et grippent la machine
B - SPONTANEITE
Déclic, impulsif, instantané ! Notre outil est un bouton électrique ON/OFF sans hésitation. Il ouvre, il ferme. Il dit oui, il dit non. Cà va ou çà ne va pas. Pas de tergiversation.
Et pourtant pas du tout bêtement discipliné. L’outil est si bien conçu qu’il sait répondre sans réfléchir. On / Off ! Il a prévu tous les cas de figure. Ou plutôt, il est le résultat de tous les possibles ou impossibles pouvant arriver.
L’outil écoute le Monde. Rien n’y est mauvais, rien n’y est bon, tout existe. Et donc tout concerne chacun.
Première tâche de l’outil : laisser entrer l’info. Sans filtre, sans préjugé. Où caser l’info ? Comment concerner le locataire humain de cette boîte à outils ? Facile puisque plein de cases sont prêtes pour recueillir les faits du monde extérieur. A condition de ne pas les refuser. En prenant soin de les laisser se diriger vers le seul endroit de leur logique où ils pourront se retrouver.
Le locataire ne doit pas intervenir dans la spontanéité du mécanisme. Influencer vers une autre case est un mensonge. Notre outil veille pour nous dire « non, tu mens (tu te mens) ! ». « libre à toi de te mentir ». Mais moi outil je ne suis pas fait pour me souvenir de tes mensonges. Je suis là pour passer l’info, la ranger, te la présenter, et enfin réagir. Spontanément sauf tu y mets hors outils un veto. Libre à toi. Tu as tes libres raisons.
Moi outil je fonctionne illico sur ce que je sais être pour toi. Vite et bien mais en mesure quand même. Je ne fonce pas tête baissée. Je ne réfléchis pas mais je constate immédiatement les obstacles pour les contourner et les opportunités pour les saisir.
Sans jamais changer de but. Je suis spontané sans possibilité de tergiverser. J’accélère, je freine, mais je roule toujours pour toi ; même quand tu ne t’en aperçois pas. Je continue toujours ta route spontanément.
Je fonctionne en machine à agir pour toi. Ce que je suis est uniquement pour toi. D’autres sont aussi des machines qui veulent t’entraîner. Mais elles ne sont pas programmées pour toi. Elles veulent t’entraîner sur leur chemin. Tu peux y aller. Mais tu ne seras jamais aussi à l’aise qu’avec ta machine (moi) sur ta voie bien à toi, la nôtre !
Il faut faire vite car la vie passe très rapidement. Avec moi tu vas toujours à ta maximum vitesse de croisière, sans t’essouffler. Tu fais un beau voyage au cours duquel tu vois et jouis des tas de choses sans besoin de te les approprier. Je suis immédiatement toujours prêt pour te présenter la vie sans besoin de te l’accaparer. Avec moi, tu peux tout voir, tout faire, tout être, sans nécessité d’avoir.
Ne complexe pas de ne pas posséder. Ma spontanéité à tout te montrer de la vie fait que je te rend présent à chaque instant et partout. Je fais de toi le propriétaire exclusif de chaque instant.Tu n’as pas besoin d’avoir. C’est l’avoir qui te regarde dans ce que tu es. J’y veille.
Tu crois que je suis automatique mais c’est pour ton meilleur self-service. Je ne pense qu’à toi. Je ne suis là que pour çà.
Tu n’as pas à me remercier. Je suis en toi. Tu es en moi. Laissons nous faire. Moi je suis une mécanique spontanée impossible à arrêter. Toi tu es un être pensant qui a la liberté de me contrarier, de te contrarier. Libre à toi. Pourquoi me voudrais-tu différente alors que je ne suis qu’un outil de toi ? Sachant à la base ce que tu es, ce que tu veux, et donc ce dont tu as besoin.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01B La seule pensée qui vaille vient de nous, se travaille en nous, se diffuse depuis nous ; grâce à l’outil « spontanéité » qui déclenche la bonne attitude de notre vie tout de suite.
02B Au cœur purement matériel d’un problème nous intervenons avec l’outil exactement adéquat qui va illico diagnostiquer, démonter et réparer.
03B Nos outils qui sont des détecteurs automatiques de mensonges. Quels sont les faits ? Quelles sont les interprétations ? Qui déforment ces faits ?
04B Se mobiliser vers un but précis ou à être dans une écoute grande ouverte du monde, prêt à en accueillir sa diversité qui va s’écouler devant nous. Grande différence !
05B Comportement de producteur et comportement de consommateur se heurtent et laissent une route étroite où il faut savoir accélérer et freiner en instantané
06B Le temps de la réflexion n’existe plus. Adieu nuances et finesses du langage. L’un est déjà dans l’autre. L’autre est dans l’un. Les dialoguants sont nus
07B Ne faire que passer devrait-on dire à la vie : je vais utiliser, perfectionner, embellir, mais rendre à la fin. La possession rend suspicieux et occupe un temps précieux
08B Le mal que l’on ressent nous est-il destiné ? Notre complaisance de victime est un refus de quantifier l’événement pour ce qu’il est réellement, si nos outils l’analysaient.
09B Notre accusons le manque de moyens pour nous battre alors que le mal est dans nos facultés mentales et physiques que nous ne voyons plus pour affronter l’adversité.
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10B L’homme veut tout faire, tout réussir. Mais chaque élément autour de nous et en nous a sa fonction « outil » très spécialisée qu’il faut connaître pour entreprendre. C - REALITE
Tu peux presque me toucher. Me prendre dans tes mains comme un marteau avec lequel tu n’as pas besoin de lever le bras pour qu’il cogne. Car marteau bon outil programmé pour toi je suis : j’ai en moi le mouvement qu’il faut pour toi, sans que tu aies besoin d’intervenir.
Outil réel pour travailler sur une situation tout aussi réelle. La tienne. Tes outils « yeux » m’ont montré quelque chose à faire. Je le fais. Ne me contrarie pas car cette réalité est ultra simple à comprendre. Moi outil j’ai compris et je le fais, pour toi bien sur. Je n’ignore pas tes hésitations qu’un autre outil que moi (un outil collègue) , en toi, détecte et analyse. Et il vient de m’indiquer de continuer de marteler. Nous avons, outils A et outil B que nous sommes, évité de te faire hésiter. Le travail peut continuer et sera bientôt terminé.
Un troisième outil, C , anti-rumeurs, en écarte ce que les autres en disent, ce que toi-même inutilement en déduit. Je ne peux pas t’empêcher de penser mais je suis là pour t’empêcher de douter de ce qui existe. De ce qui est devant tes yeux
Je suis là pur contourner tes obstacles, te faire passer au-dessus des difficultés. Je ne te dis pas « ne pense pas » Je te dis regarde mes outils, tes outils. Constate que j’ai la bonne pince pour arrêter cette fuite qui veut te faire peur. Ne l’écoute pas essayer de t’effrayer. Laisse faire ma pince
Je suis toujours en action ou en entraînement pour l‘action. J’entretiens ton matériel. Je me dérouille les jambes pour que rien ne rouille dans ta tête.
Vois le résultat de mes actes. Je suis « tes »outils et je ne peux pas me tromper. Impossible que je travaille pour un autre que toi.
En plus d’être à ton service je nous trouve pas mal toi et moi. La caisse à outils que je suis pour toi est une belle parure de ta belle prestance. Je suis fière de toi. Et je te sens chevalier bien armé lorsque tu m’amènes au boulot, au combat.
Nous allons de l’avant toi et moi, fendant la fatalité que nous n’acceptons pas. Plutôt qu’attendre tu me laisses aller en avant poste d’attaque. Tu sais que nous, tes outils, nous sommes là pour te construire et te protéger.
A quoi servirions-nous si tout était fini pour toi. Tu es un corps et un esprit que nous les outils mettons en chantier. Rien que pour toi. C’est du sur mesure ou si tu veux des chaussures à ton bonne pointure, à ton exact pied.
Ne nous remercie pas. Sans façon nous sommes naturels. Programmés pour tes seules tâches. Aucune envie de s’évader hors de toi. Comme un aimant la réalité nous plaque que sur toi. On a un code magnétique perso entre nous.
Pourvu que çà bouge et que çà vive avec toi nous serons bien. Ta vitalité est ton remerciement.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01C Ce nos yeux nous montrent est la seule réalité abordable et nous ne pouvons pas nous en détacher.
02C Les sens bien ouverts à la position non contrainte nous montrent plus de choses que si nous nous y refusons.
03C Les idées et les sentiments font surgir des images difficiles à faire entrer dans le cadre d’une raison de réalité. Ce n’est pas un motif de les ignorer.
04C La réalité ne réside que dans ce que nous avons réellement fait. La rumeur ne nous parvient pas par un outil signifiant.
05C Nous pouvons agir en laissant nos outils de perception canaliser les messages selon qu’ils sont objectifs ou subjectifs.
06C Les mécanismes qui nous régissent oeuvrent en outils compétents et dévoués jusqu’au bout de leurs limites.
07C Le dénigrement de soi-même n’est pas autre chose que le doute sur l’existence de nos outils et la mise en question de leurs compétences.
08C L’épreuve éprouve ! Notre surpassement d’une difficulté est formatrice de notre savoir faire qui devient un état de toujours apprendre.
09C Notre humanité jusqu’ici ne s’est civilisée qu’en réagissant à des épreuves
10C L’inertie dans un état aussi confortable soit-il porte en elle une inutilité de nos outils qui sans frottement aux réalités risquent de se rouiller.
11C Les phénomènes qui nous entourent sont le résultat de nos actes. En reconnaître la réalité pour pouvoir agir est mieux que de les juger bons ou mauvais
12C Notre santé ressemble à une parure dont on se drape pour affronter la vie. Il faut y placer des notions esthétiques et de fierté, pour aller au combat bien armé.
13C Nous avons la possibilité de fixer nos critères de nécessité qui doivent se confondre avec nos critères de dignité. Notre réalisme anticipe la fatalité
14C. La vie intérieure n’est pas un inné paradisiaque de notre naissance. C’est un embryon qu’il faut élever, nourrir, entraîner pour le but que nous voulons.
15C Le matériel ne peut remplacer notre esprit. Ne pas accepter une méthode de vie imposée. Personne ne peut mettre les chaussures d’un autre
16C La réalité est un aimant attirant en permanence nos particules actives. L’inactivité provoque la fuite de cette réalité. Ce que nous donnons pas ne nous sera jamais rendu.
D - « OUI » A L’ACTION
Le pouvoir de dire « oui » est le levier qui m’ouvre toutes les portes. Qui me déplace mes montagnes-obstacles. Qui m’empêche de dire NON pour le plaisir de contrarier.
OUI est l’outil magique dont le son retentit comme un appel à l’action.
NON n’est nécessaire que pour rejeter l’inacceptable.
OUI ou NON pourvu que ce soient mes outils qui décident lorsqu’ils ont toutes les informations en mains.
L’outil OUI me fait tout archiver du passé et tout entrevoir de l’avenir. Il s’accumule en moi la connaissance du monde prête à me faire réfléchir. Tout se range en bon ordre dans cette mémoire vive de l’ordinateur de ma tête. A toute vitesse des petits véhicules partent et rapportent informations et idées. Un ordre invisible classe et retrie pour affecter chaque info dans une de mes cases bien précise.
Accueil personnalisé ! « Ah oui, c’est vous ; heureux que vous soyez de retour ! J’ai préparé cela pour vous » Vous n’avez pas d’autres choix que de dire OUI à l’action suivante. N’hésitez pas, nous sommes une armée de plein de petits « OUI » pour vous servir. Notre puissance de feu fait de vous un Dieu du tonnerre qui déclenche tout sur son passage.
Cà tombe bien parce qu’autour de vous çà manque d’action ! Allez-y ! L’économie humaine vous attend. Tirez le premier et vous recevrez. Donnant-donnant !
Nous les outils nous recevons et nous ressortons toujours. Nous ne gardons rien pour nous.
Si vous ne nous mettez pas d’obstacles nous sommes toujours prêts. Prêt à accueillir, prêt à partir vous accompagner en voyage. Vous en reviendrez toujours enrichi, même si vous ne savez pas pourquoi vous êtes partis.
Et puis ce n’est pas grave de ne pas savoir à l’avance. C’est même mieux. Méfiez-vous de ceux qui savent toujours. Osez vous tromper, avec modération. Vous en retirerez toujours des nouveaux OUI à entreprendre mieux.
Nous vos outils nous sommes là pour laisser tout entrer. Pour que rien de la vie ne vous échappe. Nous accueillons, nous filtrons, nous vous informons. Tout n’est pas utilisable. Mais rien de ce qui existe ne doit vous être caché. Comptez sur nous pour ouvrir d’un grand « OUI, vous pouvez entrer, Monsieur vous attend… » à tout ce qui se passe autour de vous.
Curieux de tout nous sommes pour vous. Avec beaucoup d’appétit nous aimons manger et vous nourrir de bonnes vibrations.
Garde de votre esprit et garde du corps aussi nous les outils aimons que toujours vous vous sentiez bien. Bien dans la tête, bien dans les jambes est une hygiène de vie que nous devons assurer pour vous. Sentez-y vous bien. Ne faites pas la fine bouche. Ne rejetez pas nos bons soins. C’est une cosmétique et une diététique rien que vous vous, un soin personnalisé. Ne lui préférez pas les outils des autres qui sont des promesses incapables de se greffer sur vous.
Dites nous OUI. Nous ne vous dirons jamais NON
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
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01D Si nous pouvons nous devons ! Participer nous met de fait dans le tissu social de la vie. Pouvoir dire oui est l’outil passe-partout qui ouvre toutes les portes
02D Nos outils font le boulot hardware permanent de maintenance, d’entretien de la bonne forme quelque soit l’ambiance spirituelle software du moment
03D Nos outils travaillent sans compter et archivent leurs expériences. Accessibles vers notre sensibilité interne puis vers notre besoin d’action.
04D L’outil personnel écoutille d’ouverture sur le monde laisse venir à nous des éléments avec une sélectivité de ce qui va nous concerner
05D Nos outils nombreux et variés pour agir nous donnent un constat de puissance qui n’est pas de l’autosatisfaction mais une réalité de pouvoir faire beaucoup
06D Nos outils animent en nous une puissance de feu pour allumer bien des chantiers de la vie. Comme si nous abritions un dieu créatif à part entière
07D On ne peut pas prendre sans donner, on ne peut pas demander sans participer. Sans cet équilibre des échanges, rien ne peut durer bien longtemps.
08D L’économie va avoir sacrément besoin de nous, individuellement, pour lui manifester nos nécessités réelles dans l’exécution desquelles nous sommes conviés
09D La vie est riche d’imprévu. Nous n’y pouvons rien ! Mais nous disposons d’une position d’accueil. Etre prêt plutôt qu’être surpris.
10D La peur de partir en voyage n’est qu’un excès de raison : si en partant vous ne savez pas ce que vous allez voir soyez sur qu’en revenant vous aurez vu quelque chose.
11D Il vaut mieux se tromper parfois que de dire non toujours. Le lien à la vie suppose que nous en acceptions les risques pour ensuite, vigilant, s’y tromper de moins en moins
12D Les opportunités de la vie transgressent notre faculté de leur dire oui ou non. Mais il y a toujours un instant qui est celui de notre consentement ou de notre refus.
13D Le réflexe de prendre soin de soi n’a pas besoin d’explications ni interrogations. Une hygiène de vie obligatoire nous permet d’être bien et prêt pour l’action.
14D Esprit et corps sont en ordre de marche et non pas en repos du guerrier. Toujours à la rencontre de nouveaux chantiers et apprentissages pour de nouvelles œuvres
15D La mécanique de l’homme ne bride pas sa curiosité. Mais la bride lâchée n’indique pas le sens dans lequel le cheval va s’emballer. Liberté et méthode nous en sont données.
16D Pour assumer consommation et jouissance et concrétiser leur promesse de plaisir il ne faut pas être un habitant passif de la terre mais un destinataire informé et décidé
E – GENTILLESSE EFFICACE
Je ne veux pas que l’on me traite de gentil. C’est comme si je n’avais rien dans le ventre, vide, nul.
Je n’aime pas plus les autres mots de charité, de bienveillance. C’est pour les mous tout cela. Mais je n’aime pas non plus être le méchant, le bad.
Qui suis-je ? Ou alors où suis-je ? Qu’y suis-je ? Parce que j’ai en moi un outil de la gentillesse. Je vais le présenter autrement !
Si je ne m’arrête pas aux mots mais à ce qu’ils contiennent je vous affirme tout net qu’être gentil – être disposé à être agréable – est un outil super efficace. Pour se mettre dans la poche les gens que l’on rencontre, il n’y a pas mieux !
Au lieu de dire NON aux gens avec mon outil « gentillesse » j’ai l’attitude d’abord de leur dire « OUI, je vous écoute », « je vous comprends ». Ecouter ou comprendre n’est pas accepter. C’est prendre en compte que l’autre existe ; que l’autre vient de me signifier quelque chose en paroles ou en actes. Je prends son témoignage avec moi. D’accord ou pas d’accord avec moi, il a pu se manifester. Il est déjà à moitié heureux. Je n’ai pas été lâche ou carpette. Je l’ai accueilli, c’est tout.
Après, bien sur, l’autre peut se dire que j’ai accepté tout ce qu’il m’a dit ! Faux ! J’ai écouté et je peux le lui rappeler s’il va trop vite pour me mettre dans son camp. Moi j’ai mon camp, mes opinions. Je n’ai fait qu’élargir mon camp en incluant l’opinion de l’autre.
Lorsque l’on sait la pensée de l’autre on peut rentrer dans ses stratégies. La prochaine fois on saura mieux par quel bout le prendre, par quelle mauvaise attitude ne pas le heurter.
Lorsqu’on a laissé l’autre étaler ses outils on sait mieux lesquels de nos outils utiliser pour le confronter. Il est une vis ? Nous devenons son écrou, au millimètre près. Il n’y a plus qu’à serrer. Et nos deux parties en sont solidement scellés. On a trouvé un point d’accroche, un point d’accord.
L’expression de l’autre, c’est moitié vrais arguments, moitié besoin de se manifester. Outil d’information, outil de diffusion. En empêchant jamais les outils de diffusion je me garantis de ne jamais être dans l’ignorance. Après, de ce qui reste de l’outil information de l’autre je prends ce que bon me semble.
Personne ne nous reproche de ne pas penser comme lui. Mais personne ne supporte d’être ignoré, mal vu, regardé de haut.
La gentillesse d’accueillir l’expression de l’autre n’est plus cet outil passoire du début. Je ne laisse pas tout passer. Je trie. Je prends ce qui est bon. Je remets à son expéditeur ce qui m’est mauvais. Il ne peut s’en vexer puisque j’ai commencé par l’écouter. Il ne peut contester que j’aie un peu pris de lui.
La porte est désormais ouverte pour le passage des vibrations des nos deux parties. Pour toujours la lumière de l’entrebâillement reste en mémoire. Nous nous sommes croisés en un point d’accroche qui reste riveté dans nos parois respectives. Demain, qui sait, nous y réenfilerons une autre cordée pour une autre ascension vers une autre rencontre.
Gentil, vous avez dit ! Ce n’est pas si bête que cela. Cà semble même très efficace.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01E La gentillesse serait une permissivité dont les autres abuseraient pour ne pas nous respecter ?
02E Comment faire ressortir la gentillesse de sa gangue de douceur désuète ?
03E La gentillesse est un outil stratégique de notre comportement. En laissant les autres s’exprimer nous ouvrons forcément en eux une lucarne qui nous est favorable
04E Nous sommes celui qui enfin les écoute. Ce créneau permet d’abord la bonne compréhension de ce qu’est l’autre, de ce qu’il veut, de quelles sont ses attentes
05E La relation créée est réellement gagnant-gagnant puisque l’autre a été respecté et magnifié, tandis que nous avons appris et nous sommes fait comprendre.
06E La gentillesse consiste à laisser l’autre s’exprimer sachant qu’il sera toujours temps pour nous d’intervenir ; et puisque bien informé à bien meilleur escient !
07E Le service envers autrui exige une honnêteté intellectuelle, sans concessions ni accommodement : tendre les outils, expliquer la mécanique des choses sans les juger.
08E Prendre la vie du bon côté est beaucoup moins fataliste qu’il n’y parait ! Doigté pour voir les points d’accroche qui seront assez forts pour supporter nos effets de levier. F - FORCES DU PRESENT
« Je suis » est la seule chose que je peux constater.
J’étais n’existe plus.
Je serai n’existe pas encore.
Des langues comme le chinois n’ont que le temps présent. Ils s’arrangent avec des nuances d’avant et d’après pour préciser quand se situe l’acte dont ils parlent.
Mon présent ne se prépare pas. Je sais écrire, penser. Mais que vais-je dire, que vais-je faire ? Seul l’instant présent le sait ou plutôt l’a en lui !
Pourquoi cette idée soudaine qui me tombe dessus ? Et qui trouve tout de suite le terrain favorable pour s’épanouir ? Je ne sais pas répondre. Je ne peux que laisser l’idée s’incruster, et si elle est assez forte se développer. Mon outil gardien du présent laisse toujours les portes ouvertes. Il dirige mes visiteurs-idées vers d’autres collègues outils spécialisés qui vont les analyser et les ranger.
Plein de nouvelles informations je suis régulièrement convoqué, invité, à faire connaissance avec ces nouvelles impulsions bien casées dans ma tête par mes outils. Ils font un travail de titan pour me malaxer en une fluide continuité des trucs du passé, des imaginations du futur. Et ils me harcèlent de leur répondre ce que j’en pense. Qu’est-ce qu’on fait, me demande-t-il ? On y va ou on n’y va pas ?
Moi, locataire de ma boîte à outils, je suis toujours au présent entre ces informations. Elles ne m’oppressent pas. Je ne suis pas dans un étau. C’est plutôt un bain dont l’eau – l‘activité – pour rester chaude, demande de ma part une réaction à chaud et au présent
Corps physique et Esprit lucide dans un bain d’informations personnelles coulé par mes outils uniquement pour moi. En un instant fugace dont je ne peux reporter le moment de dire OUI.
Il faut toujours dire OUI mais ce ne peut être un déclenchement automatique. Nous seul appuyons sur le bouton ACTION de la suite de notre vie. Quelle action ? Quel résultat ? Le nôtre en tous cas ! Une expérience ? Une étape vers un but même si ce n’est pas le plus court trajet ? Via l’erreur peut-être mais le parcours n’est pas forcément désagréable. Me voir tomber me fait râler et m’attendrit. Me voir « petit » et faible m’inspire que je peux grandir avec enthousiasme.
Je reste en vie et en joie pour repartir en sachant ne plus tomber, au même endroit du moins. Le chemin de demain passera je ne sais où. Où serez-vous demain mes outils d’aujourd’hui ? La seule chose que je sais est vous serez là et en mesure de me rappeler l’expérience du passé et le possible du futur. Jamais vous ne me refermerez sur moi-même. D’ailleurs dans mes outils je n’ai jamais vu de verrou ni de serrure.
Seulement de bons trousseaux de clés pour ouvrir ce qui à l’extérieur veut se fermer à moi. Empêcher que les horizons se bouchent. Nettoyer les vitres. Vous mes outils vous êtes toujours à la tâche pour que je sois au centre de la boule de verre du monde. Non en adulation égocentrique ou en vague de désir de plaire. Mais sur les strating-block pour voir et agir où çà bouge.
Je fais confiance à mes outils pour savoir détecter l’action sans la susciter. J’accompagne la révolution du monde ; je ne la provoque pas car je ne serai plus dans le présent mais dans l’anticipation personnelle. En sens inverse je fais confiance à mes outils pour ne me rapporter du passé que l’expérience. Pas la nostalgie qui ne sert à rien.
Entre ces outils d’investigation je suis continuelle synthèse prête pour le présent. Sans l’ombre d’un souci pour admirer intensément le magnifique spectacle devant moi parce qu’il ne se reproduira jamais exactement pareil.
Spectateur, spec-acteur j’y suis car j’applaudis et ne me fais pas prier pour intervenir, pour cueillir ce qui arrive. Ce spectacle est fait pour moi. J’y mets toute ma disponibilité pour qu’en un joyeux happening il continue avec moi partout où au présent je serai.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01F Une idée est un bourgeon qui arrive dans le jardin de notre personnalité.
02F L’idée porte en elle une raison de venir à nous comme un outil qui nous invite à l’action.
03F L’idée en s’adressant à nous nous reconnaît compétent pour la recevoir. Ensuite, entreprendre ou ne rien en faire sera toujours notre bonne décision.
04F L’être humain a le droit et le devoir de restreindre son champ de connaissance à ce qu’il peut embraser le temps limité de sa vie
05F Ce qui s’est passé avant notre vie nous a préparé à aujourd’hui. Ce qui se passera après notre vie nous responsabilise de ce que nous devons faire aujourd’hui
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06F Nous sommes contraints au présent mais nos lignes de force peuvent vriller dans le passé d’expérience et sonder le futur d’imagination pour y déceler des possibilités.
07F Nous sommes au milieu de l’étau, entre le marteau et l’enclume, mais essentiel maillon de transmission voire de création d’un monde perfectible.
08F Ce qui va bien en nous est la résultante d’une bonne organisation faite d’outils qui ne nous appartiennent pas, pas plus que le souffle d’énergie dont nous les animons
09F Le constat de bon fonctionnement interne est un regard fugace à un moment donné La continuité de ce bien être dépend de notre actualisation permanente avec le monde.
10F Oui à la modestie mais aussi à la vision de nos succès et de nos échecs qui constituent notre école de la vie par laquelle nous apprenons et nous perfectionnons
11F Un résultat n’est toujours qu’une étape vers un autre but. C’est un arrêt en cours de route après ce que nous avons fait et avant ce que nous ferons .
12F L’essentiel est de traverser les obstacles et les succès, en gardant en bon état de marche ses outils d’accomplissement de soi pour rester en vie et en joie.
13F Ne peut être libre qu’une société qui s’alimente et se réfléchit de faits lui venant de l’extérieur. Nos outils ne sont pas faits pour une vie intérieure qui refuserait l’extérieur
14F Sans ouverture sur l’extérieur de nous l’air nous est raréfié. La quiétude de ne plus entendre le monde devient une asphyxie infirmant notre détermination
15F Nos outils sont dans l’action du présent et dans l’entretien pour le futur ; de même qu’ils sont dans la collecte et le rangement méticuleux des expériences du passé.
16F Le mécanisme agissant des outils est toujours concrètement au présent.
17F La mécanique déblaie le terrain de nos tâches d’hier, remblaie celles d’aujourd’hui ; et projette celles de demain en vraie préparation et non en vague désir.
18F C’est bien nous-mêmes, sources actives producteurs et passives consommateurs qui créons la nature de l’économie
19F Penser à ce qui ne nous est pas encore arrivé ne sert à rien. Nous nous projetons dans ce qui n’est pas ; nous sommes impuissants. Seuls les vrais événements importent
20F Le passé n’existe plus pour nous. Le futur aussi prometteur n’existe pas encore pour nous. Nous sommes acculés au présent : en pensée, en actes, en succès ou en échec
21F Les nourritures ressortent, les habits s’usent et se démodent, les richesses se défont, les honneurs se dégonflent Ne reste qu’une synthèse propre à développer notre intérieur.
22F Attendre occupe une grande partie de notre existence Alors que nous laissons filer le magnifique spectacle du présent qui est là devant nous et ne se reproduira pas.
24F Les épreuves de la vie nous renforcent et construisent mais nous ne choisissons pas nos souffrances. Les adversités qui nous assaillent grandissent notre mesure
25F Même les plaisirs ont besoin que l’on y mette un effort de disponibilité afin que leurs effets nous pénètrent le plus efficacement
26F Notre jardin secret s’éclaire avec toutes les variations de nos voyages ; il se ressent avec tous les parfums de nos expériences . « Il » est toujours à nous, où que nous allions
27F Des gens ne veulent pas se voir et croire en eux de peur d’y découvrir trop de désordre qu’il leur semble trop tard de nettoyer. Il est toujours de (re)commencer
28F Aimer au présent doit nous suffire sans nous projeter dans un aimer demain et encore après-demain devenant un attachement injuste
29F Nous sommes en mission. D’aucun nous ont précédé tandis que d’autres suivront.. Inutile de s’opposer à rendre ce qui nous est été simplement confié pour bon usage.
30F Se regarder c’est déjà un retour alors qu’on ne vit qu’une fois. Civisme envers soi-même de ne pas répandre ses gravats. Recyclons-les. L’écologie commence par soi-même
31F Le passé n’est pas modifiable. Toute tentative de modification de ce qui nous précède n’est qu’un nouvel acte du présent, qui ne changera rien au passé
32F Brandir le passé comme un étendard des combats d’aujourd’hui et des espérances de demain est inefficace Le passé constitue mais laisse libre de bâtir le présent
33F Le passé est un champ labouré en un autre temps dont il ne nous appartient pas de tamiser la terre pour en séparer le bon grain de l’ivraie. Tout est dans le seul présent.
34F Pour nous êtres humains du présent la véritable culture est passionnante parce qu’elle est le substrat de la vie de tous les autres êtres humains qui nous ont précédés
35F L’instant nous fournit un chantier où notre volonté d’action et notre entraînement au maniement des outils vont nous permettre de commencer immédiatement le travail
G - SINCERITE
Moi ton outil je suis net et clair. Tu pourrais dire de moi « franc et sincère » si ‘étais une personne. Mais simple instrument je ne suis pas dans le jugement. Je suis dans l’efficacité de te dire les choses telles qu’elles sont.
Sans te mentir comme vous humains vous le faites entre vous. Cà devient très courant semble-t-il. Comment reconnaissez-vous qui dit vrai, qui dit faux ? Pas de cela avec moi qui ne sait rien cacher. Libre à toi d’ignorer et de cacher ensuite. Mais moi je range les faits qui existent. Je ne peux pas les faire disparaître. Je te préviens que tes cachotteries peuvent te réexploser à la figure. Un jour ou l’autre tout revient et tout se sait. Je n’ai pas le pouvoir, ni toi non plus, d’arrêter les rivières qui te ramèneront sur la plage tes vérités.
Je fais attention pour toi aux mots qui t’arrivent et aux mots que tu ressorts. Je les veux clairs pour toi en en écartant les mauvais sens. Je fais en sorte que les mots qui entrent et sortent s’identifient à celui qui te parle et celui à qui tu parles. Te faire comprendre est ma fonction outil.
Tant de choses arrivent qu’il faut que je t’en fasse le tri en fonction de tes besoins vitaux. Inlassablement je t’alimente de matériaux concrets pour que tu y mettes ton désir de faire. C’est à toi de jouer. Je te propose et tu disposes.
De sorte que tu as toujours à ta disposition des données justes et pures. Normalement, si tu me suis, tu ne peux faire qu’un égal juste et pur. Trop discret peut-être au regard de ceux qui aiment étaler du superflu ? C’est du fond de toi et pas d’ailleurs que grâce à mon outil franc et sincère tu es et tu agis.
Le but de la vie, de ta vie est clair. Ne le compliques pas en ne voyant pas clair. Ou en mettant le foutoir dans les informations bien rangées que je t’organise. Ou en cherchant ailleurs des bagages inutiles de connaissances qui ne te correspondent pas mais qui te donnent belle allure pour que l’on parle de toi.
L’outil que je suis de voir clair pour toi est infatigable. Pour que tu ne sois pas encombré. Pour que ton paysage de vie soit dégagé. Pour que tu puisses y respirer.
Moi telle une veilleuse j’arpente ce qui entre et sort de toi. Tu dois toujours savoir où tu en es. Où tu es. Comment continuer. Comment ne pas réemprunter la même impasse.
N’aies pas peur de tâtonner, parce que malgré mes lumières tu aimes chercher. C’est ton irrationnel que je te laisse. Ne t’y plonges pas trop comme ceux qui refusent les outils de lumière et aiment définitivement le noir.
Noir est un état où rien peut se faire. On ne peut que s’y complaire et s’y dire qu’il fait noir. Toi reste pour moi éclairé tu feras un beau voyage vers de belles clairières.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01G Les outils permettent de se dégager de la morale pour aller droit au but d’un sujet à résoudre.
02 G Il n’y aurait pas de mal à mentir puisque tout le monde le fait ! (dixit). Arrivé à ce point de fusion du mal qui redevient un bien commun on est en totale conusion.
03G A l’origine un fait existe et on veut le cacher. Pourquoi ? Pourquoi pas ?
04G Le cheminement des événements nous amènent à les ignorer, à les contourner, et ultime détresse à en nier l’existence
05G Le menteur n’est jamais à l’abri de résurgences qu’il ne peut toutes prévenir et contrôler
06G Il vaut mieux réfléchir plusieurs fois avant de se lancer dans le mensonge qui n’est pas un long fleuve tranquille restant en flux souterrain invisibles de nos vies.
07G Les mots exprimant notre pensée sont déjà un choix restrictif de communication. D’autres outils que sont la danse, la musique ou le dessin transmettent purs.
08G L’expression par le langage riche et raffiné suppose que nous choissions bien les mots que l’interlocuteur visé va pouvoir comprendre
09G Le préalable de l’expression est réalisé par nos outils internes, de la pensée à la langue émettrice de son, pour choisir et assembler les termes audibles par l’autre.
10G Nos outils brassent tous les événements qui passent à notre portée afin d’en retraiter ce qui est nous « nécessaire » dans une définition de nos besoins .
11G Les outils oeuvrent dans une gigantesque usine marée motrice naturelle déposant sur notre grève les éléments vitaux qui nous féconderont.
11G Comme les Droits de l’Homme pourquoi pas les Droits de l’Enfant à choisir lui-même ses outils éducatifs pour devenir un adulte autonome et épanoui ?
12G L’humilité pour savoir se regarder comme une simple machine qu’il ne faut pas contrarier. Et pourtant avec désinvolture on oublie
13G Erreur de croire que nous serions sauvés parce que le matériel est là si nous ne lui donnons pas ne serait-ce que le début d’un désir !
14G. La vie nous dit à tous moments : c’est à toi de jouer Cet appel à l’action est une marge de manœuvre pour exécuter notre partition dans l’harmonie globale.
15G Ce que l’on dit de nous n’a aucune importance. Notre action doit se concentrer en notre intérieur sur le devoir de faire la cause juste.
16G La mise en équerre de notre action est moins visible que l’étalement superficiel de nos moyens mais elle garantit une adéquation totale entre la situation et nos capacités
17G Notre plaisir ultime est au bout d’un chemin nous menant au fond de nous-même, par le phénomène de la satisfaction du beau travail qui s’avance vers son but.
18G Le plus noble des buts ne peut justifier que nous employons des moyens indignes. La vertu n’est pas un état au bout d’un parcours. C’est un outil vers le but.
19G Aller trop vite dans la connaissance ressemble à accumuler des bagages inutiles. Un paquet de connaissances bien méditées suffit pour pratiquer un véritable échange .
H –PRECISON
Je ne sais faire qu’un seul truc mais je le fais très bien. Mon boulot ? Te rendre une réalité du monde extérieur exactement comme il est !
Quand je te fais entendre, voir ou toucher il faut que cela te saisisse. Que çà t’étripes.
Parce que la réalité du monde est ton environnement. Avec moi tu ne peux pas y échapper.
Face à face dur parfois ! C’est pourquoi je te propose sans cesse des outils d’analyse. Pour comprendre et contourner les obstacles. Comment ? En te donnant la bonne explication de tout ce qui se passe. En te parlant, vu que je te connais si bien, avec des précisions rien que pour toi.
Je te dégage des idées préconçues, des idéologies, des concepts foireux. Je ne te veux que du vrai.
Quand je te sens en panne je détecte illico le défaut qui te grippe. Je répare ou remplace sans attendre tes hésitations. Il te faut repartir sans tarder.
Je n’hésite pas pour être précis à te parler de chiffres pour que tu ne « comptes » que sur toi, que sur des faits quantifiables.
Mais je ne t’empêche pas d’avoir des idées ou des convictions. Au contraire je t’y sers de guide pour que tu les confrontes avec nos infos qui sont elles bien réelles. A toi de te situer, sans fuir la réalité.
Bats toi contre l’injustice en travaillant pour qu’elle n’existe plus. Sois comme nous précis et ciblé dans tes combats. Je peux te faire un plan de bataille.
L’important c’est que tout ce que tu fais soit « tien ». Et ce sera « bien ». Rompt avec ceux qui te disent de faire. Garde l’instinct, que nous te fournissons, de ne manger que ce qui est bon pour toi.
Les services que je te rends sont du sonnant-trébuchant quantifiable. Du clair et précis. Du prêt à ce que tu raisonnes.
Tu peux vouloir changer le monde mais n’en oublie pas les faits réels que nous t’en avons rapportés. Ne les ignore ni les bouscule.
Vois y clair pour aller plus loin dans les informations du monde et de toi que nous te préparons sans relâche. C’est ton rôle d’aller de l’avant du moment que tu utilises tes outils de connaissance justes et précis.
Nous te voulons archi-présent au monde. N’y joue pas les ascètes. Ou alors ne mange plus rien et nous tes outils n’auront plus rien à faire. Nous n’en serons pas vexés puis que sans action pas besoin d’outils. C’est évident.
Entre la vie et toi nous sommes outil de fusion pour te rendre l’environnement sympathique. Que tu t’y sentes bien parce nous t’aurons bien fait ressentir précisément chaque chose.
En tous cas nous faisons tout pour t’informer sans déformation. Tu as avec nous de bons bagages pour continuer ton voyage avec aplomb.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
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O1H Ouie, vue, toucher, passent à côté des phénomènes si nous ne les éveillons pas à être en permanence en veille. Le replié sur soi ignore et considère sa sphère suffisante.
02H Nous pouvons « décrocher » des modes. En prenant l’audace de nous retrouver sans maître, sans guide, sans précepte : avec nous-même comme seul but de découverte.
03H On ne peut pas vivre longtemps à côté de la réalité.
04H Il faut dialoguer avec l’obstacle pour nous en enlever la peur, la dimension intimidante.
05H C’est en prenant dès le départ l’obstacle avec nos outils d’approche rigoureux que nous identifions la nature de ce qui nous y oppose et les solutions qui se proposent.
O6H Le concept n’existe que dès lors que nous en prenons possession, que nous y mettons nos meubles que sont nos outils de vie au service de nos aspirations.
07H Nous devons faire l’inventaire minutieux de ce qui va et de ce qui ne va pas dans les concepts passe-partout en regard avec le style de vie que nous voulons avoir.
08H La frustration de la panne doit être isolée. L’urgence est à faire repartir le processus sans cette pièce malade, soit en la remplaçant, soit en s’en passant.
09H Le nombre n’est qu’une quantité mais une quantité de quelque chose de réel.
10H Le chiffre est un simple et indispensable outil que l’on sort de sa poche comme pour couper une tranche de pain. Ce n’est pas l’outil couteau que l’on va manger mais le pain
!
11H Une vérité n’a pas tous les droits dont celui de renverser nos convictions. Les découvertes doivent venir à nous avec un respect de notre vécu, dans son état.
12H Le sentiment d’injustice nous blesse au cœur. Pourtant il faut s’élever un peu et laisser travailler nos outils si pertinents pour ne voir en l’injustice qu’un fait de société.
13H Parvenir à ce que l’enfant discerne son propre plan, qu’il puisse commencer à le confronter à des éléments extérieurs, qu’il s’interroge, qu’il se réalise dans la société.
14H Sommes-nous formés à réfléchir sur nous-mêmes ? Devenir altruiste avec soi-même c’est rompre avec la dévotion aux autorités existantes de religion, politique, idéologie.
15H C’est une question d’éthique que de s’interdire des changements substantiels de notre fonctionnement dans la chaîne humaine pour en modifier la substance
16H Nos actes dépendent de notre clairvoyance à voir ce qu’il y a à faire puis de nos courage et compétence pour le faire. L’acte c’est nous. Le résultat ce n’est pas que nous.
17H Raisonner n’est pas calculer. Or presque tout est devenu économie demandant de choisir le plus avantageux entre ce qui reste pourtant inquantifiable arithmétiquement
18H Les bonnes manières nous inclinent à être drôle et léger sur le fond des choses. Inévitablement la société ne nous attend plus que là alors que nous voudrions être autre.
19H L’ascète résiste au plaisir mais en même temps il s’en prive. Savoir dire non tout en gardant intact son envie de manger permet de rester plaisant envers soi et les autres.
20H Nos forces ne sont pas une prétention mais une réalité quantifiable. Que faut-il pour affronter telle situation ? L’avons-nous. Si oui allons-y ! Si non oublions !
21H Ce que nous sommes et ce que nous aimons doivent mécaniquement s’additionner pour déboucher dans l’action. Notre juste analyse la garantit.
21H La spontanéité est l’outil pour pouvoir réagir aux instants de la vie. Elle nous donne une qualité de fusion avec ce qui passe autour de nous, au moment présent.
24H Marcher à notre mesure, pour laisser souffler un air régénérateur, n’est pas acte passif mais désir-effort en train de s’accomplir, nous rendant une jouissance immédiate
25H Savoir ce que nous aimons, ce que nous n’aimons pas ; ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas confronte aux événements de la vie avec aplomb
I - OPPORTUNISMES
Je ne peux utiliser que ce qui existe. En moi un clignotant « vert » ou « rouge » m’indique la place de « parking » vide ou occupée. Inutile de me persuader que « ma voiture » peut forcer le passage. Voiture dans le fonctionnement de ma boîte à outils cela veut dire information, fait réel ou élément concret certain.
Et nous n’en manquons pas en nous de cas concrets sur lesquels nous appuyer. L’essentiel est en nous. Nous pouvons mécaniquement fonctionner qu’avec tout ce qui y existe. Notre usine interne gère nos entrées et sorties.
Prêt de l’intérieur nous ne laissons pas le hasard prendre le dessus, nous sur-prendre : nous devançons et souhaitons la bienvenue à ce « hasard ». Ses dons d’animateur impromptu de nos quotidiens créent d’audacieuses opportunités. Des pistes nouvelles d’action se dessinent. Nos matériaux et outils bien rangés peuvent immédiatement se mettre en chantier en saisissant la balle au bond..
Nous n’y improvisons pas même si nous est requis un « tout, tout de suite » à consommer l’opportunité du hasard sans modération. Notre gourmandise connaît ses règles pour ne pas se rendre malade.
Jamais surpris, ou plutôt jamais démunis, nous pouvons être des opportunistes sans complexes. Nous ne prendrons pas la facilité du moment – opportuniste laxiste -. Nous saisissons l’opportunité du présent pour entrer dans l’action ou pour s’y fortifier.
L’un corrige l’autre en nous. Nos outils ne sont pas des robots lâchés en désordre de marche. Ils se coordonnent les tâches. Leurs buts est de nos faire découvrir tous les instants, là où nous sommes les opportunistes de la vie. Ainsi pouvons nous jouir de cette vie sans réserve et sans réflexion morale maux de tête.
Le présent ainsi amené nous ôte toute crainte. Le passé est assimilé ; le futur entrevu. Seul le présent nous requiert.
Activement à l’aise nous sommes sans être passif. Les matériaux que nos outils proposent à notre libre arbitre nécessitent que nous y réfléchissions. Qu’est-ce qu’on en fait ? Il n’y a que nous pour arbitrer et indiquer l’action.
Le sens à donner est celui du meilleur espoir de nous améliorer. D’y trouver la meilleure piste d’action. Pour nous et pour la société. Car consommer seulement c’est manger son acquis. Il fait trouver de nouveaux territoires pour de nouveaux appétits.
L’évolution de l’homme est servie par cette batterie sophistiquée d’outils opportuns prêts à explorer de nouvelles opportunités.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01I Faut-il agir avant, pendant ou après…un événement qui n’a pas encore eu lieu ! Le pire n’est jamais sur. Le meilleur non plus. Ne prendre pour sur que ce que l’on sait.
02I Les outils sont là pour que nous ne manquions de rien ; du minimum du moins.
03I Sans signaux de travail à réaliser les outils font notre maintenance essentielle
04I Le hasard souvent de bonne augure peut agir à notre place à un rythme aléatoire.
05I Que ferait le corps des informations de la vie qu’il récolte s’il ne pouvait les confier à l’esprit.. Monter l’esprit contre le corps est un écartèlement suicidaire
06I En phase parfaite avec les messages du monde nous ne devrions ne jamais être surpris. L’imprévision doit rester erreur pour ne pas être répétée en tant que telle.
07I Pourrions nous ne plus désirer puisque c’est le « tout, tout de suite » qui nous interpelle et qui nous fait consommer, inséré dans la matrice même de notre être ?
08I Les retrouvailles avec soi, la reconstruction provisoire d’un jardin secret sont d’autant plus bienvenus qu’ils peuvent nous surprendre partout où nous sommes.
09I Tout notre corps fonctionne avec « esprit » : aucun organe n’est un robot autonome par rapport à l’Autre. Ingénieux ! Ce n’est pas un travail à la chaîne
10I Qu’importe que nous ne connaissions pas par la raison toutes les voies de notre accomplissement. Laissons-nous invisiblement devenir ce que nous sommes..
11I Une fois libre de toute attache nous pouvons nous consacrer à la grande œuvre de notre passage sur terre qui se définit comme une jouissance active de tout ce qui existe.
12I Aimer au présent doit nous suffire sans nous projeter dans un aimer demain et encore après-demain devenant un attachement injuste, incapable de se produire
13I Pour être hors d’atteinte c'est-à-dire complètement libre, il faut ne rien craindre de la vie y compris sa fin que nous laisserons venir comme les événements précédents
14I Le maillon faible en nous est celui qui n’a pas la possibilité de réfléchir, ni même de dire oui ou non. Nous n’avons plus d’esprit. Mieux vaut battre en retraite tout de suite.
15I L’aisance que nous en ressentons n’a pas à rougir d’une suffisance déplacée car il n’y a en nous qu’un chantier bourdonnant dont nous nous réjouissons.
16I tout n’est pas trouvé ! La vie est imprévisible. Il est des trouvailles comme la roue ou la démocratie qui perdurent. Mais nous ne pouvons affirmer leur éternité.
17I Chaque génération a un besoin vital de trouver du nouveau. Et c’est parfois dans le sursatisfait voire le régressif qu’elle trouve le moyen d’inventer du nouveau bien à elle.
18I Nous sommes les mieux placés pour ouvrir les vannes et laisser l’air circuler. L’extérieur devient nôtre : notre énergie, notre envie, notre désir, notre projection.
J - AUTOUR DE SOI
Etre dans la vie c’est comme être dans un bain ! Une atmosphère fluide et chaleureuse que nos robinets d’approvisionnement extérieur réchauffent. Comment ? En laissant faire nos outils de perception de la vie ajuster notre eau et notre température.
Des outils très fins qui savent ce qui est bon pour nous. En les laissant mitiger les éléments externes et nos éléments internes nous sommes assurés de flotter et de nager dans le bon courant de la vie.
Cette eau comme celle du fleuve n’est jamais la même pour que toujours nous restions aux aguets ; pour que nous ne cessions jamais de participer. La fête bat son plein jour et nuit et nous sollicite. Le film est en continuelle projection et re-mise en scène simultanée. Il nous faut toujours le regarder et en jouer les épisodes. Il faut rester éveillé. Des évolutions de situations décisives peuvent surprendre et nous ramener sur le plateau de tournage.
Ici et maintenant, soudain, un regard nous interpelle. Qui c’est, lui ? Qui c’est, elle ? Quel hasard et quelle bonne préparation de nos outils que d’avoir envie de les écouter, de partager leur action de la vie.
Dans le flot noir et blanc des séquences arrive aussi le morose qui nous désole. Pouvons-nous y remédier ? Si c’est « non », il ne sert à rien de s’attarder à pleurer car d’autres images requerrant notre attention vont suivre.
Motivation passionnante à recevoir les nouvelles visions que nous charrient en vrac nos outils de perception. Laissons-les faire : ils entassent, ils trient. Ils nous confrontent à l’essentiel, au résumé. La rencontre des faits et des hommes nous confronte avec nous-même et nous dit comment nous conduire.
Quel pouvoir de décision nous reste-t-il dans cette chaîne humaine ? Immense. Le pouvoir d’en haut n’est que la somme des pouvoirs d’en bas. Chacun de nos outils rentre dans la grande boîte à outils du monde. Ceux qui nous désignons pour nous diriger provisoirement en ont besoin !
Au départ la démocratie c’est une mise en commun. Remettons-nous via nos outils performants dans la chaîne de montage des décisions.
Responsabilité de nous-même à ne pas être bousculé, manipulé. Effet de chaîne d’union pour ceinturer la bonne taille de nos sociétés communautaires.
Acteur avant que d’être spectateur de cette idéale démocratie rend la vie participante et joyeuse. On y voit ce que l’on y donne ! C’est un contrat de garantie de nos outils, qui entrent en nous et sortent de nous les pièces vivantes de notre environnement.
Si nous restons scotchés à notre spectacle de vie l’intérêt retour nous en est assuré. Nous y sommes abonnés privilégiés en permanence.
Ce qui va et vient nous étonnera toujours car ce que l’on y joue est tout simplement « CETTE VIE DONT VOUS ÊTES LE HEROS ». Avec nous en haut de l’affiche et en rôle principal ; plus la grande vie en décor naturel ; et la rumeur du monde en musique de fond.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01J Chaque jour nous livre des êtres et les choses d’une manière unique. Pourquoi dire non à l’avance ne sachant pas ce qui va se passer. Mieux vaut choisir d’ agir
02J La participation aux événements sociaux correspond à un désir de vivre ensemble.
S’ouvrir dans la réalité des autres fait de nous des acteurs qui seront sollicités à la fête.
03J Prenons part au film de la vie, intéressons-nous à l’action. Détectons l’humour, le ridicule, ou la grandeur d’âmes. Le spectacle de la vie concrète nous va droit au cœur.
04J Il y a des situations, des gens, des espaces, des confrontations où il risque de se passer quelque chose. Choisissons d’y être éveillé puisque nous y sommes.
05J Le spectacle de la vie est partout où nous baladons notre œil. Que veut dire ce regard ? Le visage de l’autre nous offre un spectacle de la vie en cours autour de nous.
06J Dialogue de sourds ? La voie d’écoute de l’autre est de le laisser s’exprimer et de faire ensuite le tri dans le flot pour trouver cet autre.
07J L’enseignement de la vie est partout où les êtres et les choses existent et s’animent. Notre regard sur ce que nous rencontrons est toujours occasion d’apprendre de l’autre.
08J La misère des autres est sujet de curiosité, ou de fatalisme du monde. Il ne s’en déclenche aucune possibilité d’aide concrète de notre part. Elle nous rend négatif.
09J Les statistiques nous procurent espoir ou de désespoir. Le tout dans une atmosphère de fatalité ignorant de la véritable potentialité de chacun.
10J Nous ne pouvons ressentir ponctuellement que le seul endroit où nous nous trouvons. Nous sentons par ce que nous vivons. Motivation à nous mouvoir !
11J Nous suivons un parcours constitué de rencontres sociales, de notre naissance à notre mort, qui modifient chaque fois notre environnement.
12J Notre condition d’être vivant sociabilisé nous rend mécaniquement solidaire de toute la chaîne des décisions qui se prennent globalement.
13J La société d’en haut ne va pas bien parce que nous ne l’alimentons pas assez par une pensée provenant d’en bas. L’Etat c’est nous. La société c’est nous.
14J Entreprendre, rencontrer l’Autre, croire en sa possibilité, fut-ce qu’un îlot, de changement. Non par altruisme mais par hygiène de vie.
15J Les faits venant de l’extérieur envahissent notre intérieur au point d’en faire notre malheur ou notre bonheur démesuré. Où est notre exacte implication ?
16J Les phénomènes culturels de notre temps exigent d’en être un spectateur averti et volontaire et non passif qui nous en rend le prisonnier.
17J Recommencer la découverte du monde nous rend béats d’admiration..
Quelle merveilleuse place de qualité y occupons nous ! Quelle responsabilité !
18J Les mouvements externes agitent nos valeurs alors qu’en nous-même nous sommes intacts. Croire en soi avant de se précipiter avec des solutions extérieures.
19J La compagnie que nous devons la plus rechercher c’est celle qui nous délivre le plus simple message de liberté, pour que nous pensions par nous même sur notre vraie piste. K AUTONOMIE
La liberté chérie peut-elle entraver la mécanique de notre bien-être ? Au nom d’être libre nous voulons dominer nos outils fonctionnels avec un péremptoire « eh, c’est moi qui décide ! »
Très brillant ! Mais erreur pratique. Nos entrées et sorties sur le monde fonctionnent en automatique. Nous respirions et pensons même au travers d’un réseau autonome de notre raison…et donc de notre sacrée liberté !
La réquisition et la motricité de nos outils ne nous demandent pas notre avis. Un « sur-homme » (un « à côté de l’homme ! ») turbine en nous. Son système marche comme un réseau permanent de vitalité. Un parcours vita corps et esprit ! Il dit que toujours il sera vigilant gardien d’entretien de ce qui nous est nécessaire pour vivre.
Cette présence étrangère nous est difficilement acceptable. Un intrus est en nous !
Au point que le dilemme devient « Lui ou Moi ? » Eh bien l’outil n’en a cure car ne raisonnant pas il sait qu’il est, reste et restera de toutes façons. Nos outils d’organisation n’ont que faire de nos sautes d’humeur. Ils sont un système connecté d’entretien et de support d’une vitalité dont ils acceptent les hausses et les baisses de tension.
Bien pratique d’être assuré de toujours retrouver en nous ce système de maintenance. Les impulsions basiques, émettrices et réceptrices, nous remontent tout ce qu’il nous faut savoir pour vivre. Il y a ainsi en nous un fantôme bienveillant, mécanique et neutre, qui prend soin de nous sans nous demander notre avis. Son existence est indépendante de notre volonté ; et pourtant ses actes sont dévolus à notre seul bien-être.
Cette force de l’ombre tranquille agit dans l’humilité de servir et non dans la grandeur de tirer gloire. Elle déploie des milliers de petits capteurs entrées ou robots sorties de et vers la vie.
Son réseau ultra serré nous met en phase interactive avec notre environnement. Laisser ces outils faire leur travail en nous c’est enfin se donner une vraie liberté de penser, d’arbitrer, d’agir en moyens et sans contraintes. Au-delà des problèmes immédiats matériellement résolus par les outils.
Les outils qui agissent sans nous demander notre avis nous ouvre à une feuille blanche, à une planche de travail nette et claire, pour l’expression d’une vraie liberté : celle d’entreprendre. Plutôt que celle de rechigner sur ce que l’on désire et n’a pas, sur que l’on a et n’aime pas.
Acte de tolérance et d’indépendance que d’accepter d’avoir en soi quelque chose de plus fort que soi. Nous avons avalé une boîte d’outils qui malaxent en nous et pur nous toute seule. Violente violation de notre moi ??? Ou super auto-organisation de la nature qui a devancé la propension de notre liberté à nous faire la roue ?
La Boîte à Outils devance notre raison pour nous dire qu’elle est et restera aux avants postes pour prendre soin de nous, contre vents et marées de nos subjectives variations.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
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01K Pour gérer notre complexe réseau d’entrées et de sorties d’informations, de sensations, de décisions l’outil qui s’appelle spontanéité est plus fort que la raison.
02K Nos outils sont en nous, sans nous demander notre avis. Nos outils n’attendent pas nos ordres. Ils s’indiquent mutuellement et nous indiquent ensuite des voies.
03K Notre service interne de la vie, comme celui des pompiers, ressent une aspiration si forte qu’il arrive à déclencher tout seul ce qu’il est nécessaire de faire
04K Il est des phénomènes perturbant le rationalisme qu’il est nécessaire d’accepter sans avoir parcouru des cheminements que nous devrions à tout prix connaître.
05K Nos outils internes s’entraînent en engrenages pour faire tourner notre machine humaine sans à coups. Bienveillants pour faire clignoter en nous les signaux d’alerte.
06K L’insensibilité de nos outils aux variations de nos humeurs ou de nos confusions de sentiments font de ces vigilants ouvriers de véritables gardes de nos corps et esprit.
06K Notre pensée laisse se sédimenter de lieux communs par lesquels nous nous croyons en communauté Or nous suffisent les informations intimement nécessaires.
07K Le prêt-à-vivre qui s’installe dans nos modes de vie est un contre outil. Plus efficace est de cultiver calmement notre nous-mêmes dans l’attente naturelle de nos éclosions.
08K Il ne faut pas avoir peur de sentir en soi une force. Le bon sens commande d’utiliser les richesses que nous avons en nous. Faisons-nous en une amie qui nous motive !
09K La mécanique de nos outils fonctionne toute seule. Elle éveille en nous son logiciel de perception de la vie par lequel nous prenons conscience de ce qui se passe en nous.
10K Qui est capable de nous rendre heureux sinon les bonnes conditions de notre fonctionnement. Elles sont là toujours existantes. Vers les buts que nous leur assignons.
11K En envisageant notre corps comme une extension de notre moi intime nous sommes plus vigilants pour ne pas le laisser aller là où ne le voulons pas, hors de notre humanité.
12K Notre ligne de conduite choisie est une matrice d’où partent toutes nos motivations, où se valident tous nos comportements, où reviennent en résultat nos actions.
13K En nous sont nichés tous les ingrédients de fonctionnement correct : réflexion intérieure, capacité d’exécution extérieure. Personne ne peut menotter ces deux mains.
14K Le battement de notre cœur ne s’arrête jamais. Nous devons en permanence mettre notre organisme physique et psychique dans un bon captage des choses de la vie
15K Il n’est point besoin d’apprendre à écouter car ce qui nous parvient est dans une relation mécanique de l’extérieur vers notre intérieur, droit au cœur .
L - ORIGINALITE
Les outils qui nous font voir la vie n’ont rien d’une photocopieuse qui délivrerait la même copie à tout le monde. Le message que nous recevons de nos outils est une V.O, une Version Originale de ce que nos instruments particuliers de perception extérieure ont vu pour nous. Non pas que les autres d’autres outils n’aient rien vu. Mais chacun voit à sa façon. La preuve en est l’appréciation différente que nous avons tout un chacun d’un même événement. Chacun sa version, sa V.O !
Occasion unique d’échanger entre nous ce qui est particulier pour chacun. Et audace de pouvoir cultiver et clamer sa différence. Non seulement pour crier « oui, j’existe ! ». Mais pour ajouter à la connaissance notre version du monde, en information factuelle, en sentiment subjectif. Demain attend personnellement notre outil de ressenti d’aujourd’hui. Tout n’a pas encore été trouvé. Tant de choses à trouver, réparer. Nous sommes attendus et nécessaires.
Parce que notre outil de nous est unique. Parce que le chantier de notre outil est à ce moment du monde éphémère et non renouvelable. Parce qu’on ne joue qu’une seule fois. Parce que c’est notre tour vu que nous sommes présentement vivants.
Un autre que nous a exactement le même boulot d’accomplissement de la vie. Mais lui aussi il ne peut le faire que pour lui. Désolés, on ne peut rien se prêter ; nos outils ne sont pas interchangeables. Ils sont des extensions-prothèses uniques de notre seule intimité (ADN ?) Et nos outils peuvent encore improviser sur Darwin !
De bas en haut ou de commencement en fin le problème et sa solution ne passent que par nous. C'est-à-dire par nos outils pour les résoudre.
Ne nous en remettons donc qu’à nous. N’ayons pas peur de notre centrisme parce que nos outils ne peuvent travailler que sur notre propre établi. Les éducations venant de l’extérieur dont des additifs à notre « connais-toi toi-même ». La colonne vertébrale de notre arbre de la connaissance part de notre terre et monte vers notre airs naturels.
Par vitalité de notre outil pompe de vie, l’air circule et appelle d’autres souffles à puissance semblant nous dépasser (Dieu ?). Notre photo personnelle de la vie est émulsion chimique de ces perceptions objectives et subliminales.
Les mutations à prendre ne sont pas l’oeuvre d’agents étrangers mais de guides connaissant bien notre intérieur. Ce qui passe en nous vient de nous et y retourne avec la meilleure efficacité thérapeutique. Energie renouvelable !
Le parcours de vie emprunte notre chemin par efficacité de d’abord nous servir. Sans notre bon fonctionnement nous ne sommes et ne pouvons rien.
Chaque présence sur terre, et donc la nôtre, est une mobilisation permanente de nos outils pour travailler une pierre - une partie - particulière du monde en marche. Il n’y a que nous pour la travailler. Non par jouissance d’y être seul. Mais par reconnaissance que seul notre code va se connecter au code de cette pierre.
Outil et pierre de la vie, nous sommes enclavés dans une construction en cours. Il faut du monde au chantier, question de quantité. Il faut de l’ouvrier original au chantier, question de qualité.
Pas d’autres choix que d’aiguiser le fil original de notre épée de la vie. C’est dur mais çà brille et çà nous plait.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01L Oser clamer ce que l’on croit avoir d’original.
02L Si tout a déjà été dit et bien dit quelqu’un ne l’a pas encore dit tel que nous le ressentons aujourd’hui et maintenant.
03L Notre expérience physique et spirituelle du seul moment que nous vivons est unique
04L L’outil est prolongement matériel et technique d’un savoir faire qui est déjà en nous.
05L Nous ne serions pas capable de nous. Nous n’aurions pas les outils pour nous débrouiller ! Profonde erreur que de croire que l’autre a notre solution.
06L C’est en nous que se trouvent les problèmes et donc les clés de leur résolution adéquate. Le doute nous vient souvent de ce qui vient de nous.
07L La peur de nous est éducationnelle par la faute d’un message extérieur qui nous dit où est notre bien par rapport où serait notre mal.
08L L’éducation met en place en nous un rangement rigide qui banalise immédiatement toutes nos spontanéités
09L La part de nous originale non tutorisée par la société est à la fois immense et admirable.
10L La nature nous a pourvu d’outils de base très complets
11L On peut s’extasier sur la force de notre vitalité à vivre, à espérer, à rebondir, à aimer, à s’émerveiller. On découvre que la vitalité est une pompe qui s’autoalimente
12L Le cycle interne de notre vitalité nous place dans une puissance quasi divine en tous cas vis-à-vis de nous-mêmes. En quelque sorte nous serions dieu pour nous !
13L Rien n’est pareil pour chacun d’entre nous. Nous voyons chacun les choses non par choix subjectif mais par perception objective que nous propose nos outils concrets.
14L Notre destin personnel doit nous intéresser et mobiliser pour cela nos outils de perceptions et d’actions prioritairement vers nos justes causes.
15L Toutes nos mutations passent par l’appréciation objective qu’en font nos outils de perception de la vie.
16L Une méthode d’acquisition de savoir choisie par l’individu serait plus efficace qu’une méthode qui lui serait imposée
17L Le bilan de santé s’achève sur un bulletin clair : le malade doit d’abord prendre soin de lui, la plupart des remèdes sont en lui, parfois pas loin de lui
18L Nous naissons et mourrons seuls en faisant entre-temps des rencontres. Le seul parcours qui est le nôtre exige que nous ayons envers nous une dévotion absolue.
19L Notre pourquoi de la vie n’est pas obligé d’emprunter les grandes allées de la connaissance institutionnalisée. Notre naissance est une nouvelle demande au monde.
20L La fixité des êtres et des lieux nous rassure. Nous déplaçons notre possibilité d’être là ou là mais c’est toujours notre caravane personnelle qui nous sert de cabine de vie.
21L Nous ne sommes pas nous lorsque avant de plaire aux autres nous les craignons. Que les autres nous jugent est leur problème. Etre vrai c’est vivre sa seule vie
22L Notre intérieur a besoin de porosité active avec l’extérieur. En refusant de nous exprimer sur les appels qui nous sont faits nous amputons une part de nous-même
M - CHEVALERESQUE
En moi se déploie un valeureux outil Chevalier sans Peur et sans Reproches ! C’est un esprit matérialiste désintéressé qui n’a que pour seule fonction de bosser pour moi. Me défendre, me prévenir, me faire participer. C’est une intelligence à l’état pur. Elle agit sans vous prendre la tête pour l’action et sans tergiversation cérébrale.
Il commence par l’entretien permanent des informations tenues à ma disposition. Qu’y a-t-il pour moi d’intéressant dans le passé, quelles pistes se dessinent-elles pour moi dans le futur ? Ce qu’il me rapporte est toujours net et clair, pour la raison simple qu’il travaille sans subjectivité. Les faits, rin que les faits. Avec ses outils, rien que ses outils. Pas de palabres entre nous !
Il est dépourvu d’abstraite sensibilité. Mon esprit perdrait son temps à essayer de l’influencer. De lui dire ce qu’il devrait voir et ce qu’il ne devrait pas voir. Je ne le trouble jamais.
L’outil range et sort de moi des informations et des actes efficaces. Il agit en extérieur en ne laissant place à aucune autre interprétation que ce que lui et moi voulons. Impossible à notre partenaire récepteur ou émetteur d’invoquer que nous le trompons ou que nous ne le comprenons pas. Chez nous, grâce à cet outil du Chevalier, la qualité des échanges est garantie 100 % comprise des deux parties ; ou reformulées gratuitement en cas de transmission défectueuse.
La partie de ping-pong externe interne envoie et renvoie des balles brutes à encaisser. Normal puisqu’il s’agit de matériaux saillants. A l’état matériel ils feraient mal si notre sensibilité était concernée. A ce stade il ne s’agit que de faits existants incontestables n’engageant pas encore notre opinion.
Nous ne jugeons pas ; nous ne qualifions pas les faits. Nous les laissons se déplacer pour leur besoin naturel de véhiculer les informations et les actes dans les deux sens.
Souvent l’Esprit a envie de s’immiscer pour arbitrer ces échanges. Il ne le faut pourtant pas à ce stade, tant que tout n’a pas été distribué et assimilé. L’Esprit ne peut intervenir qu’une fois les bases de connaissances informées et apaisées dans les cases bien rangées de notre boîte interne d’outils.
Entre-temps le Chevalier gardien de nos outils doit pouvoir œuvrer à la maintenance globale de notre organisme. Aucune parcelle de nous-même ne doit lui être interdite. Pas de recoin secret où nous placarderions « DEFENSE D’ENTRER ». L’outil est notre serviteur intime et de confiance. Sa pugnacité qui nous fait peur, est équilibrée par sa déontologique pureté de confidentialité.
Mandaté pour explorer tous les chantiers du possible il ne nous épargne rien, n’exclut personne, inclut tout. Son armure le met à l’abri des coups, de la fatigue, de la bassesse, de la tentative de corruption.
Si nous le laissons accomplir sa tâche de vigilance il ne nous arrive rien de fâcheux. Il nous dit la vérité avant que nous en soyons effrayé. Le vide nous donne le vertige, il nous en écarte.
Par ce Chevalier Servant notre table de la vie est toujours bien dressée. Notre esprit peut s’y asseoir en sachant que les besoins primaires sont assouvis. Il nous est alors enfin possible de vivre notre personnalité entière incluant notre liberté, au-dessus des soucis de la vie matérielle évacués par ces bonnes dispositions de nos outils servant.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01M Le passé ou le futur sont que des matériaux d’expériences antérieures ou de perspectives ultérieures que nos outils malaxent dans un organisme du présent
02M Nous sommes naturellement dotés d’outils de saisie de la réalité du moment. La pureté de ces outils c’est leur bien aller sympathique avec notre manière de vivre.
03M Le troublé n’a pas les bons outils d’analyse d’une situation en cours ou en devenir. Sa focale interne lui fait voir ses observations avec une subjectivité trop flouée.
04M Nos outils doivent être rangés dans leurs cases calibrées et accessibles dans l’ordre prioritaire de leur usage.
05M Lorsque l’on tourne autour du pot en n’osant pas employer le vocabulaire compréhensif nous perdons du temps et créons de la confusion.
06M L’important au bout du compte est que le destinataire du message ait une information claire non affolée ni embellie
07M Nos outils font constamment le tour de notre maintenance intérieure. Nos outils sont dans l’attente d’un travail en commun que nous leur orchestrerons.
08M Nos outils sont neutres et dépourvus de susceptibilité. Ils travaillent sans relâche et sans conscience d’un effort qui matériellement les userait
09M La matérialité de nos outils nous amènent à des jugements cartésiens. Utiles contre pas utiles ; vrai contre faux ; bon contre mal qui ne sont que distinctions par l’esprit
10M Nos outils travaillent dans un tout qui ne se préoccupe pas des qualificatifs. La convergence de leurs fonctions devient un grand et seul courant qui nous anime
11M La matérialité désintellectualisée de nos outils leur barre tout accès intempestif à une conscience. L’outil va droit à un but pratique et inoffensif.
12M Les outils de vie fonctionnent en continu sur simple signal indicatif qu’il y ait toujours un souffle
13M Etre est un travail de l’intérieur entre nous et nous sans témoin extérieur à bluffer. Alors qu’Avoir est un accaparement provisoire du monde extérieur, vers notre intérieur
14M La liberté se contente de nous interpeller pour qu’en toutes circonstances nous examinions les champs du possible. Il n’y a rien là de révolutionnaire ni de hors la loi.
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15M L’imprévoyance c’est paradoxalement de ne rien exclure, de tout inclure. L’ouverture d’esprit n’est pas une passoire mais un pressoir dont rien ne se perd.
16M La condition de l’homme dépend de sa résistance physique bandée par sa force morale. Cette interne peut ne jamais nous abandonner si nous l’entretenons
17M Le vertige ne vient qu’en en voyant le vide et en laissant opérer en soi l’attirance du vide. Le bornage de nos informations à leur réalité stoppe le cours de notre imagination.
18M L’esprit domine le corps mais ne peut pas l’empêcher de s’abandonner à ses instincts primaires. Bien-être corps et esprit ensemble est le meilleur service.
19M L’humain bien construit a une liberté d’expression qui montre naturellement ses voies. Par la conduite bonne on donne à l’autre une fenêtre.
N - ULTRASIMPLICITE
A la question de « quels outils minimums emmèneriez-vous pour survivre sur une île déserte ? » il faut une réponse ultra simple. Voici donc pour moi le kit de base de l’être humain outillé. Avec cela il se débrouille partout :
1 / une bonne serrure pour isoler le fonctionnement organique et l’esprit spirituel. L’organisme doit fonctionner sans réfléchir.
2 / une prise multiple pour que le courant de nos impulsions aille clairement vers l’action de terrain (compréhension) et vers le monde autour de nous (construction d’un monde agréable)
3 / une pince multiprises grippant d’un côté sur notre nécessité individuelle de faire, et de l’autre côté sur notre envie de partager.
4 / un périscope-sonde captant les idées externes pour irriguer nos fonctions internes. Pour que nous ayons toujours des nouvelles envies d’action.
5 / un compas pour tracer, à partir du point que nous sommes, le cercle sur lequel nous pouvons nous élargir sans perdre notre ancrage central.
6 / une peau de bête pour nous réchauffer et nous rappeler que nous sommes d’abord des besoins animaux qu’il faut proprement assouvir.
7 / un caisson étanche pour garder nos outils hors d’eaux fussent-elles bénites par les dieux voulant notre bien sans nous demander notre avis.
8 / un mode d’emploi utlra clair de nos gestes pour en garder la maîtrise et ne pas être dépendant des machines.
9 / un passeport pluri domaines pour aller chercher toutes les connaissances du monde.
10/ une petite boîte à bijoux précieux pour y enfermer quelques secrets inviolables.
11/ un miroir pour vérifier que je travaille à mon Etre et non à un semblant de paraître par l’Avoir.
12/ un petit bloc-notes me rappelant le moindre détail à ne pas négliger lorsque j’entreprends.
13/ un sachet de petites senteurs exhalant mon intimité. Afin de m’y ressentir dans les moments d’égarement.
14/ un gilet pare-balles renvoyant la bêtise des autres et des choses à leurs envoyeurs.
15/ une clé passe-partout de moi-même pouvant ouvrir toutes mes portes et explorer tout ce qui m’arrive.
16/ un petit détonateur capable de faire sauter des brèches quand mes actes visionnaires osent une possibilité d’aller plus loin.
17/ un réveil auto-déclenchable pour m’alarmer sur les opportunités de la vie. Pour me commander de me lever illico lorsqu’il y a des trucs intéressants à saisir.
Liste non exhaustive !!!
Et au contraire, s’il ne fallait qu’un outil, je n’en amènerai AUCUN pour être sur de d’abord n’emmener que Moi !
Moi seul peut prendre soin de moi.
Moi seul peut réacquérir en voyage tout ce que je n’aurai pas emmené, tout ce que j’aurai perdu.
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01N Les outils restent dans le champ de la disponibilité pour l’homme si celui-ci n’en complique pas l’accès.
02N Nous ne devons pas craindre de parler avec double but de clarifier par l’expression compréhensible et de partager par la pensée.
03N Le comportement de nos outils est individuel et collectif à la fois. La fonction est assumée dans une précision d’un seul but.
04N Avec nos outils l’idée est une sonde qui va parcourir les voies de nos perceptions, de nos sensibilités, de nos réflexions, de nos volontés d’action.
04N Le compas s’ouvre en prenant point d’appui rotatif sur notre sincérité pour parcourir le spectre des connaissances et nous les rapporter en notre centre réflexif
06N La bestialité comportementale qui nous caractérise encore n’est pas une tare ou un pêché originel mais la bonne garantie d’un fonctionnement primale de nos outils.
07N Compter sur nos outils permet de se laisser porter et agir par nos moyens internes, dûment constatés, sans qu’il soit besoin d’y ajouter une croyance ou une foi.
08N Nous réapproprier chacun de nos gestes « mécaniques » afin de redécouvrir leur processus. Il faut nous réinterroger chacun de nos rapports avec la technologie.
09N La globalisation des besoins passe par une meilleure connaissance de la composante humaine et de ses performances. Par une population éduquée consciente de ses enjeux
10N On peut se constituer une sphère plus petite, restreinte à notre champ d’activités, où nous agissons dans un contexte simple avec des actes justes pour nous-mêmes !
11N Les artifices de la vie extérieure doivent se limiter à la construction et à l’entretien de notre vie intérieure. Ils ne doivent pas devenir un avoir plus important que l’Etre.
12N Le diable se cache dans les détails dans la mesure où une toute petite anomalie peut contrarier une grande aventure. Tout est important sinon il n’existerait pas.
13N Se prendre en mains, se garder en laisse, se relever sitôt qu’à terre, se parler, se consoler, se cajoler, se violenter. Cette intimité de soi est négligée.
14N Nous souffrons de ce que nous subissons. Nous jouissons lorsque nous agissons. Comment choisir de ne pas subir et de ne faire que ce que dont nous avons envie ?
15N C’est en allant chercher l’action que nous ramenons ce qui nous constitue.. Nous ne naissons pas expérimentés mais dotés d’une envie d’étendre notre domaine humain.
16N Les connaissances du monde sont un inventaire statique par rapport aux richesses que recèle la potentialité de notre esprit. Nous avons une clef de nous même.
17N L’acte de « faire » est le déclencheur à partir duquel la vie se scénarise, les décors s’ébranlent, les acteurs s’échauffent, les charmes et les rires émeuvent.
18N La vie mécanique met en place un large éventail de processus avec lesquels notre moi éveillé va pouvoir agir. Il faut bien percevoir pour ne pas entraver.
O – MOI OUTIL, TOI ETRE HUMAIN !
La qualité de base d’un outil est qu’il entre parfaitement dans le creux de la main de celle ou celui qui va s’en servir. Se sentir à l’aise est la condition pour réussir son travail.
Le premier outil a du être une pierre pour frapper, tailler, ou faire jaillir une étincelle. Il ne suffisait pas de « jeter la pierre ». Il fallait tenir, maintenir - main-tenir, tenir dans la main -.
Le couple mécanique outil<>homme / homme<>outil constitue la clef de voûte arche d’alliance de l’être humain avec le monde. Par cette liaison via l’outil l’homme va au monde. Par cette liaison via l’outil le monde va à l’homme.
De cet échange de promesses mutuels sur la table de la loi humaine se déclinent les engagements de l’outil dans chaque situation de sa rencontre avec le genre humain.
* l’outil accepte les rôles que les événements de la vie distribue.
* l’outil se manie avec doigté puis maîtrise : Maître dans son art mais pas maître possessif des lieux.
* l’outil est vecteur des scènes de base de la vie. Il ne réfléchit pas. Il agit.
* l’outil ramène une version du monde, pour nous personnellement. La Connaissance Universelle est la somme toujours actualisée des connaissances rapportées par les outils de chacun. Ce n’est pas à la Connaissance Universelle de demander aux outils de chacun de se soumettre à un consensus réducteur.
* l’outil ramène à soi parce que c’est à nous individuellement de gérer notre base logistique de vie.
* l’outil nous équipe de la naissance à la mort pour que nous ne soyons pas nu ni habillé en « prêt-à-vivre » mal coupé pour nous ?
* l’outil façonne notre éducation et protége de l’influence éducatrice extérieure.
* l’outil mesure et maintient la bonne distance que nos devons garder avec autrui et les choses pour rester autonomes en nous-mêmes.
* l’outil fournit à l’esprit ses éléments personnels de réflexion.
* l’outil nous renvoie à nous. Dialogue exclusif et permanent.
* l’outil ne nous mène que sur notre voie. Notre outil est dans l’incapacité physique de mener à la voie d’un autre, ou d’emprunter les recettes d’un autre.
* l’outil laisse à l’esprit la liberté de penser ailleurs, d’aller voir si le près du voisin est plus vert que le nôtre.
* l’outil est le guide compétent et assermenté de notre montagne « moi ».
* l’outil est un large entonnoir qui canalise vers nous tous les fluides du monde. Inutile d’aller boire d’ailleurs des liquides déviés.
* l’outil est un pied à coulisse qui mesure sans serrer la taille de notre tête afin de la remplir efficacement.
* l’outil s’ajoute en effets gigognes à d’autres outils pour former réseau connecté de milliers d’outils phasés sur le monde de la connaissance et de l’action.
* l’outil fait pour nous nous forme et empêche que l’influence nous déforme.
* l’outil, comme un sabre à notre main, nous enjoint à la marche conquérante pour que les domaines de la connaissance et de la jouissance du monde nous soient accessibles et plaisants
***inspirations…ajoutez les vôtres !!!
01O Nous avons chacun à interpréter une partition de la vie. Mais rien n’est écrit à l’avance. Les événements nous distribuent les rôles à l’instant où nous nous trouvons
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02O La Maîtrise n’est pas autre chose qu’une manière de diriger, de montrer l’exemple, d’établir une référence. La vie nous propose une partition personnelle.
03O L’outil n’a pas de capacité à remettre en question sa fonction primaire de servir à un usage donné
040 Les comportements de base en chacun de nous sont regardés et souvent jugés du haut d’une connaissance de l’Universel supposé parfaite pour tous et donc pour chacun.
05O L’individualisme n’est pas un château féodal à défendre mais en une base logistique inviolable où tout homme a son périmètre d’entrée et de sortie sur le monde
06O Au commencement, comment sommes-nous ? Le ventre de la mère est le premier atelier de notre construction. Nous arriverons nu, vierge de toute valeur éducative.
07O L’individu arrive à l’état adulte « éduqué pour les autres » et non pas « éduqué pour lui-même ».
08O Aucune situation, aucune rencontre ne doit nous impressionner au point de nous donner un sentiment d’infériorité. Entretenons une distance de respect à notre égard.
09O Le comportement du corps et le fonctionnement de l’esprit sont une hygiène indispensable que chacun comprend et apprend en prenant conscience de ses besoins.
10O Qui est notre principal interlocuteur dans la vie, avec qui passons-nous le plus de temps ? Nous bien sur ! De nous dépendent les bonnes questions que nous nous posons.
11O Les guides nous indiquent le chemin de tout le monde alors que nous ne sommes fait que pour notre seule voie. Nous sommes dans une stricte commande de nous-même.
12O L’expérience que nous seul pouvons quelque chose pour nous ne nous décourage pas d’aller picorer ailleurs. Défaut de fabrication irréversible de notre humanité ?
13O La nature a voulu autre chose pour nous en nous proposant un espace dont nous sommes le seul guide de ce que nous sommes.. Or nous laissons l’opportunité envahir.
14O Notre voie est assez forte et claire pour recueillir toute notre énergie, notre créativité, sans qu’il soit besoin d’en rajouter sur les turpitudes du monde.
15O La sophistication des prêt-à-vivre sans aucun effort personnel ne peut remplacer la part de soi que réclame notre bonheur. Notre plaisir est ce que nous construisons pour nous.
16O Il faut placer le curseur de notre compétitivité non pas sur les autres mais sur un nous-même bien analysé dans sa meilleure possibilité de performances.
17O Nos compétences, nos projections de désirs, notre volonté font partie d’un réseau de nous-même, seul, que nous devons en permanence identifier et prendre en affection.
18O Il y a foule de prescripteurs de solutions pour leurs contemporains. Ces solutions ne viennent pas de nous et ne peuvent pas aller complètement en nous, sauf par la force.
19O La peur de se connaître est plus forte que le chemin de se connaître pour beaucoup d’entre nous. La culture ambiante fait croire que nous n’en sommes pas capables !
P – OUTILS QUAND TOUT EST FOUTU
Outils êtes-vous là ?
Je n’ai même pas la force de vous demander « Outils, êtes vous là ? »
Cet écrit est déjà de l’invention abstraite et intellectuelle !
Je ne suis rien. Rien qu’une souffrance qui déambule sans pouvoir se débarrasser de ce foutu corps qui fait mal, de ce méchant esprit qui torture.
Même pas le ressort pour en finir avec ce grand corps mort ou en cours d’achèvement que je suis.
Arbre abattu je suis sans m’apercevoir que la hache a coupé le tronc sans cisailler complètement quelques racines éparses. Tristement raccroché à la vie je reste, en respiration artificielle ; en prolongement de vie. Dépourvu d’outils pour couper définitivement ce lien qui me maintient en survie.
Le débranchement total n’a pas eu lieu. Que faire ?
Situation de la vie concrète où rien ne va plus, où aucune solution n’apparaît, où l’on ne sait rien de soi ni des autres, où le désespoir total est notre horizon…que l’on ne peut même pas enlever de notre vue !
Trop infirme de ses outils physiques et intellectuels pour pouvoir mettre le point final à cette vie qui s’accroche.
Trop démuni de forces du corps et de l’esprit pour envisager le moindre effort de se reconstruire.
Entre vie (apparence sociale) et mort (état intérieur) je suis. Paralysé j’y suis. Coincé de toutes parts et aiguillonné par les piques contingentes de la société qui continue autour de moi. Mort vivant.
On ne peut m’en faire plus. D’ailleurs personne même moi n’arrive à me porter le coup de massue final.
Le Présent état est la seule disposition physique et intellectuelle que je puisse constater. Je suis en quelque sorte allongé sans pouvoir en bouger dans ma carcasse corps-esprit.
Hé, hé…allongé…pas si inconfortable que cela !!!
N’étant plus de l’intérêt de quiconque ou de quoique ce soit ce grand corps malade peut encore se porter de l’intérêt…à Lui.
Fut-il le seul, il peut encore se dire : « Moi, Je… » !!!
Moi, qu’est-ce que je fais ? Ne pouvant ni mourir ni construire il me reste la possibilité « d’être » au simple présent.
Les quelques racines – cables-outils – qui me haubanent à la vie demeurent et alimentent en seules vannes encore ouvertes le besoin naturel du corps-esprit agonisant.
Point besoin d’y penser. Tel le tuyau d’une lance à incendie qui se gonfle quand l’eau rejaillit. Le courant revient en moi par violentes saccades. Trop brusques en sont les jets pour en faire fine analyse. La douche froide me suffit. Par pans entiers des visions noires s’éclaircissent. Comme dans une poche gonflable les injections me remplissent les poumons d’abord puis toutes les parties physiques et psychiques adjacentes. Je ne fais rien. Je n’y suis pour rien. Je laisse ma bouée se lover autour de moi. Devenant peu à peu plus légère que l’air des contingentes souffrances autour de moi. Le gilet de sauvetage me hisse au-dessus de l’adversité. Je commence à respirer. A avoir la tête hors de l’eau. Je vois, je flotte, j’évolue, je domine les flots et vois l’horizon. Je redeviens homme.
Qu’ai-je fait sinon que laisser mon corps placide dans son état hébété.
Pour que par fusion avec quelques tuyaux-racines que le destin n’avait pas voulu arracher il reste en inconsciente survie.
Rien d’autre à faire que d’être dans cet état. Attendre aurait déjà été un espoir, sentiment impossible puisqu’en situation de désespoir.
ÊTRE. Les outils de l’Être c’est s’accepter sans volontarisme. C’est se dire que l’on n’y peut rien d’exister ou de ne pas exister. Mais que l’on a aucun pouvoir sur son constat de vie.
ÊTRE demande comme mesure immédiate et constante de ne pas vouloir AVOIR. Rien avoir. Ni biens, ni qualités, ni défauts. Être c’est s’accepter dans son vide. Être n’est pas un état de miracle. Être c’est laisser nos outils naturels agir sans que nous intervenions.
Le souffle de vie interpelle naturellement nos outils par le plus petit lien-racine qui subsiste. Les outils captent, amplifient, vivifient, réirriguent avec douce thérapie le grand corps malade. Point besoin d’y penser car le circuit des canalisations est archi-connu par nos outils. Le dosage et la pression sont sous contrôle. Le niveau remonte. Soudain tout est osmose comme le poisson dans l’eau que nous sommes redevenu.
Qu’avons-nous fait ? RIEN !
Ou plutôt TOUT !
Nous avons laissé agir – définition de la confiance – nos outils fiables puisqu’ils sont les nôtres…
Nous avons laissé faire la compétence de nos outils pour nous ramener dans le lit du fleuve de la vie.
La confiance en nos outils nous auto-guérit par une forme de thérapie où il n’y a pas de contre indication extérieure. Pas de corps exogène. Pas de pensée surnaturelle salvatrice. Pas d’idéologie préconçue du dehors. Pas d’assistance pré-démobilisante.
Juste un laisser-aller de nos corps-esprit pour qu’il convoie en eux le souffle de l’énergie de vie.
Quand tout est foutu…il reste le lien de le constater…et de le laisser ramener en nous ce qu’il veut de la vie.
§ fin !
Fin de chantier provisoire puisque encore en vie. La boîte à outils reste grande ouverte.
Fin du doute en tous cas est le message que nous voulions vous communiquer, puisque vous avez en vous de bons outils qu’il suffit de laisser s’exprimer.
Ils sont là ! Trouvez-les dans la boite !
Le reste n’est que fil de la vie. Du premier au dernier jour. Faites de bonnes rencontres !