Chapitre Action Problème à Résoudre Solution Positive Solution Négative
ABAISSER Faire volontairement changer le niveau de quelq'un, de quelque chose ; ou bien s'agissant de s'abaisser soi même : changer vers le bas notre postion..Doit-on aller vers le bas pour mettre ou se mettre en situation de résolution d'un problème. Les êtres et/ou les choses doivent être au même niveau pour que passe une information ou que s'échange un produit ou un service. L'idéal est le phénomène d'écluse où les eaux coimmuniquent et arrivent à l'horizontalité entre elles pour ne devenir qu'une seule eau. Penser que l'autre, être ou chose, admette son infériorité et laisse diminuer sa grandeur parce que nous lui imposons. Notre force pour abaisser déplace "forcément" un obstacle qui peut nous revenir sous d'autres formes inconnues.
ABANDONNER Une situation nous semble trop difficile. Le besoin nous prend de décider d'arrêter ou de continuer. Pas de pistes claires pour continuer. Mais pas plus de raisons claires pour arrêter. Seule une vision de nous-même dans un miroir imaginaire nous commande de prendre une décision. Arrêter c'est revenir à une situation connue.donc sure ? Analyser rapidement le soi-disant avantage de revenir à une siutation connue. L'est-elle encore ? N'a-t-elle pas changé ? Revoir si le but existe toujours même s'il est difficile à atteindre. Se mettre soi-même en arrière plan du but. Rester au service de l'action si elle demeure bonne à entreprendre Se mettre en avant pour juger des bonnes et des mauvaises raisons. Introduire une notion de confort personnel pour faire ou ne pas faire.
ABASOURDIR Lorsque nous vouons à tout prix convaincre notre parole ou notre action dépasse le poids des mots ou des actes pour devenir comme un nuage écrasant. Lorsque l'autre ou les autres font de même nous sommes "absourdis" au point de devenir mentalement sourd à tout ce qui advient ensuite. En parole et en acte vérifier tout le temps que ce que l'on dit ou fait est compris en connaissance et en sympathie par celui ou celle à qui l'on s'adresse. Ne continuer que si la parole ou l'acte précédent est assimilé. Persister dans une attitude sans en vérifier la compréhension par l'environnement auquel elle est destinée nous rassure d'avoir accompli un rôle ; mais l'autre partie réceptive du travail est nulle
ABATTRE L'action de mettre en bas tous les éléments d'une situation, d'étaler tout ce qui est en notre possession donne l'impression que nous ne cachons plus rien, que tout est à la dispostion des êtres ou des événements extérieurs pour que la situation puisse évoluer. L'acte d'abattre est-il suffisant pour dénouer une situation ? Nous dispense-t-il de devoir en faire plus pour résoudre un problème ? Abattre son jeu est le premier pas dans l'exposé d'un problème vers l'autre mais il n'est qu'un constat des forces encore opposées en présence. La vie ne peut continuer que si nous acceptons que les cartes maintenant connues s'échangent de main à main pour servir à l'autre. Jouer la transparence et la vertu de celui qui montre son jeu le premier pour faire valoir à l'autre partie que lui n'est ni transparent ni courageux.
ABDIQUER Notion de pouvoir que l'on ne veut plus exercer parceque l'on en est fatigué. Soit par une lassitude personnelle, soit par la contestation de ce pouvoir par ceux sur lesquels il s'exerce. Notre pouvoir a-t-il une justification. Par exemple élever nos enfants ? Exiger que nos instructions soient suivies par nos collaborateurs ? La réponse OUI implique de garder le pouvoir précis attendu par enfants ou collaborateurs. Nous ne pouvons abdiquer ce pouvoir Lâcher le pouvoir juste que nous avons accepté d'une situation sociale ou professionnelle remet en cause notre position dans la société. Abdiquer ne peur se concevoir que si l'on se rédéfinit une nouvelle situation.
ABÊTIR Rendre bête au sens animalier ne serait pas si grave tant les animaux ont leur charme dans l'environnement strict du règne animal qui est le leur. La mutation impossible est pourtant tentée lorsque l'on utilise envers l'autre des moyens réservés d'habitude à notre comportement avec les animaux. Il n'y pas de solution positive Avoir une confusion des situations et des autres en particulier pour croire qu'ils puissent être manipulés sans réagir. Et pire, faire en sorte de prévenir leurs réactions pourqu'ils n'aient plus envie de réagir
ABHORRER Avoir en horreur quelque chose n'a pas à se justifier. L'horreur est une réaction épidermique qui ne se commande pas. Aussi instantanée soit-elle la réaction à l'horreur ne peut être impulsive .Nous devons en quelque sorte constitué notre petit musée des horreurs, notre inventaire de l'inadmissible. L'incompris qui nous effraie d'abord mérite que nous l'analysions avant que de le décréter définitivement horrible Décréter sans réfléchir que nous abhorrons alors que nous n'avons pas saisi complétement une situation. Nous passons à côté de l'analyse. Nous nous radiclisons dans une attitude de fermeture au monde.
ABIMER Ce qui existe peut le demeurer dans l'état nécessaire à sa survie. Changer volontairement l'état d'un être ou d'une chose est une incursion dans un existant. Il n'y pas de solution positive Se servir de l'existant pour imprimer son action est un acte d'emprunt ou de vol. L'énergie exercée pour abîmer ne peut se régénrer que dans d'autres actes d'abîmements puisque jamais elle ne peut jouir de cu'elle ne crée pas.
ABONDER Lorsque l'on rajoute nos arguments à ceux de celui ou celle qui vient de parler nous sommes un peu ambigu ! Soit nous avons les mêmes arguments et cela suffit. Soit nous en avons de nouveaux qui tranforment quand même la compréhension du tout. Dire ou faire quelque chose en plus doit se limiter à l'apport concret d'une pierre en haut de mur que l'on a pas l'intention de transfromer. L'œuvre doit demeurer clairement la poropriété du premier constructeur. Notre contribution lui est un don définitif anonyme. L'utilisation du travail précédent pour placer notre touche est surtout incorrect vis-à-vis de nous-mêmes. Nous finisssons par croire que nous avons fait alors que nous ne nous sommes que accrochés à un mouvement indépendant de nous.
ABOUTIR Voir le bout des choses comme si on tenait enfin l'autre bout de la ficelle ; avec cette conviction naive que l'aboutissement obtenu est le dernier ; qu'après, tout sera résolu. Quand on a abouti on ne pense pas à devoir recommencer autre chose immédiatement. On semble être arrivé à la fin. La fin de quoi ? On jouit d'avoir terminé quelque chose, d'être allé jusqu'au bout : un repos bien mérité. Puis immédiatement prendre conscience que ce bout atteint devient le nouveau point où nous sommes, dont nous devrons repartir, pour à partir de là aboutir à nouveau Abouti est un vrai "participe passé" puisque notre participation y est passée. Nous nous croyons abouti alors que nous restons vivant à devoir participer. Le refus de continuer nous enlèvera tout le bienfait de l'aboutissement précédent
ABREGER C'est un acte délibéré pour réduire le temps.En a-t-on le droit ? Est-ce matériellement possible. L'aide que nous pouvons fournir pour raccourcir une situation est la bienvenue si nous laissons malgrè tout cette situation se résoudre au final toute seule.Informer et assister ceux qui nous demandent soutien mais ne pas aller au-delà de ce qui devient l'acte de l'autre Juger à la place de l'autre qu'il vaut mieux pour elle ou pour lui ne pas vivre une expérience qui ne concerne que la personne. Prendre une position partielle sans connaître l'intégralité.
ABREUVER Faire boire mais faire faire au-delà de ce que l'autre peut recevoir, assumer, assimiler Considérer le but et pas seulement notre désir de faire fut-il de bien faire. Savoir s'arrêter à tant avant que nos actes n'aient plus d'effet. Persuadé de notre bonne parole ou de notre bonne volonté continuer sans se demander où vont nos actes. Croire que parce que nous voulons bien faire il y aura forcément du répondant !
ABRITER Acte majeur du rapport social puisqu'il veut dire que l'un donne à l'autre l'usage et le confort nécessaire à exister. Qu'il s'agisse d'un partage de lieu ou de moyens ou qu'il s'agisse d'un prêt ou d'un don c'est l'occasion de donner ou de redonner à l'autre un réconfort et une dignité tant moral que physique Abriter dans le seul souci que l'autre puisse disposer de moyens dont il manque passagèrement ou définitivement. Partager nos moyens dans un souci que l'autre comprenne la mise en commun Faire peser sur celui que l'on abrite un jugement sur sa situation. Solliciter de sa part un remerciement ou une admiration pour notre charité à l'aider.
ABROGER Rendre nul en utilsant une loi. Nous avons le droit de disposer de textes de référence incontestable pour mettre fin à une situation. Suggérer ou faire un texte que l'on impose afin que tout le monde l'accepte parce qu'il serait un texte indiscutable.
ABRUTIR Rendre quelqu'un brut. Transformé littéralement contre le grè de la personne. Il n'y pas de solution positive. Aucun état de brute n'est épanouissant. S'abrutir d'action, de pensées irréfléchies dans l'espoir d'être emmené dans un état inconnu mais en tous cas différent de celui que nous voulons fuir à tous prix
ABSORBER Se rendre propriétaire d'une situation qui nous était extérieure On devient mécaniquement autre lorsque l'on prend en nous un élément qui au départ nous était étranger. Notre rapport de force nous fait garder le commandement d'une situation néanmoins transformée et qui nous a également transformé. Se condérer comme un ogre capable d'avaler parce qu'il est mécaniquement le plus fort. Ignorer la consistance et la résistance de toute substance qui nous est extérieur.
ABSOUDRE Enlever une accusation que l'on portait sur quelque chose, sur quelq'un. A priori parce que l'on a connaissance d'un nouvel élément permettant d'avoir un nouveau point de vue. Ou bien parce que le temps apaise, cicatrise et en tous cas transforme ce que nous pensions. L'absolution est le résultat d'un processus reconnaissable qui nous a fait passer d'une situation de connaissance d'origine à une nouvelle situation parfaitement identifié. C'est en pleine connaissance de cause que nous révisons le jugement et enlevons l'accusation. Se sentit acculer à devoir changer alors que sur le fond notre jugement n'a pas bougé. L'accusation sera retiré mais nous continuerons à désigner moralement le coupable.
ABSTRAIRE Il y de l'abstraction dans l'air c'est-à-dire une notion qui ne s'applique qu'à des relations, pas à des objets ou des personnes concrètes. Se placer hors de la réalité des êtres ou des choses permet de mesurer notre esprit sans faire de mal à personne. On devrait essayer plus souvent mais on croit que çà ne sert à rien Le mauvais usage abstrait c'est à dire met de côté ou à part une personne ou une objet comme s'il n'existait pas. Nous risquons de lles oublier et de les voir réapparaître là où ne les attendons vraiment pas.
ABUSER Au-delà ; donc hors de portée et de contrôle. C'est pourtant tentant de continuer l'usage de ce qui va bien. Pourquoi se priver alors qu'aucun signe n'annonce d'effet contraire au bien que nous ressentons. L'idéal serait de voir le moment où l'effet ne donne plus le même bien mais pas encore le mal. User de tout le possible suppose de connaître le rythlme exact où nous vivons. Ce n'est pas impossible si nous savons avoir des détecteurs fiables de ce qui ne nous va ou ne nous va pas. Un espèce de baromètre interne capable de nous prévenir immédiatement Continuer une situation au-delà de l'usage connu, par simple attitude de braver la convention ou l'interdit. Croire que la pratique de l'abus est une marque de singularité qui serait une valeur définitivement reconnue.
ACCABLER Faire porter une charge désagréable à quelqu'un, à tort ou raison. Avec une volonté que cette charge pèse physiquement au point que l'accablé en ressente une diminution de son être Est-ce bien utile ? Délimiter clairement la charge et celui ou celle qui doit la porter. Faire en sorte qu'ils n'en puissent s'y soustraire parce que ce n'est qu'un retour mécanique de ce qu'ils ont commis. Appliquer le mécanisme sans impliquer notre jugement. Aller au-delà de la mise en place de la réparation en y ajoutant un effet de punition dont nous tirons une jouissance spectatrice.
ACCAPARER Ce prendre pour soi au-delà du besoin personnel s'apprécie à plusieurs niveaux. Toute la chaîne des activités humaines est concernée par cette notion de trop, de plus que nécessaire. Ne devons-nous prendre que le nécessaire et laisser en jachère ce qui est pourtant encore disponible Le nécessaire ne suffit pas à fixer les limites de l'action. L'homme veut aller au-delà et il le peut et doit dès lors qu'il ne prive pas l'autre.Il peut projeter et préparer l'avenir en acquérant légalement ce qui est disponible Organiser un rapport de force inégal avec l'autre de façon à posséder ce que que l'autre ne pourra pas posséder
ACCEDER On arrive quelque part. On désire et on finit par obtenir. Un palier est atteint. Un état de contententement. On accède soi-même ou on peut faire accéder quelqu'un, comme une grâce qu'on lui accorde Progresser vers un but et y parvenir enfin est exaltant parcequ'il faut stratégie, patience et effort. Il n'y a que son propre investissement physique et psychique qui puisse donner le véritable accès . Personne d'autre que nous peut ouvrir notre porte Aller vers un but nonchalamment en espérant qu'ilt tombera de lui-même comme un fruit mur, sans que nous n'ayons à nous frayer notre propre chemin.
ACELERER Aller plus viteque notre ryhme initial. Imprégner un acte en cours par une volonté personnelle d'en augmenter le mouvement. Quelles choses de la vie peut-on faire bouger plus vite ? Passer plus rapidement signifie que nous atteindrons plus vite mais que nous vivrons moins l'expérience. Choisir les expériences qui peuvent être raccourcies et celles qui doivent être totalement vécues.L'accouchement 9 mois après la fécondation ! Substituer le but à la manière de l'atteindre. La vitesse ne peut remplacer l'objectif. Le mouvement et son ryhme ne peuvent fixer l'inidividu.
ACCENTUER Mettre plus de voix au sens de parler plus fort fait partie d'une attitude théatrale pour préciser à un moment de notre discours ce que nous voulons surtout dire. Le choix de parler est précédé d'une nécessité de vouloir émettre et partager une idée. Le ressenti de la pensée trouve une attitude et une expression intérieure qui se dégagent vers l'extérieur de notre personnalité au point tel qu'elles n'ont pas besoin d'accent particulier. L'imrovisation pour la simple envie de s'exprimer veut capter l'attention en construisant artificiellement des points d'écoute
ACCEPTER Recevoir volontairement ; pas contre notre gré.Pourquoi alors parler d'être forcé à accepter Le choix préalable de que nous pouvons et de ce que nous voulons évite les confrontations avec des propositions non désirables S'informer n'est pas encore choisir.Le choix fait est la seule chose dont nous devons volontairement commencer le travail pour qu'il se réalise Obligé d' accepter tout ou poartiec'est remettre ses choix de vie dans les mains de ceux qui donnent de grè ou de force. Quelque soit les intentions des donateurs l'acte d'accepter demeure une soumission.
ACCIDENTER Ce qui est accidenté n'est plus dans un état normal. L'imprévu caractérise l'accident sauf que l'imprévoyance peur devenir un style de vie reconnu dont découlent des accidents connus par avance. Il n'y pas de solution positive. Aucun être ou objet n'a besoin qu'on "l'accidente" Je ne peux volontairement accidenter mais il subit la conduite de l'autre qui l'accidente. A son tour JE accidente inconsciemment, parce qu'il omet la précaution de reconnaitre les obstacles prévisibles qu'il pourrait rencontrer
ACCOMPAGNER Le bout de chemin que l'on fait avec quelqu'un, avec quelque chose est un moment de l'espace temps où nous sommes à l'unisson avec un extérieur à nous. Plus grandisoe qu'il n'y parait cette expérience de nous totalement intérieur avec un autre totalement extérieur est physiquement une prouesse. Se joindre et fusionner un but avec ce qui nous est extérieur nous détache de notre monolitisme pour nous faire entrer dans une véritable aventure à deux ou plusieurs. La décision d'accompagner suppose l'accord de l'autre de nous accompagner lui aussi. Conduire quelqu'un n'est pas encore et ne sera jamais l'accompagner. Une vision pure de vouloir et pouvoir partager est nécessaire pour que l'accompagnement s'accomplisse, pour que l'autre puisse aussi dire qu'il nous accompagne
ACCOMPLIR Aller vers un but dont on sait qu'il a une fin accessible donne à l'avance le plaisir du résultat. Il faut accepter qu'il y ait d'autres buts et donc même distance à parcourir entre le début et la fin pour l'atteindre.Accompli n'est pas fini. Pour voir un nouveau but il faut accopmlir celui qui est dans notre domaine d'action au présent. L'accomplissement doit nous aveugler au point de nous absorber comme si il était le premier et le dernier chantier que nous devrions accomplir. S'arrêter à ce que nous venons d'accomplir comme si il était en notre mouvoir d'arrêter le moment de la vie. La mission accomplie n'est que la fin d'une expérience qui n'existe plus alors que nous devons continuer à exister.
ACORDER La mise ensemble de deux ou plusieurs entités pour qu'elles puissent s'additionner et faire ce qui leur serait impossible séparément. La belle occasion ! La connaissance préalable des particularités de chacun permet d'évaluer les particules qui en sont fixes et celles qui en sont mobiles et donc susceptibles de se rapprocher. Aller vers l'autre, être, chose ou expérience, dans une connaissance de ce que l'on sait adaptable en nous. Il nous faut mécniquement savoir trouver en nous les points d'ancrage dans lesquels les éléments mobiles de l'autre vont pouvoir s'accrocher harmonieusement. Fixer soi-même les règles de ce que l'autre, être, chose ou expérience devra adapter pour s'entendre avec nous. Nos concessions sont inaptes si elles ne sont pas mécaniquement en phase avec les rouages adaptés de l'autre.
ACCOSTER Figure maritime et autoritaire pour choisir l'endroit ou l'être dont on veut se rapprocher. Tentation de dire non et de ne pas trouver de raison positive d'accoster ; sauf que les rapprochements ne sont pas que le fait du hasard et viennent souvent d'une envie d'entreprendre, de hêler l'inconu, d'accoster le nouveau rivage ou riverain. Le ressenti de puissance provoque l'inertie naturelle pour accoster ce qui se trouve autour de nous. Notre présence suffirait à justifier que les autres nous acceptent.
ACCOUCHER Expérience féminine empruntée par le commun des mortels pour signifier ce qui est long et pénible à venir. En oubliant que ce qui est beau prend du temps à se concevoir ; et que l'attenteplaisante ou déplaisante fait partie intégrante de ce qui arrive Au masculin, et même pour une femme lorsu'il ne s'agit pas d'un bébé, la progression d'une idée par le projet vers la réalisation est un véritable voyage fait de découvertes et de sensations. C'est une "sortie de soi" dont personne ne nous enlève le spectacle. La précipation vers le but final ôte le plasir de l'attente et le travail modificateur de soi que procure le voyage en nous d'un projet. Je peux accompagner, je ne peux pas changer ou dominer le ryhme de qui s'accouche.
ACCOUPLER Le couple se découvre mais ne se décide pas. L'acte d'autorité pour mettre deux choses ou deux êtres ensemble peut partir d'une intention juste de réunir ; de tenter de réunir. Ce qui se passe ensuite pour qu'il y ait couple ne dépend pas d'une volonté La décision unilatérale de mettre ensemble, voire de se mettre soi-même avec quelque chose ou quelqu'un, contraint un obstacle qui a et gardera sa liberté.
ACCOUTUMER Prendre ou faire prendre à soi-même ou à d'autres des habitudes. Rien de bien méchant pour autant que le pli soit utile aux rapports sociaux Proposer une manière de faire répétitive pour l'exercice d'un acte habiutel facilite la reconnaissance entre les êtres. Le confort qui se dégage d'une habitude permet d'aller tout de suite dans un cœur de sujet. Rendre docile autrui en lui proposant des signes de reconnaissance qui l'enfermeraont dans une étiquette sociale inamovile. L'habitude qui empêche de penser, d'évoluer.
ACCROCHER Le point qui fait jonction, le crochet, vaut tous les autres aspects négatifs que 'lon trouvera dans l'affrontement des éléments qui se heurtent, qui s'accrochent La volonté de placer ou de déplacer, un élément pour l'accrocher quelque part atteste d'un désir de mise en visibilité et de partage. Le choix de ce que l'on accroche doit anticiper ce que l'autre peut acceper sans être interpellé par un spectacle effectué contre son gré. La notion de crohet et de croc qui blessent amène à vouloir suspendre au vu de tous des choix personnels que l'on croit pouvoir rendre visibles simplement parce qu'on les a accrochées.
ACCUEILLIR Comme un fauteuil qui tend les bras pour suggérer que nous nous asseyons, que nous nous reposions dans notre entier : il n'y a pas de demi mesure ; le résultat est une position de totale ouverture à celui qui vient La déterlmination est enclenchée dès la première syllable de ce verbe qui va vers l'autre -être ou situation - et lui dit je te cueille, je cueille en toi la fleur pour qu'elle s'épanouisse et pour qu'elle m'embellisse. Cueillir en coupant les ailes, en choississant de ce que l'on veut de l'autre et en renvoyant ce que l'on ne veut pas. On accueille pas, on sélctionne.
ACCUMULER Il devient abstrait de cumuler au-delà de son besoin. L'acte précède la nécessité. Soit il s'agit d'un un métier constitant à anticiper une offre. Soit c'est un exercice déviant. Il n'y a pas de position positive mais force est de constater l'usage courant des hommes à vouloir capitaliser ; ce qui est une forme de cumul au-delà du besoin. Propre de l'homme de se surpasser, ce qui est bien, avec des éléments matériels, faute de mieux peut-être. Que le cumul en soi devienne la référence de notre capacité. Que s'en dégage une vanité d'être capable d'avoir au lieu de se fixer le but d'être
ACCUSER L'acte est très fort puisqu'il consiste à désigner un élément qui nous est extérieur comme l'auteur, le coupable d'un fait. C'est la renommée de l'accusateur qui donne toute sa portée à l'accusation. Son attestation en tant que personne reconnue est plus efficace que le détail de son argumentation. Le déplacement d'un argument vers une cible précise doit être absolument précédé d'une analyse implacable de la vérité des faits que nous allons avancer. En s'interrogeant de surcroit sur l'utilité finale de désigner le coupable. Déplacer son analyse insuffisante des faits vers une cible commode pour encaisser les coups. Les faits ne sont pas éclaircis et nous nous habituons à désigner plutôt qu'à résoudre ce qui de toutes façons reviendra un jour.
ACHETER La prise de possession par un moyen d'échange reconnu assure aux membres d'une communauté la possibilité de l'échange, bein au-delà de leur capacité ou de leur localisation. La satisfaction d'un besoin ou d'une envie crée le moteur incitant l'autre à nous proposer son savoir faire. Envvie-Besoin face à Savoir Faire est une équation d'égalité. La sophistaction des moyens de payer cet échange ne doit pas la compliquer. L'acte d'achat comme une boulimie en privilégiant la somme sur le contenu. Le besoin et l'envie qui ne débouchent pas sur un produit mais sur une économie du moins cher n'est pas concrèt et ne nous correspond pas
ACHEVER Le devoir de terminer laisse un parfum d'amertume. Soit on y est forcé, soit on subit mais rarement on ne décide soit-même. Pourquoi cette subtilité pour quelque chose où l'on semble ne pas avoir de prise. Mettre fin à quelque chose requiert une analyse juste et une détermination pour aller jusqu'au bout. Une distinction claire entre les sentiments et la nécessité doit nous éclairer pour savoir ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons. Une expérience mécanique du comportement conduit à terminer quelque chose simplement parce qu'elle ne serait pas finie. On ne sait pas ainsi qui on achève et encore moins pourquoi.
ACQUERIR Devenir propriétaire représente une accession à un nouvel état. Il n'y a pas que la possession qui change. Celui qui acquiert change aussi puisqu'il est désormais muni de quelque chose qu'il n'avait pas avant. L'accession vise un but de nouvelle possession, par un processus incluant une mise en œuvre personnelle. Ce que l'on obtient et la manière d'y parvenir agit sur notre expérience. Ce que l'on acquiert ne reste pas à côté de nous : l'acquisition devient partie de notre parcours. Prendre en position de force puis laisser sur le côté est une simplification unilatérale du rapport des choses et des êtres. Jamais nous ne sommes définitivement possesseur de ce qui nous est extérieur.
ACQUITER La fin d'un processus à l'issue duquel on prononce qu'un échange a eu lieu. Que cet échange a valeur définitive de résolution qui séparait jusque là les deux parties. Donner le poids de sa pensée pour que se termine un processus est un acte que seul un être humain réfléchi peut accomplir. A l'objectivité des faits que l'on ne conteste plus on ajoute la dimension unique d'en arrêter toutes les conséquences. L'acquitement n'oblige pas à l'oubli mais il interdit l'arrière pensée qui se réserverait de ressortir les faits et de les utiliser à nouveau.
ACTUALISER Peut-on changer l'actualité des faits ? Il doit s'agir de mettre en avant tel fait par rapport à tel autre. Car personne n'a le pouvoir d'inventer ! Mettre en avant a pour conséquence de devoir mettre en arrière. La conscience que l'espace temps ou l'attention d'autrui est un segment limité nous donne la responsabilité de ce que nous lui disons ou nous lui cachons. Privilégier son angle de vue et le mettre en scène de façon partiale nécessite de devoir rester toujours dans ce parcours du tronqué ou du faux.
ADDITIONNER L'opération de ce que l'on met côte à côte et qui devient autre.Mais pas par n'importe quel coup de baguette magique. 2 reste 2 à côté d'un autre 2 restant 2 lui aussi tant qu'une volonté ne vienne pas les mettre l'une sur l'autre pour les faire devenir 4 La détection d'élements qui pourraient aller ensemble est le premier pas. S'ils tiennent côte à côte on peut essayer de les réunir en une masse nouvelle. Il faut ensuite consolider leur réunion. Enfin seulement il y addition. Mettre ensemble les élements sans réfléchir puis les laisser se débrouiller est un coup de dé dont le résultat peut être aussi bien une soustraction de l'un par rapport à l'autre, leur annulation, et éventuellement leur addition.
ADHERER Se mettre avec quelqu'un, avec une cause ; envers qui on met son corps et son esprit ; dont on fait désormais partie ; dont on ne peut être séparé. Aller vers un objectif pour s'y fondre parait inhumain car il existe toujours une différence de substance entre deux éléments qui décident de se coller l'un à l'autre. La véritable adhésion ne peut être que parfaite. Peut-elle concrétement exister. Il faut se demander avant de vouloir adhérer La carte d'adhésion fournit l'étiquette qui vaut d'être recensé comme faisant partie d'un mouvement. Où et comment cette mouvance entrainante entraine-t-elle ? Le but est rarement inscrit sur la carte.
ADMINISTRER Poser et appliquer les bases d'une gestion dont les régles et les effets sont reconnues de tous. La qualité reconnue à l'acte d'administrer vaut le respect mais aussi l'exigence de ceux à qui les régles sont promises d'être correctement appliquées. Faire vivre les règles parce qu'elles permettent la libre circulation des êtres et des idées. Le retranchement derrière la régle acquise fige l'administration dans un rôle de gardien pour que rien ne s'échappe et par conséquent ne puisse vivre.
ADMETTRE C'est dur d'accepter que quelque chose se mette dans notre univers de pensée ou d'action. Il s'agit bien d'un élément extérieur qui vient se plaquer sur notre intérieur en nous demandant de surcr Prendre avec soi la nouvelle idée avec un sentiment de non retour. Ce que nous devenobns en admettant nous fait autre et nous il n'y a plus de distinction entre ce que nous étions et ce que nous venons d'admettre Utiliser le processus d'admettre en séparant la pensée de nos actes. Laisser ce qui nous admettons comme une parenthèse à un nous-même qui ne voudrait npas se laisser totalement convaincre.
ADMIRER La visuation de ce que nous aimons avec une tentative de vouloir s'en rapprocher. La distance reste impossible à franchir entre l'admirateur et l'objet de son admiration. L'irréalité matérielle de cette séparation constitue justement l'intensité que l'on met malgrè tout pour tenter de se rapprocher de l'inaccessible. Ne peut s'admirer que ce qui est différent et distant de nous. L'admiration est le contraire de l'appropriation.La position humaine consistant à toutjours pouvoir regarder ce qui nous est extérieur entretient l'exercice de nos facultés de connaissance du monde et notre vigilance. Le désir de voir toujours d'encore plus près les objets de nos désirs nous mène dans un abandon de nos moyens pour les distinguer. Ils nous absorbent. Nous n'existons plus.
ADPOTER Prendre avec soi ce qui a besoin de nous ou ce dont nous avons besoin en connaissance de la différence qui demeurera entre nous et ce qui veint à nous. Un désir et un besoin sincère sont l'indispensable critère pour prendre à l'extérieur ce que nous n'avons pas. L'adoption nous rend l'équipier partenaire qui devra toujours veiller à ce que ce qui vient à nous continue à vivre pour elle-même même si c'est grâce à nous. Prendre et refermer derrière soi ne peut réussir à transformer complètement ce que nous accaparons. Il faut laisser de la vie aux idées, êtres ou faits que nous laissons entrer en nous.
ADORER Ce genre de mot dans l'usage courant ne peut avoir de portée concrète. La fusion requisesuppose un abandon de nos libres facultés Le langage transfrome les sens littéraires pour justifier quand même la beauté d'aimer très fort quelque chose. Dans le fait d'adorer le sujet JE de "j'adore" peut rester plus prépondérant que son verbe et devenir un état d'extrême jouissance d'un être ou d'un objet. L'abandon des sens sous la forme d'un culte dévoué arrête l'expérience humaine de la liberté.
ADOUCIR La finalité vers ce qui est doux mérite toutes les attentions. Il ne devrait pas avoir de limites aux considérations sur la douceur. C'est un état qui ne fait que du bien à ceux qui s'y frottent. Les comportements pour rendre doux se caractérisent par des moyens non violents. De multiples cas de la vie peuvent être essayés par un tel parcours de douceur sans que leur résultat concret n'en soit changé. La douceur est un toucher qui ne modifie pas la consistance Le geste qui modifie la rugeur d'une situation en sachant que la substance en sera finalement changée ne respecte pas son environnement. La superficialité douce obtenue a éraillée le contenu tout en maintenant les apparences
ADRESSER Le parcours vers quelque chose ou quelqu'un est un trajet mécanique dans lequel n'entre aucune subjectivité. L'important concerne la précision des données et des moyens pour que l'objet du transport arrive en bon état et à bon port. Travail de précision préparatoire pour ce que nous voulons envoyer comme objet, comme message, soit dégagé d'asperités qui les rendrait incompréhensible par le destinataire. Humilité de départ pour épanouissment à l'arrivée. Le doute et la crainte que la chose adressée ne soit pas réceptionnée et comprise proviennent d'un travail insuffisant. Le message doit partir clair pour arriver clair.
ABSORBER La densité d'une matière qui éponge en quelque sorte l'autre matière avec laquelle elle est en contact. Y-a-t-il fusion, complément, addition ? Le mouvement de la matière ou de la situation vers soi est le sens gravitationnel inévitable mais qui n'achève pas définitivement cette matière. La chose absorbée se fédère avec les autres forces existantes et les vitalisent par effet de nouveauté. L'addition physique d'un corps à un autre corps - ou d'une idée à une autre idée - produit un effet de boulimie si une intelligence interne n'essaye pas de faire vivre ensemble les nouveaux cohabitants.
AFFAIBLIR La volonté d'enlever des éléments structurants ne peut se concevoir que dans un rapport de force connu des deux parties Il n'y a pas de position positive, même pratiquée avec précaution, modération etc… L'acte d'affaiblir se rerourne contre son acteru-auteur qui par ce choix de moyens se donne une facilité ponctuelle qui ne reproduira plus en rapports humains normaux.
AFAMER Un sens littéral de faim qui n'est pas acceptable puisque le préfixe "a" de l'action veut dire que l'on procède volontairement à la faim de quelqu'un. Réllement pas de situation positive en tant qu'action ; mais une réelle obligation d'en empêcher l'exercice. Quelque soit les arguments expliqués la mise en état de faim de ceux que l'on croisent est un comportement qui met son auteur en dessous de la condition humaine. Faire semblant ou se mettre en situation d'aveuglement pour ne pas voir la faim autour de soi et donc ne rien faire pour l'en empêche.
AFFICHER Une démonstration de posture qui permet de montrer dans une forme de propagande sans pour autant être obligé de croire. Le jeu des signes de la vie nécessite que nous manifestions des soutiens, des enthousiastes de portée limitée à créer une ambiance. Ce n'est point mentir que de montrer une façade agréable susceptible de créer de la communication entre les êtres. Présenter de soi une vitrine délibérément contraire à ce qu'est l'intérieur de nous- même. Tromperie sur les autres et risque de s'habituer soi-même à l'image émise fausse qui peut nous faire devenir faux.
AFFIRMER Le degrè de fermeté que l'on veut atteindre en utilisant une posture volontariste utilise des moyens en ligne droite où le détail des contre arguments n'a plus de place. Mouvement nécessaire parfois mais qui demande une grande sureté d'analyse préalable de la netteté et de la pérennité des arguments Lorsque les faits ou les arguments s'échangent en dispersion d'énergie et sans capacité de devenir réflexion puis action l'affirmation permet de créer un point d'appui consensuel. L'important est de créer un accord aussi minime pour que s'enclenche une dynamique de l'action. Privilégier le ton de l'affirmation qui donne ponctuellement à son auteur une sature de chef, au détriment du fond dont on bacle les arguments. Se dégage un faux pouvoir dont nous oublions vite qu'il s'est bâti sur une tromperie de notre auditoire.
AFFRANCHIR Un acte en voie de perte de signification mais non d'usage puisque les droits de l'homme le dispensent désormais de la grâce de se faire éventuellement affranchir.Pourtant le mot garde une noblesse embellisant celui qui sait parce qu'on lui a donné les moyens. La cause pour rendre libre n'est pas terminée tant que certains de nos contemorains se sentiront encore en situation de moins de droit qu'un autre.Le franchissement vers cet état de droit est la base pour l'exercide ensuite de la vie qui reste une émulation entre les hommes. Le droit donné à "franchir" la ligne séparant un état de dépendance à un état d'indépendance qui promet l'égalité des réussites .L'affranchissement permet de réussir mais ne le garantit pas.
AFFRONTER Monter au front ou se mettre face à face demande du courgage et une préparation de ses moyens pour être en mesure de tenir arguments ou positions en regard de ceux qui sont en face de nous. S'investir de moyens et de courage pour comprendre puis résoudre une situation n'est pas obligé de prendre l'allure d'un combat contre quelque chose ou quelqu'un. L'occupation physique et intellectuelle de tous les interstices des circonstances est une approche frontale L'ajout obligatoire d'un adversaire à affronter pervertit la démarche principale d'être compétent et prêt devant une situation. L'affrontement contre crée une adversité accessoire au détriment du seul terrain de fond et de fond.
AGACER Une irritation de l'ordre de ce qui gratte sans que l'on puisse y trouver une origine. L'indétermination de la cause rend la réaction désordonnée et inefficace. Ne peut se comprendre positiviement que dans le cadre d'un jeu social dont l'autre doit saisir le sens et les limites. Le paroxysme des agasements peut révéler nos traits profnds de caractère utiles à connaitre dans toutes les situations de la vie. L'attitude sciemment voulue et appliquée nous rentre dans un jeu pervers dont la jouissance est le malheur de l'autre.
AGIR Décide-t-on d'agir ou est-on naturellement action puisque nous vivons. Il y a une forme de commandement d'agir comme si il étatit requis de nous une démabulation agitatoire qui serait signe visuel de notre existence. Agir "calmement" a-t-on de tempérer tant une notion de vitesse et de force auréole ce verbe. Alors que agir a une fonction de faire et d'aller dans un but que nous devons déterlminer et désirer pour entreprendre une démarche vers lui. Bouger, se bouger dans le sens d'un mouvement sans but ne donne qu'une impression. Vers les autres, pour soi, c'est un voyage non préparé vers nulle part.
AGRANDIR Un acte de construction qui se conçoit avec une réalité de matériaux. L'extension du domaine initial est la continuation d'un projet dont le temps confirme qu'il peut grandir. L'apport subtil de matériaux à un élément augmente les possibilités de l'existant de départ. Il n'y a pas de modification de contenu pas plus qu'il n'y a interférence dans le projet qui continue littéralement à se projeter dans l'espace et dans le temps, avec notre aide. La modiification, la déviation ou la réparation d'un élément ou d'un être par notre volonté bonne mais non subtile peuvent augmenter l'espace ou le fonctionnement ; mais avec la conséquence de changer le projet
AGREER L'agréable n'est pas loin en même temps que la convention d'accepter donne un caractère hautain à celui qui daigne bien "agréer" Se mettre en phase avec l'autre, chose ou être, est un acte pour bien aller ensemble. Un agréable se dégage si se reconnait mutuellement ce qui nous entoure.La manifestation sociale de cette reconaissance est un agréement vis à vis de l'autre Donner à l'autre une formulation d'acceptation alors que nous laissons le fond de notre pensés et de nos actes invisibles et insondables -
AGRESSER L'acte est involontaire souvent. Sa réalité dépend de la vulnérabilité et de la conception du vivre ensemble de celui ou celle qui se dit agressé. La brutalité et le caractère nuisible ne permettent aucune utilisation positive. Le manque de précaution et de sensibilité sociale vis-à-vis de la narure de notre entourage quelqu'il soit donnent à nos actes une suite de violences que nous n'avons pas voulues mais qui exsitent désormais.
AIDER Acte par excellence d'un agir qui n'est pas pour soi mais pur les autres. Il doit y avoir un ressort de pensée vers l'autre pour vouloir ainsi sortir de nous une énergie. La sortie de soi que représente l'acte d'aider est une libération de notre comportement de survie. Le dégagement des raisons compassionnelles ou de retour que nous en attendrions donne à l'aide une valeur universelle de soleil qui va éclairer, réchauffer, donner la vie. Le regard qui accompagne l'aide altère la chose ou l'être aidé. Seules les revitalisants du contenu de notre aide à une valeur énérgisante. La souci de forme en modifie le fond.
AIGUISER La pointe obtenue intéresse notre souci de beau et d'efficace. A condition de ne pas exacerber la matière au-delà de sa résistance La vision de l'objet pointu dégage une vision esthétique. Notre geste déterminé s'accompagne d'une douceur pour ne pas franchir le point de rupture qui devient un état d'émoussment et de déception. Parce que nous aurons trop voulu. Pointer l'objet comme s'il nous appartiendrait toujours crée une déviation de notre acte. Oublier du pourquoi de que l'oon aiguise abandon avec le bel objet aiguisé, pour la seule jouissance de l'aiguiseur qui n'en a plus d'usage.
AIMER Sublime activité qui arrête les autres sens, qui pétrifie l'auteur de l'acte d'aime Aimer c'est donner du bon à quelqu'un en même temps que c'est se départir d'une charge de soi qui pour autant ne va pas nous manquer. Le fait de recevoir le retour de cet amour n'a rien à voir ici. Aimer nous déleste d'un bon dont l'absence en nous devient une richesse La projection de nos sentiments d'amour vers un autre en y imposant son empreinte est une promenade sous surveillance quelqu'uen soit le plasir affectif ou matériel. Le don d'aimer ne supporte aucune condition suspensive.
AJOUTER Mettre en plus à ce qui existe déjà permet d'enrichir, de transformer, de participer L'ajout a une signification de quantité intrinséquement visible et utile à l'objet précédent. Notre formulation la plus mesurée au sens mécanique de mettre en plus garantit qu'il y a véritablement valeur ajoutée. Le poids personnel de celui qui ajoute diminue l'effet voulu sur l'objet. La provenance interpelle sur les intentions au lieu d'analyser les bienfaits du contenu de l'ajout.
ALLIMENTER Geste grand dans sa simplicité d'aider à ce que moins capable que soi puisse accèder à une nourriture. La posture doit se contenter d'être mécaniquement efficace pour que les nourritures accèdent avec facilité aux capacités digestives de l'élément à nourrir. La penséeest dégagée de la causalité et se concentre sur le bon circuit de l'aliment vers le receveur. L'intention d'orienter l'alimentation dénature le geste et l'efficacité. Penser à la place du receveur déforme la nature du besoin et les moyens de le remplir.
ALLER Déplacement oh coimbien naturel et fréquent qui transcende le fait physique de se déplacer et devient la démarche spirituelle instinctive du "je vais". Où, comment ? Mais il faut y aller. L'impossibilité de rester en place nous propulse dans un aller quelque part obligé. La rapidité des exécutions de réflexe nous fait partir vers des buts que nous ne connaissons pas encore. Le oui au fait d'aller est dèjà un acquiessement qui va éclairer l'inévitable destination. Avec nos pieds trop liés les forces du mouvement nous secouent sans nous laisser l'opportunité de synchroniser notre ryhme latent à celui de la vie. Anachronisme des pas qui entrainent des visions troublés de l'espace traversé.
ALLONGER La géométrie qui étire le segment donne la possibilité de pouvoir aller plus loin en suivant la même voie. C'est une nouvelle entreprise anonyme que de rapporter un morceau supplémentaire à une œuvre, à un temps. L'acteur du fait nouveau s'efface dans l'œuvre allongée. Celle-ci est constituée par lui et par tous ceux qui l'ont précédé. Tirer sur le même segment sans lui donner de nouvelles substances crée une longueur nouvelle et supérieure mais la solidité ponctuelle de chaque point en sera diminuée
ALOURDIR Il vaut mieux concevoir à un poids nécessaire et prévisible plutôt que de mettre en plus et par l'extérieur forcément ce qui est à priori fini Donner du poids est autre chose que de mettre une charge supllémentaire à ce qui n'était pas prévu pour le recevoir. La fonctions constitutive de faire en sorte que les choses puissent peser n'a rien à voir avec un effet de grosseur de l'ordre simplement visuel. L'importance quantative que l'on veut donner aux faits ou aux choses donnent l'impression qu'elles sont après cela plus grosse. Grosse de quoi ? Elles ne sont souvent que moins maniables.
AMASSER Prendre beaucoup avec et pour soi passe pour un cumul à but égocentrique. Alors que la ptotentialité existe chez les êtres qu'ils aient une capacité à faire venir sur eux de manière naturelle des matériaux qui seraient resté épars sans leur présence de convergence. Le déploiement de nos talents pour mettre par devant nous des matériaux constitutifs de bienfaits et de richesse exige que nous ayons le sens de notre spécificité. L'amas constitué devient une éventuelle réussite qu'en trouvant grâce à nous une utilisation partagée. L'acte de faire venir à nous ce qui se présente atteint une limite quantitative de rangement et de conservation. Pour qui et pour quoi faire cet amas de choses ripées vers nous par simple exercice physique de passer avant d'autres moins rapides.
AMENAGER L'accessibilité est une prévénance pour rendre agréable nos démarches et nos situations. La simplicité consiste parfois à bouger quelques détails pour qu'un ensemble en soit mieux aménager Le regard pour voir ce qui se passe autour de nous révèle souvent des petits riens dont la présence n'a jamais fait l'objet d'une remise en cause ; alors que légérément réorientés les voici beaucoup pluys utiles, agréables, sans autre effort que l'imagination de savoir ce qu'ils sont. Bouger ce qui existe parceque le bruit du mouvement porterait notre trace est un risque de modifier un équilibre existant ; sans que nous n'ayons évaluer le nouvel éhaffaudage des éléments et des idées aisni secouées.
AMENER La prise par la main pour mener quelque part est un accompagnement sympathique La confiance de ce qui se laisse entrainer nous donne une grande responsabilité d'avoir le savoir faire et la détermination pour amener à bon port. Dans l'espace temps où nous emmenons l'autre est passif et se fie complétement à nous. Prendre le commandement d'une démarche pour le plaisir de l'exercice de chef, alors que c'est la vision du but et des moyens pour y parvenir qui est requis.
AMINCIR Contraire apparent d'alourdir mais empreint d'une volonté de rendre souple, fluide malléable. Contribuer à donner des moyens d'affinement d'une situation ou d'un être commence par une analyse de ce qui est nécessaire par rapport à ce qui est superflu, de ce dont on peut se passer sans changer la structure. Rendre mince esthétiquement peut attaquer la structure de l'être et le faire changer de nature.
AMOINDRIR La diminution de l'immportance d'une chose suffit souvent à la rendre moins effrayante, plus souriante, accessible. Enlever à une chose ou un être un élément qui ne lui est pas totalement constitutif apporte une légéreté physique de comportement.C'est souvent de l'extérieur, c'est-à-dire grâce à notre regard avisé, qu'une chose où un être peut être aidé à se départir d'un accessoire encombrant. La sous évaluation d'une situation produit un effet immédiat de la rendre moins lourde, mais seulement dans le jugement. Dans les faits l'obstacle que l'on amoindri n'a pas disparu pour autant.
AMORCER Le début d'une bonne prise nécessite en effet que soit mise en œuvre une tentation ou un début par un acte forcé. Le départ de l' action nécessite la confiance de son auteur et le moyen réel de faire déclencher un mouvement. L'amorce ne dure qu'un instant et n'engage pas une continuité de mobilisation. On ne doit jamais priver l'autre de notre capacité de lui amorcer le début de sa tâche. Il n'y a pas d'attitude négative puisque tout ce que l'on fait pour aider l'autre à démarrer est une aide et non une responsabilité de réusssir à sa place.
AMORTIR Faire en sorte qu'un choc soit moins dur contribue à ce que l'autre ne soit pas anéanti par ce qu'il ne pourrait supporter Se mettre en véritbale pare choc d'un coup pour en diminuer la force et ses effets dévastateurs mobilise notre constitution .Nous devons le faire avec un sens responsable de notre préservation seul gage de l'efficacité qui nous est et sera encore sollicité Il ne sert à rien de se laisser détruire à la place d'un autre puisqu'il y a dans tous les cas destruction de valeur
AMPLIFIER Rendre audible, visible, mieux perceptible ce qui ne se suffisait pas tout seul ; avec le souci de ne pas transformer. Tâche qui appelle autant notre bravoure que notre compétence dans un dosage subtil pour que ne soit grandi que les éléments purement constitutifs. Le vide entre les éléments doit rester silencieusement du vide pour mieux mettre en valeur le visible devenu plus grand. Imprimer un mouvement glogal qui grossit tous les éléments donne un résulat grossier où le bruit de fond aaparait plus fort alors qu'il n'a aucune utilité.
AMPUTER Coupure volontaire dont la permission d'être menée ne peut être donnée qu'à des spécialistes. Car il y a une irréversibilité de la chose amputée qui ne peut jamais rejoindre son corps d'origine. Acte que l'on peut se refuser de pratiquer sauf si une urgence de survie nous met dans notre spécialité au pied du mur de nos devoirs ; parce que l'impossibilité de revenir en arrière nous met dans une situation de non droit à l'erreur. La pensée parcellaire conduit à sous estimer la valeur d'un tout et à croire que la vie est faite d'éléments dissociable et rampalçable.
AMUSER Nécessité d'apporter du non sérieux dans une situation ou un être. Non pas pour dénigrer ou changer la nature ; mais pour mettre une distance et un projet de possible entre la réalité et la vision aléatoire que l'on peut s'en faire. Méprendre, surprendre mais en tous cas ne pas prendre ponctuellement une situation pour ce qu'elle est pourtant donne des idées. La détente provoquée par ce qui est vu autrement que dans la réalité donne passagérement une nouvelle approche L'entretien d'une fausse réalité s'arrête là où commence l'oubli de cette réalité. L'amuseur change notre regard mais ne peut démonter notre analyse.
ANALYSER Terme trop barbare alors qu'il est de la plus grande utilité. L'analyse c'est l'identification pour savoir de ce qui nous entoure et pour évaluer ce qui peut en arriver La recherche des éléments autour de soi peut être vécue comme si nous étions au milieu d'un théatre. Ainsi captivés nous recherchons les natures, les motivations et l'intrigue.de ce qui se passe dans une action en cours vers quelque chose qu'il importe que nous sachions. L'exercice de décortiquage permet l'identification mais ne garantit pas que nous comprenions les mécanismes de liaison. Ce qui risque d'advenir risque ainsi d'échapper à notre conscience trop théorique.
ANEANTIR Laisser aller par volonté ou par inaction vers le néant ne peut se justifier Il n'y a pas de position positive. Il peut y avoir inconscience à déballer des faits ou des connaissances dévastatrices pour ceux à qui nous les délivrons.
ANIMER Devoir essentiel lorsque l'on est dans la vie. Et nous y sommes forcément. Misssion obligée pmour l'homme de donner du mouvement aux faits et aux choses. Pour autant chaque être doit s'animer tout seul sans notre manipulation mais avec notre participation pour que leur animation rencontre et épouse la nôtre et devienne l'activité, tout simplement. Créer le mouvement de l'animation relève de l'impossible si les éléments aisni secoués ne trouvent pas en eux-mêmes leur propre mouvement .
ANNONCER Avant il n'y a rien ! Après il y a quelque chose ou le projet de quelque chose. Merveilleux moment de passage dont celui qui annonce détient la clé du déclenchement. L'instant de l'annonce donne à son auteur un rôle considérable au sens qu'il est pour un temps celui qui sait par rapport à ceux qui ne savent pas encore. Cet instant charnière oblige à une pureté de mise en scène pour les faits et uniquement les faits soient retenus. L'effet d'annonce qui remplace le contenu inexsitant de l'annonce prend l'auditoire pour des idiots et son interprête diseur de l'annonce pour un passeur de vide.
ANTICIPER Comment concilier notre vie qui ne peut être qu'au présent de l'instant et une projection sur l'avenir ? L'action est aussi bienle concret de nos réralisations que notre pensée qui échaffaude. La construction de l'avenir est forcément aussi un travail du présent dans la mesure où nos instruments et les matériaux de notre analyse sont forcément là déjà présents devant nous. Se placer hors du temps nous donne mécaniquement un manque d'équilibre dans le présent sur lequel nous ne nous accrochons plus. Tant pour nous que pour les conseils que nous prodiguons nous devenons inefficaces et dangereux.
APERCEVOIR Le début du voir est un immense espoir parce que la totale réalité n'est pas encore perceptible. Voir en deux temps permet le dialogue du rêve et de la réalité sans pmour autant prendre totale au sérieux l'ensemble du paysage. Nous imaginons encore ce que nous ne voyions pas clairement et quelquefois nous mpouvons corriger à temps notre trajectoire Voir légérement et croire que l'on a vu réellement provoque une erreur d'appréciation des situations rencontrées. Le spectacle passager de l'apercevoir ne donne pas compétence pour agir
APPARAÏTRE La vision soudaine teint du mliraculeux parce que nous croyons que ce que nous ne voyions pas n'existatit pas ; alors qu'il n'étatit pas encore dans notre champ de vision-perception. L'arrivée d'un être ou d'une chose devenant visible garde son caractère de fraicheur et de capacité de renouvellement des images de la vie. En admettant le phénomène comme le résultat de notre normalité d'être qui ne sait pas tout nous évitons de vouloir croire au miracle Le mouvement comme une fuite en avant qui ne consent qu'à de brèves apparitions est arrogant car il cultive et perdure l'inférioriété culturelle de ceux que l'on veut surprendre, prendre sans leur consentement.
APPAREILLER Lorsque tout est prêt on peut partir et affonter les éléments du parcours. L'inventaire de ce dont a besoin aboutit à un "rien de plus, rien de moins" qui est essentiel. Nous avons un calibre et un poids maximum au-delà duquel nous surchargeons notre comportement et l'équipage de notre vie sociétale Mettre tous les atouts de son côté dans un point de vue "moi d'abord" nous garantit le confort mais l'impossibilité de le communiquer à un moins bien muni.
APPELER Le mouvement vers l'autre est un intégral de geste humain, On ne peut après lui se poser aucune question sur son "pourquoi", sur son "comment". L'existence de l'appel demande une seule chose : la réponse la manifestation d'appeler au sens de "sortie de notre moi profond" est un état primaire voire primate de notre comportement. Aucune raison ne peut donner tort ou raison à un appel. Il est le cri de l'homme dans sa première conscience qu'il y a un autre homme pour l'écouter. L'appel qui présume - ou qui attend forcément - une réponse dévoie la force originelle. La mise sous condition d'un appel intéressé n'est plus qu'une affirmation d'un moi qui réclame à l'autre un dû.
APPLAUDIR Le bruit réchauffant du claquement des mains fait partie des derniers gestes smontanés de l'homme. Il est difficile et cela s'entend de commander de ne pas applaudir ou au contraire d'applaudir à tout rompre. La spontanéité de nos mains qui se croisent et claquent est d'abord une joie que l'on se donne. Le corps-substance de nos mains caresse chaleureusement, comme en retour, notre esprit qui pourtant les a commandés. Cette synchronisation est une grandeur de l'homme. Le bruit qui fait croire est un emprunt à la spontanéité mais jamais il ne la remplace. L'utilisation de techniques pour faire croire aux applaudissements coupe la branche sur laquelle l'appréciation de l'acte de l'autre se manifeste, encore !
APPLIQUER Pour que ce l'on a concçu rentre en action le passage à l'acte est heureusement nécessaire. Tout n'est pas ré-action spontanée. Appliquer nous demande notre feu vert pour entrer dans l'action. La mise en travail de ce qui n'était jusqu'ici une idée ou une conception intellectuelle convoque l'ouvrier de la vie que nous sommes.La séparation entre le temps de la prépration et celui de l'application interpelle en nous des rôles respectifs preuce de notre polyvalence. Le support sur lequel nous aplliquons une nouvelle idée a une vie antérieur qui peut nous résister. Sans connaissance respectueuse des deux parties dont l'une s'applique sur l'autre il risque de ne pas y avoir de fusion ou d'osmose.
APPORTER Un mot simple car physique qui veut bien dire que l'on porte vers l'autre - être ou chose - un élément contributif. La restriction de notre action au fait physique de déplacer vers l'autre un élément dont il a besoin constitue l'intégrale grandeur de notre geste. Par son détachement de toute autre motivation le port vers l'autre est un service pur et simple parce qu'il se contente de ce qu'il est. Le choix des matériaux que l'on veut apporter tranforme notre geste en un conditinnement. L'indéniable transport devient une assistance surveillée.
APPRECIER L'avis sur ce qui nous entoure fait partie de nos prérogatives pour mettre de la nuance dans tout ce qui se passe autour de nous. Sans le mpouvoir d'apprécier tout serait pareil pour tout le monde. Manifester notre appréciation resquierre que notre méthode d'analyse soit connue ou perceptible.L'étalonnage de l'échelle de nos valeurs permet de graduer pour soi-même et ensuite de se faire comprendre. Une base approximative comme faisant partie d'une liberté de ne s'appuyer sur rien laisse libre cours à n'importe quel jugement, critiques, appréciations. Seule la réputation ponctuelle rend audible un commentaire sans fondation.
APPRENDRE N'en sachant jamais assez l'acte de prendre avec soi ce que l'on ne connait pas encore a de la noblesse. Parce qu'il conjugue l'impétuosité d'aller vers l'inconnu avec ce qu'il en a d'aventureux et l'humilité de reconnaître ce que l'on ne sait pas sans avoir pour autant l'assurance que la nouvelle acquisition sera utile. Prendre mécaniquement par souci d'inventaire avant même d'essayer de comprendre qui ne vient qu'avec une expérience en soi-même. L'apprendre nécessite une dévotion scolaire pour faire entrer en soi un inconnu qui ne trouve pas et pour cause immédiatment sa place. Mettre de côté comme un acquis pour se faire reconnaitre n'apporte qu'une satisfaction de façade et un risque que cette reconnaissance superficielle se démente par le manque de pratique.
APPRIVOISER Les aspérités extérieures peuvent être gênantes dans ler apport avec autrui. Avec délicatesse nous pouvons décortiquer et rendre agréable . Le devons-nous ? La distinction entre le futile et l'utile permet de rendre plus sympathique certaines situations ou personnes. Le but de la manœuvre doit être circonspect afin de ne faire évoluer que les aspects précis de la gêne, sans aller dans une totalité qu'il ne nous appartient pas de changer. La prise de possessin de l'autre - situation ou personne - nous donne à tort une capacité d'en faire ce que nous voulons. Les modifications seront apparentes mais ne changeront pas le fond.
APPROFONDIR L'aspect terrien d'un creusement qui va jusqu'à un fond donne une valeur à la personne qui accomplit cet acte. Le départ est un constat que la surface actuelle des choses ne nous donne pas une vision et une compréhension totale du phénomène. Nous pensons qu'il y a plus ou différent mais que cela requier un travail vers le fond que nous seul démineur de nous même pouvons accomplir. Laisser le trou se creuser sous nos pas rsique de nous engloutir faute de manier nous-même la pelle pour découvrir.
APPROVISIONNER Le besoin de manger, nourritures terrestres ou intellectuelles nécessite que l'on s'en occupe. Le travail logistique consiste à amener physiquement les ingrédients qui permettront à l'action de se dérouler. Dans cette phase préparative l'efficacité des gestes prépare la bonne utilisation qui en sera faite au moment de l'action en elle-même. La constitution d'un stock de provisions n'a pas de sens si un acte ultérieur de les utiliser n'est pas prévu. Le gôut pour l'acte cumulatif est un propre de l'homme objet d'inlassable questionnement.
APPUYER La construction a besoin de l'exercice d'une force qui ne part pas du vide mais qui se sert d'un point d'appui. Le choix du point sur lequel nous mettons notre force est déterminant pour la démultiplication de cette force et pour l'atteinte du but. Le bon endroit de l'appui est d'abord une analyse du besoin - le but - puis des contraintes - la résistance des matériaux envoronnants -. La pression sous forme d'énergie déployée donne l'apaprence d'un acte fort. La destination indistincte de l'énergie peut la mener dans tous les coins y compris ceux qui n'en demandent rien mais en seront quand même bousculés.
ARBITRER Entre les deux a quelque chose de trop puisque s'il n'y a que deux que peut faire un tiers élément ? En précédant l'échange par l'incarnation de ce qu'est la règle l'arbitre ne présume pas du différend qui peut advenir. Au contraire ses règles connues sont constitutives du rôle que se donnent chacune des parties. L'arbitre peut voir passer sans arrêter le mouvment. La hauteur au-dessus de la mélée peut faire croire que l'arbitre distribue le jeu à sa guise. Cet exercice de prééminence introduit un troisième partenaire dans une partie qui n'est faite que pour deux.
ARMER La préaparation ou le maintien de la paix nécessite-t-elle d'armer les éventuels belligérants ? Point de guerre sans armes donc armeraccepter la guerre ?Position positive impossible ! La survie de l'espèce commence s par la sienne, ne serait-ce que pour sauvegarder physiquement la survie des autres. Armer pour faire peur et prévenir que nous pourrions nous en servir ? En ne se souciant pas de l'usage de ce que nous fournissons nous feignons d'ignorer la chaine des causalités. La fourniture des moyens doit faire partie d'une châine de connaissance de l'usage qui en est fait.
ARRACHER Prendre par la force se justifie lorsqu'il n'y a pas d'autres solutions pour faire lâcher à quelq'un quelque chose qui lui fait du mal Le prétexte pour prendre de force ne se conçoit que dans des situations ultimes où il y a d'une part une nécessité indépendante de notre intérêt, et d'autre part un constat qu'aucun autre moyen par la concertation n'est parvenu à convaincre le résistant de lâcher prise. L'arrachement par rapport de forces a une valeur ponctuelle. Une véritable entrerpise de persuasion et de compréhension de l'autre partie arrachée est indispensable pour que l'acte est une utilité durable.
ARRANGER Mettre ensemble ce qui peut aller ensemble permet de faire coexister. Le bon arrangement quelque soit l'aspec inachevé du comopromis permet de passer à autre chose, afin notamment que les parties avant cela adverse commence à se fréquenter sur un mpied d'égalité, à s'apprécier, à relativiser l'objet de leur opposition passée. L'arrangement rapide qui camoufle donne l'impression visuel d'une solution alors que le feu des oppostions continue à couver.
ARRIVER C'est un point ultime d'un parcours décidé. Quelqu'en soit l'importance la ligne d'arrivée est un moment de gloire pour celui qui la franchit. Il nous semble toucher l'horizon lorsque à la fin de n'importe quel action décidé nous en touchons le but. L'arrivée à quelque chose est une grâce dont l'accession nous fait un bien immense qui peut se répéter. En se fixant des buts accessibles on arrive plus souvent. Au mot arrivée on ne peut adjoindre l'adjectif finale comme si la course était définitivement achevé. Un être arrivé devrait se demander à quoi il est arrivé puisque depuis le temps à contiunué sans qu'il ne participe plus. Il sera en retard !
ASPIRER L'air auquel on fait appel représente une vitalité mécanique de notre fonctionnement. Cette force de pompage sur ce qui nous entoure relève d'un automatisme de vie qui continue toujours avec ou sans nous, tant que nous existons. Le désir d'avoir, d'être ou de faire devient concret lorsque nous commençons à dire j'aspire. Nous visualisons l'objet de notre souhait et nous le faisons entrer dans une chaîne de probalité de ce qui peut et va nous arriver. L'aspiration est la locomotive d'un long train qui s'accomplit. La visualisation idylique permet de rêver mais ne mène pas au début de la réalisation. Si nous n'aspirons pas avec des moyens de faire prêt à l'action nous ne faisons que projeter une belle image irréalisable.
ASSAILLIR Trop plein démonstratif d'actes qui se superposent dans un ordre ne permettant pas d'en tirer parti. La répétition de nos actes dans un but nous fait croire que nous faisons. Dans ce sens assaillir présente un effet d'autosuggestion positif de motivation. En mesurant toutefois si les destinataires de nos assauts ne s'en sentent pas trop étouffés donc désintéressés. Nos assauts répétés viennent forcément à bout d'un obstacle récalcitrant. Les armes rendues ne sont pas pour autant un signe d'acquiessement à notre cause.
ASSEOIR La position assise résultat de asseoir n'est pas sans importance pour se sentir bien. Au fur et à mesure de nos avancées, puisque toute la vei est mouvement, il est mécaniquement nécessaire de poser quelque temps ses moyens en un siège sur, à partir duquel nous pouvons reprendre force et réflexion pour de nouvelles aventures. Couvrir définitivement de sa présence physique une situation empêche l'évolution.Le confort de l'assise obtenue est une illusion car il ignore le jeu des sièges à pourvoir qui est en continuelle mutation.
ASSAINIR Sain ou malsain ne semble pas pouvoir être une situation modifaible de l'extérieur. Pourtant de grands moyens permettent parfois de nettoyer une situation. Rien ne garantit le résulat de l'action d'entreprendre le nettoyage de quelque chose. La démarche vaut la peine d'être tentée avec la précaution de pouvoir se contenter d'un nouvel état meilleur même s'il n'est pas parfait à l'arrivée. Entreprise présomptueuse de vouloir chan ger le cours ou la situation des choses. A quel changement assistera-t-on au final. N'est-ce pas surtout de notre présomption dont nous nous souviendrons ?
ASSEMBLER Tout ce qui contient le mot "ensemble" fait partie des joyaux de notre vie communautaire. Le geste commence par repérer et respecter les éléments épars pour évaluer leur capacité de pouvoir se joindre l'un avec l'autre. On ne peut pas forcer les réunions mais on peut les présenter physiquement l'un à l'autre sous leur aspect le plus complémentaire. La constitution par un effet de nombre donne une apparence d'éléments assemblés. Mais la mise ensemble n'apoorte qu'un spectacle visuel dont in ne peut attendre aucune action concertée entre individus que l'on a a pas identifiés.
ASSISTER Apporter sa présence ou son aide n'est pas la même chose mais ce mot commum démontre une posture aimable à côté de quelqu'un. Dans les deux cas de présence ou de moyens mis à la disposition le geste demandé est de se tenir à côté et non pas de faire à la place de quelqu'un. La clarté de cette position de retrait détermine la liberté laissée à celui que l'on ne fait que prêter une partie de nous-même. Le don de notre présence et de nos moyens est contre productif si nous devons le répéter et en d'autre termes toujours être là.
ASSOCIER Le projet de se rappocher par le physique et par l'esprit est au coeur de l'aventure humaine ; par nécessité d'être plus fort ensemble mais aussi par attirance pour la bonne compagnie. La mise ensemble suppose un repérage sans concession de ce que l'un apporte à l'autre quantitativement Mais aussi sur le plan social des qualités et défauts ce que le nouvel ensemble va constituer en terme d'attirance ou de répulsion. Sans raison réelle d'être associé la réunion ensemble de personnes ou de situation tourne à une farce sociale.
ASSOIFFER Idem que le terme affamer. On peut malheureusement être dans une situation d'endurer cet état. Mais on ne peut pas le commettre. Il n'y a pas de position positive Aimerait-on être assoiffé par quelqu'un ? Alors !
ASSOMMER Une action purement physique qui devient très grossière dans le domaine du concept intellectuel. Difficile de trouver une situation positive saut dans le cas spécifique de rendre inerte pour enlever un pouvoir de nuisance menaçant. La brutalité et la soudaineté du coup asséné suppose maîtrise et connaissance des corps que l'on oppose. Donner un coup fatal dont la victime ne se remet pas indique notre responsabilité dans la fin d'un processus. Est-ce bein cela que nous voulions ?
ASSOUPIR Diminuer une tension pour permettre le passage à un autre état Provoquer l'engourdissement des sens requierre de la connaissance des états et du doigté pour agir à bon escient. La provocation d'un endormissement laisse des contre effets inattendus si nous n'en connaissons pas tous les mécanismes.
ATTACHER Double sens pour ce que l'on veut - négatif - lier ou ce que l'on veut - positif - mettre avec. La volonté délibérée en même temps que la compétence pour effectuer le geste caractérise l'acte de faire un nœud. Les deux éléments attachés doivent être le résultat de notre bonne raison d'avoir voulu les lier parce que efectivement ils fonctionneront mieux ensemble. Sans raison de jondre deux éléments ceux-ci demeureront toujours étrangers l'un à l'autre. Seule la solidité physique de notre contrainte les retient.
ATTAQUER Monter vers un obstacle avec des moyens pour en réduire la substance. Il est des obstacles que l'on ne peut ni déplacer ni convaincre mais dont la présence et l'activisme nos menacent. Les défaire de leur pouvoir de nuisance est une obligation pour pouvoir continuer à vivre librement. L'attaque qui s'exerce sans autre but que l'exercice crée des dommages inutiles puisque l'objet du ravage n'était d'aucune menace.
ATTEINDRE Cet optiimisme vers le but contient encore de la force pour franchir les derniers mètres. Ce bras tendu vers le but à notre portée est un prolongement en beauté d'un effort qui n'a pas été vain. Il y a dans le geste d'atteindre un côté de perception et de persuasion sensuelle qui atteste du caractère personnel de la relation. Atteindre c'est enfin toucher son but. Toucher et croire que c'est fini
ATTENDRIR Beauté physique de ce qui devient plus doux, plus moelleux. La tendresse dégage une sensualité faisant oublier le parcours concret de l'acte d'attendrir. Il faut prendre consccience de la nature de la matière et utiliser l'outil subtil pour que les duretés se détendent sans que nous les cassions ce qui serait un outrepassement.. Minauder pour que les tensions s'apaisent permet de calmer le jeu mais avec le risque de dénaturement des eêtres et des situations en cours
ATTENUER Rendre plus tenu, plus petit, permet de mieux appréhender La transformation de la forme rend souvent plus sympathique une situation. Le maquillage ou la dimuntion de faits trop saillants permet de ne pas provoquer l'arrêt sur des détails et de continuer la poursuite de l'intérêt sur le fond. Minimiser est la pente naturelle lorsque l'on veut enlever de l'importance à un fait, à une situation. A partir d'un bon sentiment on peut laisser se propager un phénomène de décomposition irréversible.
ATTERRIR Il est rassurant de pouvoir poser le pied sur une substance sûre. Ce geste est souverain Savoir que nous pouvons venir ou revenir à la terre rassure puisque par là nous est proposé la liberté d'aller et de venir. Tout en sachant que notre terre nous fait et nous attend toujours, dans sa constance d'être là et de se réégénérer Revenir sur terre ou atterrir dans le sens de déchanter sous estime le rôle de notre sol nourricier. Aurions-nous une alternative présentatnles mêmes qualités ?
ATTIRER Faire venir vers un but relève de la gentillesse En présentant l'intérêt à aller dans une voie nous guidons utilement ceux qui n'y auraient pas pensé ou n'en auraient pas eu les moyens. La clarté de la démarche est essentielle pour qu'il n'y ait pas de mauvaise prise de direction Faire miroiter un résultat en en présentant incorrectement les aspectsmènent les gens là où ils ne vouaient pas aller. Quant à nous nous n'avons qu'une satisfaction de joueur amusé par les déplacements que nous savons provoqués. Mais rien de plus.
ATTRIBUER Le fait de donner quelqu chose de spécial à quelqu'un résonne comme une récompense positive Destiner un objet ou une idée à une personne ou à une situation particulière donne une impression de force personnelle. Beauté du geste ; mais responsabilité de désigner avec justesse. En arbitrant ce qui passe devant soi nous pouvons nous croire puissant et attribuer des mérites à qui ne les méritent pas.
AUGMENTER L'idée est tout de suite concrète et positive ; au sens où l'on se sent un plus, un surplus palpable et immédiat. Les occasions sont nombreuses où nous sommes en possbilité que notre "plus" - présence ou action - fournisse à notre environnement un bonus. Simple témoignage d'une part et valeur ajoutée bien reçue et profitable d'autre part. Mettre artificiellement une valeur "plus" à quelque chose qui ne se justifie pas. Jeu, spéculation, destruction de la compréhension mutuelle !
AUSCULTER Un rappel immédiat de stétoscope du bon médecin qui regarde que tout fonctionne bien. Observer d'une manière très neutre mais en se donnant le moyen technique stétoscope pour déceller la véritable origine des maux. Obligation de bien positionner notre analyse et d'entretenir notre compétence pour en tirer les conséquences. Trouver un amusement à analyser l'ensemble d'une situation dans un but uniquement analytique.
AVALER Comme un gros aliment que l'on doit incurgiter dans notre œsophage d'un seul coup. Il faut absrober en une seule fois ce qui nous semble dur. A la fois pour ne souffrir qu'une seul fois et pour ne pas pouvoir revenir en arrière. Ce qui est fait devient constitution de nous pour que nous fassions avec. Dur à avaller manifeste les rancoeurs, convulsions de ce que l'on devrait pas avaller avant d'avoir trier ce qui est bon de ce qui est mauvais pour nous.
AVANCER Un sens de "pas en avant" qui n'est pas encore la marche triomphale mais qui écourte la distance nous séparant du but. La démarche vers le devant réserve toujours sa part d'humilité parce que le but final n'est pas encore clair. Physiquement il y a un déplacement positif mais dont on ne pas préjuger qu'il soit un dernier élan. Les prises de position une à une nous mettent en situation d'avance mais n'éclairent pas le but final. L'avance qui se défend pour garder sa position en tête doit se demander en tête de quoi elle tend.
AVERTIR Sentiment de réflexe avant un danger, ou du moins une opportunité positive ou négative. Lorsque personne ne nous demande rien, avertir est une entreprise cas de conscience. Ce que nous croyons utile doit être mentalement imaginé pour l'oreille qui va recevoir notre avertissement. Il est préférable de transmettre une information neutre. Celui qui statue, professe et avertit use d'une proximité antérieure pour manipuler son proche.
AVOUER C'est le bout du rouleau de notre conscience que l'on nous demande de mettre à bas. L'emphase du mot recouvre une impossibilité de dire tout sur nous-même. On peut de guerre lasse concéder un bout de vérité qui permet de satisfaire sur un point précis la pression de l'accusateur adverse. Mais notre mise à plat totale est une mise à mort de notre liberté. L'acceptation de ce l'on nous réclame constitue une sortie possible d'un enchainement passager de causes. Mais il n'y a pas de possibilité totale de s'en sortir en étalant un soi-disant tout contre notre gré.
AVORTER La situation que l'on a voulue, ou du moins laissé faire, en première phase. Situation positive dificile à décrire sinon celle d'avoir réeelement à faire en sorte qu'un événement n'arrive pas alors que nous l'avions voulueL Il est des changements inéluctables sur lesquels il faut avoir le courage de ne pas poursuivre dans l'erreur. Empêcher une situation d'arriver parce qu' l'on a les moyens physique d'y faire obstruction, dans un but seulement personnel.
B
BAILLER Une machoire qui s'écarte à en menacer l'équilibre de notre visage. Ce signe témoigne de forces internes qui nous parcourent en dehors de notre contrôle. Mettre sa main devant sa bouche est souvent juste ou trop tard. Cet autamatisme biologique ne fait de mal à personne sauf aux conventionnels qui l'ont érigé en mauvaise conduite. Le dédain pour l'autre trouve une manifestation grossiérement visible en exagérant le baillement qui devient un signal clair que l'interlocuteur nous ennuie ; et que nous n'avons qu'un moyen physique et vulgaire de lui exprimer.
BAISER Multisens pour ce souffle vers l'autre dont le plus abject consiste à enlever subrepticement à l'autre ses intérêts, sa dignité, sa possibilité de répondre. Ce verbe qui consiste à enelever à l'autre quelque chose sans qu'il s'en aperçoive tout de suite ne peut avoir de possibilité positive. L'angélisme par le contraire est pourtant une attitude mal comprise qu'il faut moduler comme une alternative constructive et non passive. Répéter l'acte comme une manière de vivre ;s'organiser pour y être le meilleur ; en conclure par un cynisme inéluctable que c'est un jeu où il faut y être le premier sous peine d'en devenir forcément la victime.
BAISSER Un terme géométrique qui est comme un retour, un moins, voire une faiblesse. Se faire comprendre suppose de se mettre au niveau de la situation vers laquelle on veut faire passer arguments ou actions. La courbe vers l'autre peut aller vers le bas quand nous continuons notre démarche de départ. Vers le bas ne fait que permettre de passer. Entamer la structure de notre comportement pour pouvoir plaire au sens passif de recevoir du plaisir. Si l'on ne sait pas pourquoi l'on veut s'adapter par le bas les repères manquent rapidement pour situer les étages que nous descendons.
BALADER Etre emmené dans une aventure dont on ne connait pas l'issue mais qui garde tout au long de son déroulement un parfum séduisant tel que l'on continue de se laisser prendre par la main Montrer à l'autre un chemin dont on ne lui explique pas tous les contours constitue une fraicheur iinattendue propre à augmenter l'effet de bonne surprise. Tenir la barre du projet sans que l'imprévu nous fasse perdre la maîtrise est le chalenge à tenir. User de son charme et de sa capacité d'entrainement pour emmener son monde dans un voyage innatendu y compris de nous-même est un amusement commun ; souvent même cité en exemple de charme de vie dont on admet le cynisme.
BALANCER Entre les deux le cœur ou le jugement ne sait lequel choisir. Souvent il n'y a pas de critères objectifs pour aller d'un côté plutôt que d'un autre. La connaissance des teants et aboutissants d'une situation permet que nous naviguions d'un bout à l'autre en passant par le milieu sans nous déstabiliser pour autant. A un moment, comme sur une balancoire, vient le moment d'équilibre où personnellement nous sommes juste et bien. Se laisser porter par le mouvement d'amplitude qui nous montre tel charme puis tel autre tout en nous voilant tel difficulté peut constituer un va-et-vient sans fin.
BALAYER Tâche ingrate parce que au lieu de considérer le balai servant à rendre propre nous nous précipitons sur l'objet visuel de la chose sâle. Rendre un sol lisse ou un champ de travail dégagé de ses obstacles procure plutôt une élévation spirituelle de ce que dès lors nous pouvons voir avec plus de clarté.. S'y rajoute un sentiment de domaine propre sans préjugé ni habitudes, prêt pour l'imagination. Accompagner par l'esprit le geste répétitif de notre corps courbé et condamné à ne voir des jouissances terrestres que la souillure qui vient et revient. Ne pas séparer la fonction et son excution.
BASCULER Passer de l'autre côté d'une situation ; avec ce côté ohysique du poids de trop qui inverse le fléau de la balance, le cours de la vie. Le passage à une nouvelle situtation est l'évolution d'un cours de notre vie qui continuera longtemps après ce moment précis. Plus claire sera a prise de consccience de notre nouveau point d'appui dans la vie plus vite sera-t-il possible d'envisager d'autres cheminements. Franchir la frontière d'une situation à une autre et en accepter le boomerang physique qui vient en plus nous culpabiliser.
BÂTIR Le sentiment que le ciment qui lie et joint les éléments est toujours disponible pour repartir sur d'autres projets. La progessivité de nos actes nous aménent doucement comme un fleuve calme vers la mer. Un élément de flottaison pour que nous soyons en bonne liaison,avec un environnement assez tulmuteux par lui-même pour que nous ne lui ajoutions pas du vent contraire. Les grandes emjambées qui se regardent marcher ne font que parcourir un chantier sur lesquels elles n'ont pas le temps ni l'envie curieuse de se poser pour commencer à construire.
BENIR Une athmosphère irrespessible d'irrationnel qui aurait le pouvoir de baigner nos destinées parce qu'elle viendrait d'un sacré dominant quelque soit nos efforts pour nous en libérer. L'emprunt au langage commum pour formuler un encouragement en effet irrationnel mais que l'on ne peut s'empêcher de porter haut dans notre cœur. Ne peut avoir que de bons effets si ne lui est ajouté aucun recours à des forces auscultes qui doneraient une fausse valeur. S'arroger une autorité antérieure et quelque peu sacré - donc indiscutable - pour formuler un vœu envers une situation ou une personne qui ne vous demande qu'une aide simpmle et concrète.
BETONNER Rendre étanche d'une manière si ferme et définitive qu'elle en devient contraignante La structure que l'on veut donner à nos entrerprises passe par l'utilisation de matériaux qui ne failliront pas. Cette base se veut irréversible Si béton dans sa raide froideur est arrogant nous en apprécions la dureté gage de résistance à notre future éventuelle mollesse. Dresser le mur qui ferme et qui ne laissera plus rien entrer. Puisque rien ne passera plus jamais le matériau exulera quand même sous des formes passive de mur de la honte ou de support à l'humeur des passagers interdits.
BIFURQUER Changement de direction imprévu et obligatoire, sans que le nouveau tracé n'ait pour autant un caractère moins intéressant Le changement de direction se négocie encore mieux lorsqu'on n'en ralentit pas l'allure. La nouvelle orientation est un fait imprévisible de l'ordre de l'opportunité sur laquelle il est vain de s'interroger mais au contraire urgent de rebondir pour continuer la route. Prendre la décision de changer de direction sans en avoir une obligation relève de l'indécision. Tantôt dans un sens, tantôt dans un autre le risque des successions de ifurcations est de faire oublier le sens de la route à suivre.
BLAGUER Le jeu avec les événements ou le situations permet de les détendre et surtout de les éclairer par les extrêmes sans engager de véritables responsabilités. Ce qui en ressort fait pourtant partie d'un nouvel entendement transformateur du fait d'origine. Emmener son auditoire dans une version comique d'une situation ou d'une personne ressemble à marcher sur fil. Le tracé ténu permet de pointer très haut des traits saillants invisibles dans les situations ordianaires. En riant des seuls faits on les rend plus vivants. L'utilisation des points faibles de l'autre pour accentuer visuellement cette faiblesse est une incursion dans la vie d'autrui. Idem pour l'accentuation des points forts. Le transformateur se croit virtuose alors qu'il n'est que prédateur.
BLÂMER Un cri ultime qui sort du rationnel pour camper sur les hauteurs d'une morale, d'un jugement au-dessus des jugements. L'expression forte et unique d'un sentiment mûri de devoir prononcer un jugement de critique est justifié ; sous condtion de pertinence de ce que l'on juge, de forme que l'on y met, d'absence de haine, de volonté de conccentrer le blâme sur un fait, une situation, dans un temps précis. L'utilisation d'une situation en vue pour asséner un râle personnel déforme l'ensemble d'un problème. Il ne le traite pas, il l'enfonce dans un environnement négatif qui aide encore moins à sa compréhension.
BLANCHIR Revenir à une situation qui n'était vraiment pas blanche mais que l'on veut charger d'un symbole immaculé. Paradoxalement ce qui est blanchi devient sale et suspect à jamais. Enelver les tâches volontairement ou involontairement laissées par un individu ou une situation est au sens littéral une mission importante qui permet le renouveau En nous persuadant que la surface sera blanche parce que nous recouvrons les tâches sans les enlever nous effectuons un travail qui sera à refaire.Les tâches réapparaitront, et l'ensemble de la surface en sera grisé.
BLESSER Du sang ou du moins une rougeatre emrpeinte qui signifie que nous avons fait mouche et que la souffrance s'exprime en tant que telle, comme séparée de la pensée consciente. Nos outils de vie mal rangés se dégainent parfois tout seuls sans que nous puissions en prévenir le déclenchement/ Le coup part tout seul. Nous en sommes pourtant mécniquement coupables…de n'avoir pas su prévenir une situation. C'est cela pourtant être civilisé. Chercher le point faible pour y planter notre empreinte est une démonstration de facilité pour montrer sa puissance ou assouvir son goût morbide des rapports de forces qui nous sont favorables.
BLOQUER Un effet de porte sur ses gongs qui refuse obstinément de bouger sans que l'on y trouve de risons mécaniques. Pourtant quelque chose coince. Pouvons-nous le trouver. Faire barrage au passage de ce qui n'est pas encore souhaitable, de ce qui peut attendre, de ce qui peut être modifié pour devenir meilleur. L'édification du rempart n'est pas un refus de la réalité mais une intelligence pour la rendre compréhensible et vivable. L'utilisation de son pouvoir pour empêcher l'avénement d'une réalité est une grosse démonstration de suffisance de soi . S'il n'y a pas ensuite un travail d'adaption pour que ce que l'on bloque trouve qu'on le veuille ou non une suite utile.
BOIRE L'idée de trop plein vient instantanément sans doute parce que notre société nous donne à satiété sinon de trop, dans tous les domaines. Boire est de moins en moins une nécessité difficile à accomplir et au contraire de plus en plus un comportement répréhensible que la loi contrôle et nous commande d'arrêter. La jouissance de s'abreuver, par un geste symbolique où l'on recueille dans ses mains l'eau de la vie dont on se rafraichit et renforce, reste intact tant que nous comprendrons notre rôle de passeur d'énergie qui receuille pour transmettre et non pour spéculer ou garder pour lui. Pouvoir contenir de que l'on boit, même en y mettant des nuances gusatives, a des limites ; car le besoin de boire doit trouver un débouché dans l'échange, dans une énergie vers l'autre et non se buter à l'impasse de notre seul moi.
BOMBARDER La répétition cadencée et sans limite d'une agression vers une cible est un effet quasi sonore insupportable d'abord à nos oreilles puis à nos sens, à notre sensibilité. La répétition saccadée d'actes violents ne trouve pas de justification positive. Le but final n'est autre que l'anénatissement, partiel ou total, mais en tous cas dommageable et définitif pour la victime bombardée. Nous avons détruit mais pas forcément fait disparaitre une raison qui peut ressurgir.
BORNER Rassurante en même temps que limitante la borne indique et interdit à la fois. Une indication nous incite-t-elle à poursuivre notre chemin ou nous suggère-t-elle que le parcours est fini ? La clarté que nous pouvons mettre tant à notre propos que par rapport à ce que nous entreprenons est une indication motivante pour notre entourage. Notre terrain bien signalé indique ce que nous pouvons et nous ne puvons pas, sans prosélytisme ni tromperie. Fixer la régle pour s'y tenir et y vouloiir contenir notre environnement donne une impression de fermeté des pensées et des actes. Que faisons-nous de notre forteresse lorsque évoluent, inéluctablement, les idées et les régles ?
BOSSER Une application telle au travail que l'on en fait un creux voire un trou dans la matière que l'on traite. L'intensité physique prévaut sur le résultat pas encore visible mais qui ne devrait pas décevoir, quantitativment du moins. La priorité donnnée à l'intensité physique et répétitive d'un travail en cours porte déjà une valeur de tâche accomplie. Cette réjouissance à partiquer assidument son travail s'augmente et se pondère d'une vérification constante à ce que l'acte soit ajusté et réajusté vers le seul but L'abandon du contrôle laisse sortir de nous des gestes ou des réflexions saccadées au point tel que le seul sens perceptible est de les avoir fait. Ce faire qui n'est qu'une somme révéle un vide de contenu donc un travail pour rien.
BOUCHER Le trou par où s'échappe ce qu'il est précieux de garder nécessite que l'on se précipite pour lui opposer un obstacle étanche. L'urgence de faire ne passe pas ici par la réflexion du pourquoi mais va directement et vite au comment. L'arrêt de la fuite mobilise à l'état le plus instinctif, le plus primal notre sens de la survie et de la préservation. Obstruer délibéremment une liaison au nom d'un droit ou d'une position dominante est un vol, ou plutôt un recel de ce qui ne nous appartient pas mais que nous confisquons à la soiciété.
BOUCLER Joli exercice en rond qui apparemment devrait toujours revenir et repartir fut-ce sur le même cercle. Il semble que l'on en devienne prisonnier et que l'on ne puisse plus y tourner même en rond. Rendre ronde la ligne droite ne l'allonge pas. L'esthétique obtenue la fait entrer dans le domaine de la séduction et du charme. Les boucles en tangences sont suceptibles de se frôler et d'échanger. Un paysage de boules et de bulles en ressort. Le retour au point de départ caractérise le phénomène de boucle. Car le risque est de se lasser de la promenade en rond pour préférer se tenir au point de jointure pour que rien ne s'en échappe et que tout y soit bouclé.
BOUGER L'agitation des objets ou des éléments se fait plus perceptible lorsque qu'une secousse les provoque.De l'extérieur ou de l'intérieur le mouvement est une figure individuelle qui dépend de la masse des corps et de la force mise pour bouger. La volonté de bouger est l'accompagnement d'une pulsion interne de devoir bouger; bouger pour quelque chose ! La disponibilité que nous pouvons mettre immédiatement à bouger avec précision et compétence nous place dans l'utilité de l'action. Le bouger mécanique avant l'implusion de devoir bouger nous met dans un champ qui n'est pas prêt à nous recevoir. Que veut-dire notre agitation. D'où vient-elle, où va-t-elle, avec qui, dans quel but. Questions tardives si l'on a déjà bougé !
BOUFFER L'impression de surdose que l'on a lorsque l'on met trop d'un coup dans un contenu trop petit. L'engouement pour un sujet amène à s'y précipiter sans ménagement. Notre appétit goulu veut en cumuler une jouissance immédiate et une quantité maximale. La griserie de l'avoir doit s'arrêter pour digérer et faire de cet acquit un être. L'accumulation par peur de perdre ignore les mécanismes qui parviennent à constituer une jouissance durable. Les contre effets de la rapidité et de la quantité exagérées détraquent notre fonctionnement.
BOURDONNER Un bruit permanent sympathique qui rappelle une présence, une activité laborieuse persistante en dehors de notre contrôle. Le maintien d'un niveau d'activité permet d'entretenir l'idée qu'il s'effectue quelque chose ; pour nous même, pour les autres. Un asepct circulaire de ce qui bourdonne rend la tâche parfois redondante mais avec cette assurance qu'elle existe et continue toujours. Le bruit du bourdon qui veut prédominer son espace a un don d'exaspération des oreilles environnantes. La tâche objet du bourdonnement n'est pas forcément critiquable mais son expression sonore exagérée risque de la rendre inaudible
BOURRER Le gavage à coups forcé de ce qui n'est pas forcément mauvais mais délivré de manière trop abondante, bien au-delà des capacités réceptrices. La volonté d'en mettre plein la vue procure un spectacle forcé qui a le mérite d'occuper un esapce qui serait peut-être demeuré vide. Mais jusque là nous n'avons fait qu'un acte physique de remplissage qui attend la suite de notre énergie deveant imagination pour le faire vivre. Forcer les doses raisonnables d'accommplissement d'un acte, par nous-mêmes et par les autres, créent une illusion de vie remplie et surtout un écoeurement d'en avoir trop fait ou vu sans qu'il ne subsiste un espace pour rebondir.
BOUSCULER Une masse vers un portillon qui ne peut évacuer qu'un nombre limité dans un temps donné. Passage trop rapide et laissés pour compte à l'arrière. Le statisque des choses et des êtres existe. Soit pour nous-même soit pour une cause que nous menons, ce qui revient au même, il vaut la peine que nous organisions un passage plus rapide aux obstacles en rendant et aidant les gens habiles à les franchir. Pour passer le premier ou faire passer en force une idée la tentation mécanique est d'aller plus vite et d'enfoncer les obstacles encombrants.Le devenir de ce qui est bousculé est une bombe à retardement si on lui explique pas pourquoi.
BOXER Les poings qui protégent d'abord mais n'hésiteront pas à cogner pour obtenir la pause de l'agression. La visibilité de nos poings faisant barrage à l'agression potentielle est le signe de notre défense de notre droit à la vie. Nul ne doit l'ignorer ni présumer que nous n'en ferions pas usage si l'on voulait nous abattre. La défense est une nécessité pour durer. Commencer par mettre le poing sur le visage de l'autre met le dialogue immédiatement au seul niveau physique. Il est difficile de remonter ensuite l'expression au niveau du verbe. Physiquement et moralement l'être est entamé.
BRADER Une ambiance de fin de marché où le commercçant veut remballer mais quand même récupérer quelques sous pour se payer de sa journée. Pour récupérer le minimum nécessaire à la continuation voire la survie nous devons savoir trouver une quintescence dans ce qui nous reste, la valoriser au mieux de l'appréciation possible, quelque soit le prix bas il est pour nous le plus haut du moment que nous vivons. Augemnter par le dénigrement cynique la dévalorisation inéluctable nous donne une justification sur le moment de ce qui nous arrive ; et auquel nous donnant l'impression de participer sous forme d'une moquerie de nous-même.
BRAILLER Un cri pour exprimer en animal une impossibiiyé de dire avec des mots. Laisser sortir de soi un trop plein qui ne prend pas le chemin de la pensée, du raisonnement, de l'expression, fait partie du phénomène vivant de notre condition.. On ne peut se l'interdire tant c'est spontané et avant notre permission. Mais il faut pouvoir s'en amender, s'en expliquer. Le jailllissement de cris braillés ne peut jamais avoir d'autre sens que celui de ne pas respecter les autres puisque ne s"en dégage qu'une énergie incompréhensible.
BRAQUER L'agression est là.Mais surtout la focalisation sur quelque chose, sur quelqu'un auquel on impute la responsabilité.Le reserrement physique sur la cible ne laisse plus aucune échappatoire. Le rétrécissement de notre chasse sur une cible unique prédsente un avantage d'utilisation maximale de nos moyens dans un but unique, si nous l'avons bien choisi, si nous n'en avons pas écarté l'autre opportunité. Tenir en joug sa cible parce que nous n'en aurions choisi qu'une seule et celle-là risque de nous emmener dans une erreur, entrainant une victime innocente en même temps une cause restatn non résolue.
BRASSER Des flots, des écumes, de l'argent que l'on agite sans pour autant être persuadé d'être à l'origine du mouvement. En tous cas on est dans une thérapie suggestive de puissance ! Nager dans un sens porteur génére une confrontation de nos compétences et de notre bonne volonté avec es éléments épars que nous rencontrons. Notre bonne flottaison nous donne l'instinct du comportement positif qui tracte et valorise les événements . S'ébattre dans le vent donne l'impression d'un courant d'air transformateur de tout ce qui est autour de nous. Mais touchons-nous en la réalité, la capacité que les ailes du moulin fasse réellement moudre le blè ?
BRAVER Ce geste qui anticipe le résultat et son bénéfice pour n'en vouloir que la posture et la dignité de bien servir une cause à laquelle nous sommes dévolus. Devancer le calcul en allant en avant avec sa seule disponibilité est le gage que quelque soit les aléas d'une action nous la ferons.Nous ne nous laisserons pas tomber. Nous nous rendons voyant, clairvoyant, pour le futur qui ne se découvre que lorsque l'on avance Se montrer héroique devance le résultat qui n'est pas encore acquis quand nous accomplisssons l'acte.La visibilité de ce que nous faisons ne peut pas dépendre de nous mais de celle des observateurs qui jugeront au final si nous sommes héroique.
BRIDER L'allusion au cheval résume que c'est un acte de domination de l'homme. La plus belle conquête de l'homme, le cheval, dit-on. L'homme a--t-l d'autres créatures qu'il puisse ainsi brider. En connaissance d'une situation fragile nous pouvons quand même encourager la liberté en l'accompagnant de moyens ou de mesures qui préviendront le risque de chute. La barrière pour l'enfant n'est pas une fermeture mais un soutien et un évitement de tomber. La mise en œuvre de moyens coercitifs produit l'effet escompté et très simple que le comportement d'une idée ou d'autri ne pourra pas aller là où ne le voulons pas.
BRICOLER L'ajustement impossible de ce qui ne peut pas aller ensemble mais que nous forçons à rester en utilisant des moyens de fortune incertains. La réparation passagère d'une situation peut amener à n'être pas trop regardant sur la qualité des moyens. Le provisoire ne pas pas durer mais il n'y a pas de honte à trouver au fur et à mesure des événements des solutions interchangeables et améliorables. Juxtaposer des réparations en sachant qu'elles ne pourront pas tenir nous met en situation périlleuse. Danger de ne plus savoir la solidité et la pérennité de notre équilibre d'apparence.
BRISER Le bruit cristallin et sinistre à la fois d'une glace qui s'écroule. Au sonore s'ajoute le visuel de mille éclats coupés en lamelles ou en pastilles qui ne brilleront plus. Séparer de manière définitive brille par ce côté irréversible d'un avant que l'on ne pourra plus jamais retrouver, après. Des situations de la vie requierrent que nous sachions les briser si nous savons en même temps prévoir et prévenir de ce qu'il adviendra de la casse. L'auteur présume des glorieux effets démonstratifs mais ponctuels de l'acte violent qui brise, qui sépare, qui crée un avant et un après irréparable.
BRODER Une origine d'esthétique décorative, de méticulosité, de constance dans les actes qui se perd maintenant dans la lenteur qui ne servirait à rien. La broderie comme la conversation qui amène doucement le sujet ne sert plus à rien quand on ne veut plus que des faits immédiats. L'enjolivement des choses énérve qaund on le découvre mais fait passer du bon temps lorsque le brodeur s'y connait dans l'entretien patient et passionné de son auditoire. L'envrironnement a besoin que nous lui situions favorablement les faits. Tourner en rond sur un sujet sans lui apporter de nouveaux éléments risque de percer l'attention, au sens de créer des trous, de ceux qui ont déjà trop entendu sur le sujet.
BRONZER Inévitablement un soleil qui ne ménage pas ses rayons du matin au soir tous les jours, ou du moins ceux pendant lesquels nous lui exposons nos corps complétement dévolus à sa cause rayonnante. Exposer et s'exposer au bienfait naturel est un état d'extase du coprs et même de l'esprit, quelque soit le caractère passif de cette exposition. C'est un laisser passer que nous accordons au soleil en lui permettant de nous en laisser des traces Dans la seule realtion de notre corps avec le soleil il n'y ap as de mposition négative sauf celle d'ignorer quelques principes thermiques en se laissant trop chauffer.
BROUILLER Comme les œufs dont on ne voit plus que la couleur jaune le désordre mis ne change pas fondamentalement la consistance mais empêche la reconstitution et l'identification. Le mélange des constituants est une technique audacieuse. La mémoire des propriétés, la connaissance des changements possibles, la projection mentale du résultat et de son accueil doivent être savamment dosés pour que le final ne soit pas un effet d'improvisation. La fuite et l'effacement des traces de notre passage à la hâte a pour effet de rendre incompréhensible notre démarche. Nous sommes à l'abri des poursuites mais savons-nous pour autant, nous-même, où nous en sommes.
BROYER L'effet de concassage de ce qui existait mais ne sera pas pour autant définitivment détruit. Petits cailloux ou graviers nous ne sommes pas encore poussière définitive et cette incertitude de l'état nous met l'humeur en noir. Transformer mécaniquement la matière pour la rendre dans une forme plus petite donne de la flexibilité mais enlève la possibilité de pouvoir construire avec ce qui n'existe plus qu'en état détructuré. La main qui écrase, le jugement qui accapare et anile, sont des écrasements définitifs dont la victime ainsi broyée ne peut physiquement ou mentalement jamais se remettre
BRULER Le feu dévastateur avant d'être purificateur ; car le plus souvent le feu surprend et ravage. La purification est un résultat naturel s'avérant heureux alors que l'on ne l'a pas voulu. Force et beauté de retournement des symboles ! La destruction par le feu fait disparaître totalement ce que nous livrons aux flammes. C'est la possibilité, la seule, de ne plus voir le passé ni d'avoir à en redouter les conséquences. Brûler nous permet positivement de ne plus avoir à voir. Détruire rageusement ce que l'on ne prend pas la même d'inventorier permet de faire une rapide table rase Mais les effets de la disparition n'ont pas été pris en considération.
BRUSQUER Une poussée trop forte et inattendue précipite au-delà du bon positionnement. Difficile de se resituer lorsque l'on est emmené plus loin que notre désir. La cadence normale, les affaires qui suivent leur cours, prennent une respectabilité inutile car elles n'ont pas d'autre existence que celle que notre impulsion leur donne. Le rythme que nous imprimons est nécessaire comme une poussée à pouvoir déplaçant mais en prévenant la casse. Pousser sans réfléchir à la chose bougée ni à la résistance du sol sur lequel on déplace créé un choc à l'effet imprévisible justement parce que on ne l'a pas prévu.
FORGER Le côté physique de la matière qui plie sous nos coups répétés nous fait ressembler à des forgerons portant au rouge le fer pour qu'il se plie à l'objet voulu. Seule la précision du geste et de l'intensité du feu permet d'en venir au point précis de la transformation.
C
CACHER La chose existe mais on ne veut pas montrer. Ce désir de ne pas être vu est-il compatible avec la réalité. Cacher est un acte qui n'esiste que dans l'esprit et la capacité de faire de celui qui veut ne pas faire apparaître. La réalité déverse son flots de faits sans précaution des obstacles ou des conséquences sur notre sujbectivité. Les faits cruels n'ont pas tous besoin d'être exhibés mais leur trace dans l'histoire ne peut être omise. Rien n'est à cacher mais tout n'est forcément à dire haut et fort. Penser que nous avons la capacité et le droit de dresser le décor de la vie est une mise sous tutelle de nos contemporains. Nous ne pouvons prendre les faits et décider de leur beinfaisance ou malfaisance. Les faits sont libres
CADRER Rassurante immage que ces quatre coins à angle droit donnant signification que tout est contenue dans quelque chose de connu et respecté par une loi géométrique universelle. Le cadre existe avant ce que nous y mettons. Cadrer est un acte humble qui emméne notre démarche dans un environnement dont les limites aceptées de tous garantissent que nos résultats seront appréciables par tous ; et sans qu'aucune idélogie sectaire ne l'éclaire Lorsqu'est donné au cadre un rôle de préformatage de nos actes nous nous laissons tailler dans un prêt-à-penser, prêt-à-être fait qui n'est pas complétement le nôtre. La commodité du tout prêt se bute vite à notre nature spécifique.
CALCULER Les chiffres s'additionnent et se soustraient à toute vitesse dans une précipitation mécanique de l'entonnoir d'où sort un résultat inéluctable. Peut-on additionner et soustraire de la même façon des êtres humains, des sentiments ? La pensée en avant permet de projeter des possbilités sans avoir à les vivre tout de suite. Le choix unique qui nous est obligé, pour un espace temps donné, peut s'éclairer avec un calcul mental de ce que donnerait telle orientation par apport à telle autre. La préocuppation calculatrice prend quelquefois le devant de tout notre raisonnement. Nous ne voyons plus que par des sommes finales en oubliant l'expérience du parcours qui additionnent ou soustraits des éléments sensibles.
CAMBRIOLER L'intrusion contre notre gré d'un domaine qui nous est propre provouqe une douleur au-délà du matériel. Passage en nous même d'un corps étranger. Pas de situation positive Le terme n'est pas souvent employé alors qu'il existe des situations où nous permettons de parcourir le bien d'autrui sans son autorisation et l'emprunt passager ou définitif d'éléments qui ne sont qu'à lui et que nous nous approprions
CAMPER Une situation de se tenir fermement à côté d'une position convoitée mais pas complétement accessible. Se tenir prêt à l'action en en attendant le feu vert suppose de notre part une patience, un entretien de nos performances et une tolérance puisque le passage à l'acte ne dépend pas de nous, alors que la disponibilité totale nous est demandée. Le retranchement sur nos positions, afin de préserver nos capacités d'agir sans subir d'influence, enlève de notre champ de vue la mouvance inévitable des choses ; laquelle n'a que faire de notre superbe attitude de camper sur nos positions.
CAPTIVER Le resserrement de l'attention sur un objet précis prend une dimension de cage virtuelle qui se resserre à l'infini sans pur autant jamais étouffer. Au sens littéral rendre captif notre auditeur n'est pas notre but ; mais nous faisons en sorte que ses capacités de réflexion du moment soient concentrées sans distraction sur ce que nous lui exposons. La forme captive l'attention tandis que le fond fait réfléchir l'esprit. L'enfermement de notre auditeur dans notre propos nous oblige à une persévérance dans l'exercice ; car il est à craindre que le captif par nous seul abreuvé demande et redemande à ce que nous le distrayons.
CAPTER La saisie courte et précise du moment unique qui passe renvoie aux moyens qu'il faut mettre en œuvre et entretenir pour toujours être en situation de capter. Ce qui arrive tout seul n'est pas encore compréhensible tant que nous ne nous sommes pas positionnés en situation maximale d'écoute : apprentissage de nos sens pour saisir, de notre intelligence pour comprendre, de notre volonté pour tranformer l'information en action. L'écoute, quelque soit la sophistication des moyens de captage de l'information, reste passive tant que nous ne nous y impliquons pas dans une perspective d'acteur décidé.
CASSER Un bruit de bois sec résonne souvent sans regret car ne se rompt pour finir que ce qui dans sa substance étatit déjà dévitalisé. Pourtant la vision des parties mainteant séparées interpelle notre nostalgie. Le fracas et la brutalité du geste laisse peu de chance à ce que l'acte de casser puisse être vécu jouyeusement. Si nous le devons il faut le faire avec simplicité et résignation de n'être compris que de nous seuls. Le gôut de l'action bruyante et la croyance qu'il faut des gestes forts pour être respecté poussent à être celui qui ose casser. Courte représentation qui est immédiatement suivie de la gestion du devenir de ce qui est cassé.
CAUSER Une présupposition qu'il y a toutjours une raison avant ou derrière une action. C'est matériellement vrai mais dans le rythme des instatns de la vie qui se suivent le mouvement naturel ne trouve heureusement ses causes que si on les recherche et bien après leur bon accomlissement. Etre à l'origine ou du moins dans le creuset des évolutions favorables exige une vitalité et une accuité de notre être pensant et agissant. Ce qu'il advient ensuite de nos inspirations dépend d'un parcours destin imprévisible. Mais au moins se donne-t-on la chance de participer. Le poids personnel que nous voulons laisser dans le parcours d'une idée est un aval pour que les choses s'accomplissent, à condition de mesurer tout au long du cheminement que la signature que nous imposons soit une chance et non un frein.
CEDER C'est un oui forcé à que l'on avait l'intention de donner ; le pas franchi est accompli sans esprit de reour ni de revanche ; simplement avec l'idée que l'on a pas pu faire autrement et cela est ainsi, définitivement. Effet de rupture au bout d'un parcours où nous avons dû nous rendre aux arguments de l'autre ! Comment gérer ce sentiment alors qu'il y a un geste accompli avec notre assentiment et que nous devons en assumer les suites, la bonne comréhension, et le passage vers l'avenir. Se rendre de guerre lasse aux arguements qui nous assaillent risque de nous meurtir ; et de nous enfermer dans le regret lorsque nous refusons de comprendre le rapport social qui nous lie à celui à qui nous cédons.
CELEBRER L'esprit de fanfare joyeuse résonne pour mettre un décor dans un événement que nous ne voulons pas laisser passer sans l'accompagner de notre participation et de nos congratulations. La participation intime de notre esprit à ce que nous voulons honorer prend des formes matérielles festives. Le lustre et les fastes sont démonstrativement nécessaires pour tout l'envionnement perçoivent la profonde implication de nos sentiments. Donner de la pompe et du faste à l'événement alors que notre esprit ne se sent pas impliqué nous rend comédien d'un déroulement de la vie qui nous dépasse.
CENTRER Une force géométrique rassurante parce qu'elle est somme toute présente partout.Globalité ou plus peit atome a toujours un centre vers lequel doit être pointé l'action pour pouvoir toucher le modifiable. Le déroulement du temps en d'inévitables petits moments individuels qui se suivent nous oblige à nous concentrer c'est-à-dire littéralement à nous centrer avec nous, à l'instant T où nous nous attardons Il ne peut y avoir deux centres à la fois car il n'y a qu'un seul nous à la fois. Ramener les choses à soi en croyant que nous pourrions les garder donne une illusion que nous sommes un centre inamovible.
CERTIFIER Le parchemin ou l'écrit en général atteste une valeur par rapport à une situation ou une personne. La pièce matérielle enregistre la reconnaissance de ce qui est certifiée mais ce sont l'autorité décernante et le récepteur valorisé qui en font la grandeur. La parole ne suffit pas pour certifier. L'auteur doit pouvoir démontrer et illustrer l'autorité qui lui a été précédemment conférée pour faire cet acte de reconnaissance de valeur. En plus sa compétence pour certifier doit être partie prenante d'un environnement vivant et actualisé. Le signataire du certificat engage un passé de compétence et de probité pour reconnaitre à un postulant le droit à être ou à faire.Si cette autorité à transmettre est douteuse c'est l'ensemble de la châine des certifiés qui en est dévalorisée .
CESSER Un avis de fin d'activité qui n'appelle d'autre commentaire que celui du constat pur et simple. Le mot doit remplir son sens d'arrêt total des opérations. Cesser indique un dégagement définitif de l'auteur d'une action, qui n'a plus à se soucier du devenir puisque par nature ses actes ont cessé. Ne pas s'arrêter vraiment lorsque l'on dit que l'on cesse entraîne des incompréhensions, des conséquences et des risques de n'être plus cru à l'avenir.
CHANGER La variation des faces d'une action par la possibilité que nous aurions ou avons de les faire alterner. Prérogative humaine que de présenter des variables, des orientations, des perspectives, au gré de notre seul comportement. Cette flexibilité n'est possible que si une logique d'ensemble permet la compréhension de notre message, quelqu'en soient les variations de forme. L'humeur changeante qui précéde la logique et la nécessité que notre action soit compréhensible. Hautain, irresponsable et inutile le changement pour le changement n'est qu'une gesticulation.
CHANTER L'image de l'oiseau sur la branche alors que ses paroles ne sont pas compréhensibles au sens du langage. Pourtant le chant en est si beau qu'il suggère que la forme dans l'acte de chanter prévaut sur le fond qui ne servirait que de lien à une mélodie. Le sens culturel du chant a perdu de son emprise dans le rapport entre les êtres. Le renouement avec la tradition de raconter mélodieusement permet de passer des moments de convivialté sans sérieux ni conséquences. Le "maître chanteur" personnifie celui qui par l'art et la séduction de son chant arrive à entraîner son auditoire dans un rapport de domination et de mise sous tutelle.
CHARGER La lourdeur qui se dégage vient à la fois de l'effet du poids et de l'origine imprécise du coup qui est porté. Le coup de butoir nous atteint comme une fatalité imprécise et donc imparable. Un transport d'objet ou d'idées demande que nous en rangions de manière physique raisonnable les élements sur ce qui va transporter. La charge est une transmission confiante de ce que l'on veut voir avancer, grâce à un passeur de confiance et compétent. Déverser sans ordre de ce que l'on veut faire bouger aboutit à une charge mal répartie qui va embourber la démarche.
CHASSER Jusque dans le moindre coin nous voulons chercher et éradiquer l'objet de notre courroux. Où l'oblige-t-on à aller. Le naturel chassé ne revient-il pas au galop ! Débusquer l'obstacle ou l'ennemi qui encombre à dessein et empêche notre juste progression est un acte paciqfique de salut pour notre vie. Faut-il, faute d'autres moyens, éliminer le récalcitrant dûment et préalablement informé qu'il doit partir. Plaisir et esthétique de la chasse est bien le grand mot et le grand mal d'une activité qui n'est plus adaptée avec la réalité de notre genre de vie. L'esthétique suit l'usage mais ne peut le précéder, lorsqu'il n'y a plus d'utilité à tuer de la sorte.
CHAUFFER Faire monter l'intensité calorifique de la chaleur est d'abord un phénomène physique ; mais très vite l'allégorie vers toutes les activités matérielles et humaines nous done plein d'idées. C'est par une alimention régulière de matériaux consommables que l'on fait prendre et que l'on entretien un foyer d'activités. Tout ne va pas au feu de même qu'un rythme trop rapide peut étouffer. Notre observation méticuleuse donne le tempo à la progressivité de la mise en chauffe. L'embrasement maximal et immédiat donne l'impression d'une mise en chauffe réussie ; alors que c'est la mise en chardon ardent et pour une consumption lente de toutes les parties qui seule peut assurer la continuité
CHAUSSER Le confort du douillet bein assis et bien au chaud se dégage quand on parle de chaussure à son pied. La variété des conformations du pied ouvre un éventail large à toutes les propositions. Donner une enveloppe protectrice et soutenante résume la situation. Acte simple pour se mettre en adéquatiion avec les mesures et les sensibilités de ce que l'on doit chausser. Il est soulageant de pouvoir faire ldu bien en n'ayant pas à penser mais simplement à se conformer. Il n'y a pas d'attitude négative car ce serait bien retord de mettre exprès des entraves pour que l'autre ait mal au pied.
CHIFFRER Acte irréel de transmutation puisque constituant à mettre des abstractions sur des choses bien réeles Chiffrer est acte positif si le nombre que l'on met sur un objet n'est qu'une étiquette superficielle et passagère, servant à mettre ensemble plus aisément. Une fois l'ensemble obtenu le chiffre de reconnaissance ne sert plus à rien et la valeur de l'objet reprend la seule place en vue. "Le pape, combien de divisions ? " disait Staline. De même notre laxisme à identifier let classer êtres ou choses par leur valeur sur le marché, alors qu'ils ne sont pas à vendre, nous cantonne dans un rôle de marchand.
CHOMER Une impression de segement de temps et d'espace gomé, n'existant pas ou plus, ne servant à rien. Un phénomène soustractif par rapport à un concept de travail dominant en dehors duquel nous serions des êtres diminués. Pas facile de prendre de la hauteur et du positivisme dans un fait de société à valeur culpabilisante. La sortie, par le haut, dépend d'une organisation de la société qui construira une forme d'alternance à égalité entre actifs pour le moment et nonactifs à ce même moment. Baisser les bras tout seul, par dépit ou constat d'inutilité, renforce à tort l'amour propre car il transfert cette force vers un raisonnement de ne plus essayer d'agir.
CHOQUER Le boum sonore que l'on veut provoquer est encore plus jouissif dans son moment d'attente qu'à l'instant présent de son exécution. Une fois arrivé, le bruit étatn passé, les dégats sont visibles et il faut les gérer. Littéralement il n'y pas de raisons objectives à vouloir choquer. Autant l'audace qui va le plus loin possible dans un but d'utilité a toute sa pertinence , autant le choc émis et vécu n'apporte rien de plus ; sinon qu'à désigner un ridicule, ce qui est toujours dangereux. Choquer n'est pas agir et les provocateurs n'ont pas d'autres buts que de déranger et de créer des chocs. Activité de pertubation mais non de construction.
CHUTER La progression lente vers un bas douloureux dont on ne sait quelle forme d'accueil il nous réserve. Activité concrétement orientée vers le bas et impossible à être envisagé positivement, à moins de chuter en préparant son rebond. Est-ce encore une chute si l'on sait que cela ne fera pas mal. A moins d'anticiper ce mal pour qu'il nous prépare à une thérapie de reconstruction. La pesanteur naturelle suffit à créer et accéler la chute des corps. En y ajoutant un esprit morbide pour anticiper l'atteinte inéluctable du fond nous nous aveuglons définitivement et ne verrons jamais l'éventuelle voie de sauvetage.
CICATRISER La revitalisation des éléments vivants comme notre peau est une remontée dans ce qui était bien. Le phénéomène s'exécute de lui-même quelque soit les progrès des méthodes pur rapprocher plus rapidement et surement Réunir les éléments séparés pour qu'ils soient en mesure de se rejoindre et ne former qu'un a une haute valeur réunificatrice. Que faut-il pour cicatriser ? Rapprocher les chairs dans ce qu'elles ont de plus vifs en même temps que de plus apaisés et décidés à ne plus se blesser. Le garrot serré aplliqué en force et qui ne laisse rien respirer bloque l'hémorragie mais ne permet pas que les tissus charnels se réunissent. Sans le temps et l'air ambiant nous ne pouvons pas cicatriser.
CIRCULER Le cercle n'est pas forcément induit dans la circulation, mais se déplacer dans un espace connu donne l'impression d'y revenir en boucle sans que pour autant les tours que nous y faisons aient besoin d'être ronds. Le voyage d'un point à un autre s'inscrit dans un circuit connu physiquement mais psychiquement toujours neuf quand nous le parcourrons. Notre expérience y est toujours unique par les changements qui s'y opérent et par notre œil frais qui n'est jamais pareil. L'expression "circuler, il y a rien à voir" témoigne dans son paradoxe qu'il ny a en effet rien à voir si l'on ne sait pas s'arrêter sur les choses.
CLASSER Des casiers qui s'alignent vides pour recueillir des pensées claires, des éléments homogènes. Pour que nous les retrouvions instantanément. Le classement se distingue du rangement en ce sens que le classeur n'est jamais hermétiquement fermé. Sa capacité à s'ouvrir rapidement sur le feuillet recherché donne accès immédiatement à l'information cruciale qui nous permet d'agir dûment préparé. Au service de l'homme son utilisateur mais jamais au-delà de nos réflexes primaires pour retrouver facilement ; car sinon le classement devient une forteresse avec clés et mode d'emploi indipensables mais retardeurs de l'action.
CLIGNER Mouvement de va-et-vient apparemment inutile mais qui permet de tempérer la force de la lumière et de cerner des contrastes Il se dégage une impression de diminution de l'attention lorsque nous cligonons des yeux comme si nous étions fatigué. Alors qu'au contraire nous adaptons notre focale à la spécificité de ce que nous regardons en en atténuant les effets trop durs. Le mouvement purement physique ne sert à rien sinon qu'à donner une posture de désintérêt.
COAGULER Beau geste de mise ensemble de ce qui n'est pas forcément fait pour aller ensemble. Connaître de chacune, êtres ou éléments, ce qu'il pourrait y avoir de réunissable pour l'accomplissement de tout ou partie d'une cause. Noble cause qui demande une compétence et une humilité de notre analyse, pour ne pas organiser l'impossible L'apprenti sorcier qui trouve que ce serait bien de réunir parce qu'il voit déjà un résultat sans se soucier des composants sépcifiques de chacun.
CLONER Le mot est drôle parce que à une lettre près on n'est pas loin du clown qui ne fait pas autre chose que le clone, c'est à dire être à peu près comme…avec ses exagérations. On ne peut pas cloner-dédoubler pour que le bis puisse faire ce que l'autre ne voudrait pas faire. Pourtant les possibilités physiques interpellent. Nous laisser nous faire remplacer des morceaux de nous même est l'alternative positive si nous gardons la maîtrise de l'ensemble. Se copier-coller pour expérimenter sur le double des opérations incertaines ne peut être sans répercussion sur la matrice de base. Les deux seront touchés par leurs erreurs.
CLOUER L'idée d'une fixation durable, douloureuse et sanguinolante. La preuve est que le clou est lui- même difficile à enlever et qu'il laisse un trou dans les supports transpercés. C'est un mode de fixation simple et somme tout rassurant. La cadence sonore du marteau sur le clou a quelque chose d'enfonçant, de prenant dans la matière. La force nécessaire pour enfoncer le clou laisse peu d'alternative à l'erreur. Le coup de travers fait plier ou casser sans possiblité de retour mais avec des vraies traces dans les supports blessés.
COLLABORER Faire ensemble un travail dont chacun garde une prérogative indéfinie.Résultat en deux temps : celui de la collaboration qui est un temps de frottement social qui se passe plus ou moins bien, celui de résultat de cette collaboration où chacun se réapproprie sa part. La définition claire au départ, des apports de chacun dans l'œuvre commune projetée, est indispensable pour que ce chemin ensemble aboutisse sans heurts. Les sentiments s'ils se dégagent sont un plus pour l'après Les mettre en avant, avant, est trop leur demander. L'acceptation passive de donner une partie de son temps et de ses talents fait de nous un collaborateur. Parce que notre disponibilité mal définie fait croire que nous sommes tout entier dévolus alors que nous voulons seulement contribuer.
COIFFER La position de la tête et de ses cheveux au sommet de notre édifice corporelle donne une notion de hauteur et de domination à tout ce qui se passe là-haut.Y compris y arriver en tête alors que l'on y a pas fait grand-chose. Coiffer, sur le poteau, ceux qui s'activaient avant nous besogneusement à l'accomplissement d'une tâche n'a de justification que si notre coup de force apporte quelque chose.Bien des tâches humaines resteraient inachevées si des ambitieux ne voulaient finir quitte à s'approprier. Habiller esthétiquement de sa marque ce que l'on a réellement pas réaliser est une approrpiation douteuse. Légalement le dernier qui œuvre, qui coiffe, l'emporte. Mais il sait bien qu'il n'a pas fait.
COINCER Une idée de pincement qui fait mal parce que l'on est mécaniquement entre deux forces qui s'opposent. Notre présence y fait résistance pour le temps incertain où elle sera tenir. Coincer positivement c'est assurer à ce que l'on coince une porte de sortie, qui ne s'ouvre qu'après résolution des problèmes qui faisaient obstacles. C'est dire qu'il ne faut pas hésiter à localiser la source des contraintes de manière à les faire évoluer vers des opportunités. L'organisation d'une souricière où nous amenons l'autre, situation ou personne, à être enfermé et à être obligé de demander grâce pour pouvoir sortir est un jeu morbide. Et inutile tant que le coincé ne prend pas conscience de ses solutions.
COLLER La glue qui attache et rattache tout ce qu'on touche tant que l'on a pas trouvé l'eau ou le liquide qui va nous en rendre indépendant. La colle créé une obligation d'être avec un élément que souvent on de désire pas totalement. Il est des unions où deux choses mises ensemble aigssent parfaitement ensembles. Elles vont bien l'une avec l'autre, l'une sur l'autre, elles collent. Ces duos n'ont pas eu besoin de matières artificielles (colle) pour se joindre ou rester. Leur désir l'un de l'autre suffit. Se forcer à être dans les pas de l'autre a un effet d'entrainement en ce sens que l'on va en synergie sans besoin d'appliquer une volonté personnelle. Mais forcément on ne sait pas où l'on va et l'on ne découvre la destination qu'à l'arrivée.
COMBLER Le haut de la maison lorsque tout le reste est fait. On y arrive au bout d'une expérience réussie, d'une satisfaction de tous les besoins primaires. Donner plus à quelqu'un qui a déjà tout ce qu'il faut éléve notre acte au-dessus de la contingence matérielle. Il veut dire qu'à ce moment nous voulons donner pour donner dans une magnificence de geste qui n'attend rien en retour. Considérer un espace encore vide et le remplir ; ou plus encore imaginer ou créer un besoin dans un esprit de sursatisfaire ; cela part d'une bonne intention de donner mais ne se demande pas quels seront les effets d'un trop perçu.
COMBINER Deux trucs qui pourraient aller bien ensemble donne l'idée de les mettre côte à côte pour leur faire faire quelque chose. L'imagination propre de l'homme n'a fort heureusement pas de limites pour échaffauder des idées ou des sytèmes de fonctionnement de l'activité humaine. Il s'agit toujours d'une hypothèse qu'il faut valider par l'expérience, la durée, l'analyse des bienfaits et conséquences. La combine dont on garde les ficelles comme le marionnettistes qui fait bouger ses personnages. C'est tentant de croire pouvoir manipuler son monde ou ses sytèmes mais il faut toujours y continuer car sinon les protagonistes s'écroulent.
COMMANDER L'ordre haut et fort qui porte au loin le sesns et l'exécution de l'action. Il en faut. D'où vient l'intention de l'ordre. Qui sont les ordonnés ? Commander à qui et quoi commander est le périmètre indispensable à véifier par quiconque croit devoir prendre les commandes d'une aventure humaine. Car c'est la nécessité d'une authentique cause et la réalité d'un authetique besoin qui construit le fait de commander. La posture qui aime commander et se recherche ensuite une raison risque de privilégier ses gestes au détriment des causes. Le charisme du commandeur sans la clairvoyance d'une mission n'est que de l'égosatisfaction.
COMMERCER Une odeur sulfureuse d'argent et d'échanges mercantilles donnant-donnat alors que la thérorie de la passation d'objets entre individus complémentaires vendeurs - acheteurs est de la plus belle simplicité. L'offre d'objets ou de services peut retrouver la reconnaissance de ses usagers plutôt que ses consommaterus. Chacun de nous, hommes, ne peut seul se suffire. Le besoin du service de l'autre s'accompagne d'abord du respect de son travail et ensuite seulement de sa plus value. L'écahange comme une partie sans fin où "je t'achétes et tu m'achètes" ne marche que si également on peut dire "je te respectes et tu me respectes". L'inégalité de ces aspirations déséquilibre le sens de la partie.
COMMETTRE Tous les mots commençant par ce sens de "com", avec, dégage une implication personnelle . C'est nous qui mettons, qui faisons. L'insistance à préciser que nous nous impliquons dans un acte ajoute une charge symbolique forte. Il n'y a pas d'intention d'appropriation d'un résultat encore incertain mais une poigne supplémentaire que nous mettons pour que le geste soit sûr et efficace. S'impliquer d'une manière trop compliquée parce que nous y mettons trop de subjectivité nous écarte de la véritable action. La force que nous mettons n'est pas là pour que nous nous y blessions et y perdions nos moyens.
COMMUNIER L'origine du partage de l'hostie corps symbolique du Christ n'est pas prêt de s'effacer. Le peut-t-on, comme d'autres traditions d'ailleurs. Il faut bien vivre avec nos réflexes Se mettre ensemble pour recevoir est un moment précis dont ne peut pas voir le trajet et l'intensité de la chose reçue. Pourtant et conrétement ceux qui recueillent ensemble une idée et la partagent sont d'une efficacité supérieure à la sommes de leurs individualités. L'extase collective dans une attente que les participants ne se sont pas définie n'amène qu'un état de transe physique et psychologique. Etat de perte de moyens individuels et de remise de ses clefs à une communion irresponsable.
COMPARER Etat tout à fait naturel que de regarder deux choses en même temps et d'en faire l'inventaire des qualités et défauts resepctifs. Mais après ? Pour quoi faire ? Les conditions principales d'origine et de fonctionnement doivent être égales pour que puisse s'établir une comparaison. Elle est alors d'autant plus intéressante et positive qu'elle permet de d'identifier des parcours et des conséquences de l'ordre de la destinée. Le désir que l'on pourrait être l'autre ou du moins que l'on purrait avoir les attributs ou moyens de l'autre est vain. Mission impossible. Les identités sont poour longtemps encore personnelles autant que les conjectures de nos trajectoires.
COMPTER Deux sens qui se chevauchent comme si le premier éait le cavalier du second. Car il faut d'abord compter sous, moyens,désirs - les nôtres, ceux de notre entourage, pour savoir ce qu'il en est et ensuite pouvoir croire-compter en eux. Vœu de dire que l'on compte sur quelqu'un ou sur quelque chose. Que peut celui qu'on étiquette que l'on compte sur lui ? Il peut simlement être fidèle si nous le mettons dans des conditions de confiance et d'aisance de ce que nous confions avec cet espoir de succès L'espoir trop marqué sur ce qui ne dépend pas que de nous fait appel à des comptes et des sous-comptes de possibilités immaîtrisables.Il ne faut pas trop y compter !
COMPLETER Rajouter ce qui est vraiment nécessaire ; s'il est souvent inutile d'en rajouter le complément a toutjours quelque chose d'indispensable car il vient d'une personne dont les motivations sont par nature inattendues. Il y a toujours quelque chose de nouveau à dire ou à faire sur un acte. Nul ne peut nous en priver car quelque soit l'état d'achèvement ou de perfection de ce qui se passe devant nous notre confrontation crée un rapport personnel suscitant naturellement le besoin d'y mettre du sien. Un château de cartes n'est jamais fini sauf si par exés de zèle on veut trop le compléter au point de le déséquilibrer et provoquer son effondrement.
COMPLEXER Verbe déplacé venant d'un usage abusif de l'analyse de soi puis de la comparaison avec d'autre ; ce sont deux situations dans lequel l'individu qui s'y livre n'a aucune compétence. Il n'y a pas de situation positive. Sauf à triturer le sens des mots et trouver enrichissant de ne pas embellir ses défauts, ce qui est bien, et ses qualités, ce qui est bien aussi. Complexer est le contraire de "faire avec soi" qui est non seulement devoir mais seule bouée de survie. Bêtir et entretenir notre personnalité sur les rapports compliquées que nous avons avec nous-même est une grande occupation sociale. Pour nous, pour notre entourage qui n'en peut mais que l'on concerne. Et après ? Rien !
COMPORTER A vrai dire on ne peut que SE comporter. C'est-à-dire construire une realtion entre notre moi interne et une propostion d'agir avec ce moi à l'extérieur. Le déroulement mécanique et logique entre notre esprit et notre corps nous résoud à ne pouvoir que "bien" nous comporter. L'écart par rapport à ce principe reviendrait à nous "porter" avec un autre que nous-même. Se comporter ne peut être que quelque chose de sain avec soi. Lorsque nous portons un autre que nous même, c'est-à-dire lorsque nous endossons un comportement qui n'est pas tout à fait nous, nous sommes au volant d'une voiture inconnue.
COMPRIMER L'étouffement de trop de choses dans un espace trop petit. Question d'impression car les qualités de chaque élément pressé l'un près de l'autre n'est pas altéré. Mais il y manque cet espace de circulation qui nous donne l'impression de rester libre. Il y a peu de situation positive pour comprimer quelque chose ou quelqu'un. Si l'on veut réellement faire ou dire beaucoup de choses en même temps et en même lieu mieux vaut scinder nos actes en deux parties. Le volontariste pour tout mettre ensemble sans s'imaginer la difficulté qu'aura le destinaire de notre message est un acte à sens unique ; nous avons fait (impression positive) mais on ne peut rien en faire (réception négative)
CONCEDER Jolie alternative que non seulement céder quelque chose mais y ajouter une partie de soi qui met de la sorte une approbation supplémentaire. Ce plus que l'on met en manifestant notre accord de donner représente une amorce de pouvoir aller encore plus loin dans une relation. C'est parce que l'on veut continuer que l'on accepte une base dont on espère qu'elle nous fera découvrir de nouveaux horizons. La demi mesure dans la concession laisse présager que nous pourrions reprendre nos prérogatives alors que nous les aurions cédées.Le contre coeur d'une décision n'inclut pas la permission de revenir dessus.
CONCERNER Cibler d'une manière précise un but et situer celui-ci avec des personnes qui en feront partie. Le choix d'un but implique dans sa phase suivante de mise en apllication que nous enformions l'équipe d'exécution. La sélection de l'équipe est affaire de performance individuelle et d'acceptation par ses membres de s'y impliquer autant professionnellement qu'humainement. La désigantion d'un coupable, bouc-émissaire ou toute personne pour porter un but n'a de sens que si nous en restons le sujet, qui justement concerne. Le simple déplacement de nos responsabilités cache mais ne résoud pas
CONTER Dire avec une dimension pour être au-dessus de son sujet. Lui permettre de prendre de l'altitude sans pour autant l'altérer. Les ailes du conte nous emmène plus loin que la réalité mais ne la quitte pas vraiment dans son tracé symbolique. Il faut une grâce en soi pour propulser nos idées ou nos actes dans l'univers de la métaphore. Cette grâce n'est pas inaccesssible car il n'y en a pas de conformité. Chacun peut trouver son accès et au contraire forcer sa peur du mot qui n'est jamais ridicule quand c'est le nôtre. L'utilisation de l'art du mot enchanteur pour la description d'une réalité a ses limites lorsque le public ne nous comprend décidément pas. Nous ne puvons nous abriter derrière le charme pour excuser l'incompréhension de nos propos.
CONCENTRER Le rapprochement physique d'éléments dans un centre est à priori une harmonie. Mais la déformation de la notion de centre a laissé se dévoyer le terme à ce que tout ce que l'on mettait ensemble, en en oubliant le sens de l'unité. L'effort physique ou intellectuel pour que nos actes ou pensées convergent ensemble dans un même lieu demande une habileté dans la manœuvre. Il faut demander à chacun de se réduire tout en gardant un essentiel qui de surcroit doit cohabiter avec les autres essentiels Presser les éléments physiques ou intellectuels pour qu'il ne fasse qu'un saute l'étape de faire diminuer chacun. La quintescence obtenue risque de n'avoir plus ni identité ni utilité.
CONCEVOIR La perspective de ce qui n'est pas encore arrivé mais que l'on est capable de visualiser dans sa tête est un propre de l'homme. A ce niveau de pré-vision tout est encore possible y compris le jamais vu. Voir dans tous ses aspects un fonctionnement qui n'existe pas reléverait de la voyance si nous n'étions pas capable de réunir les éléments épars et de leur donner le mode d'emploi. Ils n'attendent que notre feu vert pour s'assembler et se donner l'impulsion. Le plan reste physiquement sur le papier tant que l'on ne ' imagine pas y vivre et y fonctionner en tant que seul utilsateur final. Les conceptions qui sont à côté des besoins ne remplissent pas de fonction utile.
CONCLURE Quelle belle espérance d'entendre ce mot qui veut dire que toiut sera clair enfin, que tout sera réglé. Et à vrai dire la perspective de fin devient presqu'automatiquement une "heureuse fin" tatn on est pressé et content de passer à autre chose. Et avec même l'hypothèse que les parties dont nous sommes n'aient pas eu toute satisfaction, mais qu'importe puisque c'est fi-ni ! Il ne suffit pas d'aller à la fin géométrique d'un objer ou d'un fait. Une fois sur place, au point i ou à l'instant t, il faut étendre sur tout ce qui a précédé une bonne récapitulation qui reprenne et donne du grain à tous ceux que l'on veut concerner pour qu'ils acceptent la conclusion. L'impératif de devoir conclure devance et maltraite l'esprit de consensus dont on ne peut se passer pour que les gens cessent de débattre.On ne conclut pas. Ce sont les élements qui émergent tout seuls et forment une conclusion.
CONCOURIR L'image d'une ligne athtlétique de course où les gens partent égaux et arrivent à peu de chose près en même temps. Il y a un vainqueur visuellement parlant ; mais il y a surtout une belle onde de joueurs coureurs ensemble. Est-ce pour participer ou pour gagner que l'on coucourre ? L'un et l'autre car il ne peut y avoir de vainqueur sans participants qui acceptent involontairement d'êre derrière. Premier ou dernier l'acte et le même et enrichit tous de l'identique chemin parcouru. L'obsession mentale de courir pour gagner est un incontestable stimulant. On ne peut le nier. Mais le repli du gagnant dans sa seule perspective de gagner le rend fragile à l'éventuelle déconvenue totalement indépendante de sa volonté.
CONCURRENCER L'opposition des arguments commercaiux va bien au-delà de la comparaison objective des produits. Tous les moyens sont-ils bons pour décrocher la faveur de son acheteur ? La mise en place minutieuse des meilleurs qualités de produits et arguments pour les faire connaître n'a pas à s'excuser face à des concurrents qui ne feraient pas. La valorisation de ce qui est meilleur est un grand forum ouvert à tous et dont personne ne peut se retrancher Prêcher ou vendre le faux pour prendre la place du vrai permet de se tailler des marché de consommateurs ; mais il faut bein comprendre que l'on les prive ainsi du vrai. Ils découriraont tôt ou tard l'abus fait à leur confiance
CONDUIRE On en retient l'idée qu'un objet, un véhicule nous est confié et avec lui des particularités de fonctionnement qu'il faut maîtriser. A côté de cet aspect responsable rein n'empêche d'y vivre un sentiment jouissif de ce que l'on fait avancer et des sensations que ce mouvement procure. Il y a un avant et un pendant dans la décision de conduire. A un moment nous acceptons - ou nous nous acceptons - comme pilote d'un élément tiers qui contient une force à maîtriser. Nous devenons couple avec la machine qui ressent quant à elle aussi notre manière de faire. Se mettre en place de tête ne donne pas forcément la maîtrise sur ce qui suit à l'arrière. La position dominante ne fait rien à l'affaire de conduire un ensemble à bon port, si n'est pas compris et assuré le confort et la sécurité de chacun.
CONFESSER La convulsion où l'on se recroqueville en soi pour en sortir sa vérité fait du bien. Physiquement, intellectuellement, cette part de soi est belle ; même si son parcours la fait voir. L'acte suffit à démontrer nos motivations mais il est des circonstances où l'action n'aboutit pas ou mal. Le besoin que nous nous en expliquions est un véritable dégagement physique auquel nous nous soumettons pour faute de résultat nous soyons compris sur nos intentions. L'étalage de nos misères au même tire que celui de nos succès veint concerner l'auditoire avec ce qui est notre intime.Nous y prenons un gros risque de nous y croire compris alors qu'il n'y a que curiosité anecdotique.
CONFIER C'est avec une confiance que nous donnons parce que nous savons que ce que nous mettons dans les mains d'un autrui sera traité en respect de nous. Il faut bien réfléchir avant de (se) donner . Réfélchir d'abord à une solution qui est peut-être en nous plutôt que de déranger autrui. Réfléchir ensuite que ce que l'on confie ne nous appartiendra plus tout à fait. Tout bien réfléchi après tout cela, on peut confier et se confier Raconter à autrui ce qui nous arrive est bein normal dans le cours d'une vie sociale mais il ne faut pas se méprendre sur l'usage qui en sera fait. Nous pouvons être déçu par le peu de compassion à nos tracas que nous pensions avoir confié.
CONFIRMER Le processus serait presque inutile dans un systéme d'échange où la parole donnée serait respectée sans idée d'en revenir. Pourtant ! Profitant du besoin de formalisme de notre entourage lorsque nous confirmons nous soulignons l'importance d'un acte. Les moyens laissant des traces écrites doivent être pris comme des miroirs de nos engagements, pour que nous nous en rappelions L'excés de zéle pour formaliser une entente peut faire douter de la bonne volonté sur le fond de l'accord. La confiramtion doit être la note finale d'un travail sur lequel on est bien d'accord.
CONNAITRE Se connaître d'abord pour savoir de quels moyens on dispose pour percevoir-connaître les autres. C'est l'acte majeur par lequel on va vers l'autre, l'autrui, le monde. Il n'est point besoin de dons particuliers sinon la simplicité de ne rien croire avant d'avoir vu. Ensuite les effets de la connaissance sont des effluves qui commencent notre processus de compréhension. Accumuler ne permet pas de jouir. Si tout reste en nous avec le seul plaisir d'en faire l'inventaire, de plus en plus volumineux, nous sommes toujours à côté du connaître.
CONQUERIR Le terrain dont on prend possession n'est pas une appropriation définitive mais une arrivée qui nous est permise. La force et la beauté du geste font partie de l'expérience ; ce qui vaut bien la jouissance passive de posséder définitivement. L'arrivée vers un but n'est jamais sure tant qu'il n'est pas physiquement touché. Mais tant est dur le cheminement pour y parvenir que l'on se prend à y aimer nos efforts, nos expériences échecs ou succès. Le parcours en devient aussi jouissif que le résultat et il se vit tout de suite. La bataille qui veut laisser la trace de son passage est une belle conquête sur le plan théâtral et technique ;mais elle ne suffit pas à assurer les arrières et la pérennité de ce qui n'est que physiquement conquis.
CONSACRER Ce sacre avec et au milieu des autres, ou d'un événement, atteste dune communauté de pensées et d'intentions à l'égard de ce que l'on honore., ou du temps que l'on passe Notre implication personnelle est compétente, sincère et déterminée lorsque nous consacrons, ou nous nous consacrons, à quelque chose ou quelqu'un. Il y a une part de nous, même si elle n'est que spectatrice, dans l'événement consacré qui devient en retour notre événement. L'aspect honorifique donné par un pouvoir social nous gratifie. Le role de médium que nous exerçons avec faste en consacrant quelque chose ou quelqu'un n'est que partie du chemin sans notre investissement sincère dans le projet.
CONSEILLER L'analyse et la livraison de cette analyse à la personne qui nous la demande est au sens le plus simple une mission de toute beauté. Se mettre à la place de quelqu'un pour lui dire ce que nous ferions ! Il ne faut garder en soi que les instruments de l'analyse et de la pédagogie lorsqu'il nous est demandé de conseiller. Notre réputation antérieure doit être complétement écarté au profit de la seule vision des élements en présence : ce qui est le mieux pour la personne. Garder son image lorsqu'on aborde une mission de conseil veut dire que l'on vient avec des idées préconcues, qui sauraient à l'avance les solutions parce que notre aura nous donnerait la présomption de déjà savoir au lieu de faire le travail d'analyse.
CONSENTIR Plus et différent que être d'accord pour donner, le fait de sentir avec, consentir, signifie qu'au bour d'un processus dans lequel nous nous sommes impliqués y compris par les sens, nous finissons par être d'accord et à participer . Le processus pour être bien d'accord avec une situation est long et au bout du cheminement de notre pensée objective et sujective. On ne doit pas vouloir y échapper si l'on veut s'assurer d'être sincérement partie prenante tout au long du processus puis de la réalisation dans le but. La demi mesure disant oui physiquement mais laissant en invisible de l'autre la possibilité de repli signe son futur échec. Le demi-oui est toujours une démarche, déséquilibrée, dans quelque acte de la vie, qui est toujours exigeant de notre tout
CONSIDERER Ambiguité que ce regard de loin ou de haut qui semble prendre position alors qu'il ne dégage que des idées comme des nuages sans importances survolant une situation. Une distance nous est laissée dans le phénomène puisque nous pouvons observer, commenter, mais pas forcément nous engager. Les consdérations sortent de notre pensée dans un état de liberté mais avec un pouvoir d'éclairer et influencer ce qu'elles rencontreront. L'abondance des commentaires voire des conseils proférés du haut de l'importance que nous nous donnons, ou qui nous est donné, remplit l'espace de la réflexion sans pour autatn être clair sur le sens de l'action à mener.
CONSIGNER La précision de dire et de confier les paroles ou les actes d'un moment donné de notre vie est utile pour se souvenir de la place des choses et de leur mode d'emploi. L'humilité de la démarche va à contre courant d'une recherche de vie prête à vivre tout de suite sans en chercher l'histoire et les leçons. Vivre pleinement nos moments présents requierre que nous soyons continuellement dans un accès immédiat et compétent des expériences que nous avons consignées. Au mieux rangées seront-elles au plus simple et fréquent en sera leur utilisation et leur plaisir. L'écriture d'archive enferme le passé .Les consignes coércitives mutilent le désir de l'action parce qu'on fait de ces recettes de vie des objets vénérés intouchables au lieu d'en disposer en outils prêts à fonctionner.
CONSOMMER A l'origine sans doute une idée de manger ou plus généralement d'accéder ensemble à un gâteau que l'on se partagerait. Et puis maintenant un revirement à 180 degrès ramène l'acte à une démarche personnelle locale. face à une offre globale Les commandements de la vie incluent en sagesse que nous participions à la communauté d'un côté pour produire, de l'autre côté pour utiliser. L'équilibre entre ces deux parties est le bon sens et la nécessité absolue. Les écarts ne peuvent mécaniquement pas durer L'acte inidividuel et goulu qui se précipite sur l'objet de consommation est le spectacle courant de la société. Pour vendre plus les individus sont influencés dans leur besoin et leur envie d'avoir plus que les autres. Déséquilibre en vue.
CONSTATER L'arrivée à une conclusion rassure parce que à partir de là toutes les parties prenantes acceptent un fait et repartent sur des bases claires. La justesse pour ne voir que les faits caractérise ce moment précieux qui arrête un processus et en dit clairement ce qu'il en est. L'observation relève de la compétence et de la pureté dans l'exercice de sa fonction de celui qui constate. La vérité d'un constat est un nouveau départ. L'arrêt sur images ou sur faits ne garantit pas qu'il puisse s'en dégager un bon constat. Par omission des circonstances, du déroulement des faits, de leur origine et de leur conséquence, nous livrons une photo qui ne permet pas de réfléchir.
CONSTERNER La tristesse est envahissante dans ce processsus qui nous fige corps mais surtout esprit. Comme si notre pensée étati ensuite incapable de fonctionner. La venue d'un fait dans notre conscience arrive à nous faire perdre envie et moyens d'y réagir. Notre réaction est incapable. La consternation est un temps invisible qui sédimente quand même notre environnement ; lequel ne tardera pas à chercher sa porte de sortie. Lorsque le jugement sur nous empêche le fonctionnement pénéible mais nécessaire de la consterantion nous entrons dans un face à face stérile. Notre moi passif essaie de refuser l'appel à revivre de notre moi actif.
CONSTRUIRE Les briques une à une que l'on met l'une sur l'autre augmentent indénibalement la hauteru d'un édifice. Le reste est architecture, esthétique certes indispensable à l'environnement mais au second plan par rapport à la nécessité du courage pour apporter et empiler les briques. Faire l'acte clair et utile à l'édifice. Le reste est question de méthodes et d'environnement. La volonté de faire constitue l'énergie-puissance motrice indispensable, qui ne peut être générée que par nous. La vision extérieure de la construction à venir inverse les priorités. Sont ainsi privilégies les plans, l'esthétique, l'environnement. Entretemps le chantier physqieu des matériaux à déplacer est laissé en second plan.
CONSULTER La demande de conseil reste d'une part une demande avec son côté non obligatoire, et un conseil avec son côté information qui ne sont pas des ordres à prendre à la lettre. Vu ainsi on ne devrait jamais hésiter à consulter. Pour demander à l'autre il faut l'humilité d'oser exposer son problème, d'en trouver une forme d'expression, de choisir la personne forcément extérieure qui va recevoir notre sorte de secret. Par ce processus nous avons déjà gagné notre clarté qui est grande partie de la solution. Acheter un conseil par un échange mercantile où nous ne nous engageons pas ne nous vend qu'une recette impersonnelle. Il ne peut en être autrement puisque au départ nous refusons de nous livrer totalement
CONTAMINER Une diffusion lente et incontrolable d'une idée, d'un produit.Pas facile à cerner, pas facile à arrêter. L'idée d'un phénomène incontrolable s'oppose à priori à une utilisation positive. Mais si l'air de notre temps est propice à toutes formes de contamination nous pouvons en amont faire en sorte que ce soient des informations éclairantes qui soient contaminées vers l'auditoire Laisser se diffuser du malasain ou du volontairement non clair nous met en situation de contamineur responsable par sa passivité de ne pas arrêter un mal alros qu'il était en mesure de le faire.
CONTEMPLER Le temps s'arrête ; du moins un petit segment formé de notre duo nous d'un côté, l'espace-temps de l'autre. Nous avons l'impression d'être dans une niche d'un temps qui continue, nous le savons, mais qui est pour nous quelques instants. L'abandon total des sens et de l'action est requis pour que naturellement émerge en nous, une impression de spectacle du monde. Des images commencent à sortir du décor et à interpeller notre conscience encore passive. Le réveil arrive avec ces nouvelles idées d'action. L'asssistance volontairement passive à une situation marginalise le spectateur ;dont les sens ne sont plus ouverts aux incursions que projette normalement en nous tout ce qui arrive autour de nous.
CONTENIR Le maintien dans un ensemble cohérent dégage un sentiment e resmponsbilité et de situation bein tenue. C'est un point d'accroche permettant de se fixer et de repartir. L'exigence requise pour garder des éléments ensemble n'est pas affaire de force mais de bonne connaissance de ce que l'on veut contenir. D'en connaître les priorités, les finalités de façon à toujours pouvoir intervenir du plus urgent au moins pressé. L'endiguement physique d'une situation est un aspect matériel nécessaire mais partiel de la fonction de contenir. Sans pouvoir se donner d'explications sur ce que nous retenons nous enfermons notre pensée qui s'échappera par ailleurs.
CONTENTER Le bonheur, la félicité ; et pourtant un aspect diminutif, limitatif, que l'on ne peut pas avoir plus. Et quand l'on veut donner, contenter, là aussi une idée de ne pas en donner plus que le seuil minimum où l'on estime l'autre - le récepterur de notre don - "content". En reprenant la base de vouloir rendre content notre entourage nous pouvons exercer, donner, égayer au maximum de nos possibilités du moment. Sans se fixer une barre, inconnnue, du seuil d'atteinte du contentement. L'équilibre ne dépend pas de nous. La présomption que le bonheur serait là et à tel niveau est une erreur puisque nous n'avons pas la faculté d'ausculter le contentement de l'autre.Nous-même sommes incapables de savoir notre niveau de bonheur maximal ou minimal.
CONTINUER L'expression qu'il "faut" continuer stigmatise une obligation alors que c'est une invitation de devoir ou de pouvoir continuer. C'est le signe que nous sommes en chemin et que ce chemin n'est pas fini. La poursuite de l'action n'est pasune marche tête baissée. Ce que nous avons entamé est une base dont nous repartons avec la possbilité d'apporter de nouveaux ingédients et rythme. Continuer c'est forcément avancer dans du nouveau puisque l'avenir est toujours neuf. Continuer dans l'erreur caractérise cet enfermement à ne jamais vouloir se poser de questions. Toute action en cours qui ignore le temps qu'elle traverse et les changements d'orientations possibles prend le risque de devoir revenir en arrière.
CONTRACTER Cette prise volontaire d'un engagement, d'une méthode, d'un mode de vie renvoie à une personnalisation de son auteur. La réception de cette contrainte dans laquelle il est désormais placé l'oblige à l'assumer. L'obligation à assumer ce que l'on contracte est facilité par la connaissance précise des paramètres de la situation. Une attitude physqiue et intellectuelle de prendre ceux-ci à bras le corps crée un rempart interne qui nous commande de respecter l'engagement. L'hypothése de la contrainte au sens de souffrances à devoir endurer assombrit l'engagement et même créé de facto un climat négatif propice à l'émergence de la souffrance. Partir contracté rend le parcours irritant et l'arrivée chaotique.
CONTREDIRE Diffiiculté de la langue puisqu'on précéde toujours ou du moins souvent par "excusez-moi de vous contredire" ! Pourtant il faut bien pouvoir s'opposer. Mais faut-il, au sens de contredire dire exactement contre, ou dire exactement le contraire ? Difficile de trouver du positif dans ce qui relève d'une posture où l'on se met contre l'autre. Le propos auquel on veut s'opposer mérite une reprise - fut-elle très opposée - laissant l'impression que celui que l'on reprend est humainement respecté y compris dans l'erreur. Le jeu de passe de mots qui entre deux personnes se contredisant sans cesse est de l'ordre de la joute oratoire. Le fond et le sens n'arrivent jamais à émerger car prédomine volontairement une idée de forme et de brio.
CONTRASTER Le clignement des yeux permet de discerner des éléments nouveaux que la vue large et panoramique faisait moins apparaître. La vision naturelle assure une plénitude dont nous pourrions nous contenter si nous n'avions en plus cette propension à personnaliser nos sensations. En regardant les choses "différemment" et personnellement nous créons des occasions de sentir puis d'agir origiales. La création artificielle d'éléments de contrastes créé une diversion du décor sans toucher réellement la possibilité de voir différemment en esprit. Sans vue personnelle et attente optimiste des contrastes nous n'évoluons pas.
CONTRARIER C'est comme une rage de dent qui nous va directement au cerveau. Comme mpour les dents il y a du vrai dans l'origine du mal mais après une cheminement brouillon arrive à nous on ne sait comment et pourquoi. Ce n'est pas positif sauf dans un raffinement sournois pour opposer ou faire évoluer un projet sur lequel nous manquons de prise. A condition d'y être très habile pour que la contrariété soit appréciée comme soltuion qui n'aurait pas pu être exprimée autrement que par la perfidie Action au seul service du caractére de celui qui l'exerce mais qui ne peut avoir de but autre que celui d'empêcher, provisoirement ; au lieu de proposer une alternative le contraire affirmé dresse une barrière empêchant d'avancer.
CONTRER Véritable geste concret pour s'opposer à une action il y a de la bravoure à se mettre physiquement en travers d'un acte en cours pour qu'il ne puisse pas s'accomplir. Dans une bonne connaissance de notre champ d'action comprenant pensées et actes qui nous tiennent à cœur nous devons et pouvons sincérement nous opposer. Et pour cela nous devons contrer c'est à dire faire obstacle à ce qui en empêcherait l'accomplissement Se mettre en obstacle à une action en cours alors que nous ne savons pas ses origines, ses buts, et surtout les raisons de notre opposition. Contrer systématiquement n'est pas exister mais empêcher que les choses existent.
CONTRIBUER L'apport modeste ou important forme et transforme un projet auquel in nous est demandé de parrticiper. Le pas que l'on accepte de mettre dans un chemin extérieur manifeste la relation sociale possible entre individus. Donner de l'original et du pertinent dans une action à notre portée est utile pour la cause et valorisant pour nous, le contributeur. L'effet de participation sollicitée élargit notre assise dans la société non en prenant de la place mais en y créant par l'idée des opportunités. Le don de sa contribution qui reste conditionné à ce que nous en gardions les honneurs infirme la réussite d'un projet. Celui-ci a besoin d'une homogénéité qui en fasse un produit simple à comprendre et fonctionner, sans aspérité particulière.
CONTROLER Vilain mot qui intervient après alors que c'est avant que doivent être mis en place les éléments pur que ça marche. Que faire d'un contrôle ? Arrêter, recommencer, promettre de ne plus refaire ? Aveu d'échec dans tous les cas. L'exercice de vérification intervient dans un temps toujours difficle de se dire qu'il est le bon ; et avec une autorité et une compétence difficile aussi de se dire qu'elle est la mieux placée pour s'exercer. La bonne préparation se passe du besoin de contrôle Par quelle inversion du sens en arrive-t-on à respecter le controleur comme si sa tache avait pouvoir de vie ou de mort sur une action. Ce respect de la peur et de la crainte consomme notre énergie dans des tâches inutiles et nous retarde l'action.
CONVENIR Ce moment d'agrément, d'agrégation des parties qui à un moment sont d'accord est un joli aspect des possibilités de la realtion humaine. En effet il faut savoir lâcher des deux côtés pour créer une convénience. Au départ une détermination à parvenir à un but, pour nous ou avec des éléments ou des êtres extérieurs. Tout ne pouvant pas aller ensemble nous devons analyser et admettre en ligne de conduite ce qui va séparer et ce qui va réunir. Ensemble nous ne gardons que ce qui réunit. L'arrangement des oppositions et la simulation des points de convergence montent artificiellement une situation à juste titre appelée "convenue" ; parce que la nécessité de la forme a prévalu sur l'analyse et le recyclage des oppositions.
CONVERTIR Le changemenet de notre version de la vie est-il possible par une pression extérieure ? L'attitude positive se heurte à la liberté absolue de chacun à choisr ses piliers de rélfexion puis les croyances qui peuvent l'aider à les bâtir. Dès lors personne ne peut entreprendre de construire l'édifice de l'autre, même si cet autre - surtout si cet autre - vous le demande. La suffisance dont on se gratifie pour se justifier de pouvoir et devoir transformer l'autre est un missionarisme que l'on se donne à tort. Notre contentement idéologique de nous ne nous donne aucune mission à devoir le propager.
CONVOITER Aimer le défendu est normal puisqu'il anticipe un pourquoi d'une interdiction. Mais aimer ce que l'on a pas et que l'autre a est une éternelle quête d'être deux à la fois, ce qui est impossible. La visualisation d'une idée ou d'un bien que l'on voudrait être à soi est cajolant pour nos sens. Voire plus, la projection peut nous donner des idées et des réflexions émancipatrices pour peu que nous développions nos propres outils, sans accaparer ceux d'autrui. La projection de notre bonheur en empruntant le parcours d'autrui nous met obligatoirement dans un mal aller comme si nous nous habilllions avec les habits de l'autre. Nous paraissons par l'avoir mais disparaissons en tant qu'être original.
CONVOQUER Interpellation autoritaire d'un être puissant sur un autre qui l'est moins ; sous couvert d'une loi préexistente censée être connue et respectée par les deux parties. La clarté des règles et les manières comprises de tous au préalable de les appliquer nous met en position juste d'appeler à les faire respecter. Au nom de quoi , nous spécialement.? Notre "nous" est une place dans la société qui accepte des régles et l'exercice de leur respect. Prendre autrui dans une situation d'impuissance parce que nous sommes puisamment accrédités par une règle n'est pas équitable. La loi que nous incarnons ne nous donne pas d'importance personnelle .
COOPERER Tout ce qui se fait avec quelque chose ou quelqu'un porte en soi une valeur de partage à venir intéressant. Les modalités dépendent des compétences et des circonstances de chacun. Mais la tendance à faire ensemble est bien partie. C'est un mouvement pur et entier ; qui ne demande que la mise à dispostion simple, sans formalités ni conditions, de nos bonnes volontés, compétences et sens de mettre ensemble comme d'accepter ce qui vient des autres. Opérer une mission avec les autres en jouant perso n'est pas coopérer. Nous pourrons nous targuer d'avoir participé, apporter une contribution dans une œuvre qui restera une somme d'individus qui ne se sont pas complétement fondus
COPIER Emprunter à l'autre avec intention claire d'utiliser comme si c'était notre propriété est un raccourci dans une manière de faire. La question est de savoir si la tâche que nous évitons aura la même expérience pour nous, qu'elle soit copiée ou non copiée c'est à dire réalisée par nos soins. Dans le sens de réutiliser ce que l'on a déjà conçu l'utilisation de ce que l'on a mis de côté ne pose aucun poroblème de comportement et au contraire fait gagner du temps. A condition de s'assurer de la similarité des situations à résoudre grâce à la solution copiée. Disposer et faire sien ce que l'on rencontre sur son chemin est un vol pour le propriétaire initial et une déviation de notre comportement qui croit que les solutions des autres peuvent être automatiquement les nôtres.
CORRESPONDRE Une vision sympathique de la potentailité d'un accord entre des éléments. Comme deux fils qui se joigent pour donner la possibilité de faire passer un courant. La définition claire de ce que l'on est et de la démarche qui est la nôtre nous donne un état de nos lieux précis ; qui peut dès lors rencontrer au hasard de nos vies des profils humains dont la propre définition nous indique que nous pouvons nous entendre et donc correspondre. Chercher la correspondance entre nous et les autres contient une part de volontarisme propre à vouloir nous faire aboutir à tout prix. Il existe bien des formes de coopération avant que de décider arbitrairement de se correspondre.
CORRIGER Dans le sens de donner une correction ce n'est pas ici le sujet. Mais dans l'exprit d'apporter une correction de trajectoire à un acte en cours alors là, oui, il y a du grain à mondre. Corriger n'est pas agréable : erreurs à constater, mise en cause des situations et des personnes, temps et énérgie perdus. Puis projection des solutions pour réparer, repartir. Enfin redécollage dans un horizon dégagé qui fera rattraper et oublier tout. L'excés d'analyse et la propension a vouloir que tout soit parfait conduit à arrêter nos processus en cours et à les corriger. Très bien tant que les ruptures de ryhmes ne coupent trop souvent le sens de l'action, qui a un besoin vital d'avancer.
COUCHER Allonger provoque un sentiment délicieux d'étirer et d'enlever obstacles ou contraintes. Cette position n'a pas du être inventée pour rien en ce qui concerne notre sommeil. Lisser un corps ou une idée pour qu'ils soient en adhérence avec un support la garantit que nous n'allons rien sacrifier, que tout sera préservé. Ce que nous étalons devient propre au repos et à la pensée réflexive lente puisque rien ne presse pour ce qui est couché en bonne sécurité. Coucher est trop souvent une injonction déformatrice à rester tranquille, à la niche ! La position allongée y devient une passivité désarmante pour celui qui s'y complait.
COUDRE La lenteur d'un geste pour serrer par de petits points ce que l'on veut mettre ensemble. Et en même temps une variété infinie d'alterner ces points pour que visuellement ils excellent dans un spectacle mpour notre œil. La minutie du geste renvoie à un acte qui se fait petit à petit .Cette lente progressivité, qui ne correspond plus à notre époque de l'adhérence rapide et fugace, donne du sens Coudre permet de lier et de délier, des étoffes ici, avec des points si petits que l'on ne les voie pas. L'attitude négative ne peut-être que de coudre mal. Mais dans ce cas on ne coud plus , on fait des nœuds !
COULER La lenteur harmonieuse de l'enfoncement d'un bateau qui se meurt dans l'eau. Ce n'est pas gai mais cela illustre la beauté de qui s'en va sans à-coups doucement La pression lente que l'on met pour que les choses disparaissent sans brusqueries et presque sans laisser de traces. Hypocrite un peu mais aspiration à ce que ce qui doit de toutes façons disparaître parte sans provoquer de conséquences intuiles. Noyer est forcément volontaire et revient à vouloir couler de manière violente. Cela peut s'avérer nécessaire mais la force employée dispoportionne notre geste et lui donne une agressivité coupable.
COUPER Geste fort puisqu'il consiste à séparer, à empêcher l'extension d'un phénomène. Nécessité pourtant que des éléments à notre service supposé ne prennent pas un volume envahissant. La réflexion doit avoir épuisé toutes les raisons de ne pas couper . Puis, la détermination à devoir et vouloir couper s'accompagne d'un geste sûr et d'un outil tranchant précis pour sectionner nettement.L'état d'âme est avant . Vient le temps maintenant de la cicatrisation. Procéder à un nettoyage par le vide en coupant tout ce que l'on croit en train de déranger est un acte sans retour. Ce qui est coupé l'est pour de bon ; et la coupe n'a pas de sens si n'est pas inclus l'idée de faire peut-être autre chose.
COURIR Un mouvement athlétique qui va vers quelque chose. Il ya dans le geste de l'élan et de la légéreté comme si la saisie d'un but donnait des ailes. Aucune ambiguité dans l'allongement régulier de grande amplitude. Chaque enjambée est concrétement une distance parcourue, un rapporchement de l'arrivée, un éloignement du départ ; en même temps que psychiquement c'est une vie que l'on empoigne. Parce que courir supposse d'aller vite, on se précipite sans réfléchir où l'on va, par simple besoin de bouger rapidement de quelque part que l'on ne définit pas vers un autre quelque part encore moins identifié. On court vite, mais vers où ?
COUVER Le nid, l'oiseau, inévitablement Garder au chaud ceux dont on a devoir de préservation. Mener à l'indépendance ceux dont a provisoirement charge. Sontt dispensés les soins fondementaux au maintien de la vie, au développement de la croissance, à la préparation à l'autonomie du. premier vol. C'est une fonction très technique qui requiert de la compétence et du dévouement pour penser d'abord à l'autre et ensuite à soi. Pour être sur de maintenir au chaud la solution de ne pas bouger du nid est la plus simple ;si ce n'est qu'elle ne prépare pas à la vraie vie dans lequel chacun doit devenir autonome.
COUVRIR Donner de la protection à qui en a besoin s'arrête lorsqu'on risque de lui enlever le sens individuel de sa responsabilité. L'entreprise de protéger quelque chose ou quelqu'un nécessite de disposer d'un matériau solide-étanche et durable, en même temps que d'un savoir-faire pour couvrir toutes les parties exposées aux intempéries. Nous sommes garants d'une totale étanchéité Protéger ce qui pourrait ou devrait être su engage notre responsabilité. La personne "couverte" peut mériter notre protection ; mais les faits que l'on voue à être ignorés n'ont-ils pas une nécessité sociale indépendante de notre bon vouloir.
CRACHER La sortie brutale et visuellement dégoûtante a le mérite de stigmatiser clairement un acte de rejet. Sans doute parce qu'il vient du corps, de la bouche, de cet organe par lequel on sort la parole alros que cette fois-ci on sort le mépris. Acte extrême où la réflexion n'arrive pas à trouver à temps les mots pour le dire et préfére le geste brutal. La colère a le droit de se manifester de toutes les manières pourvu que celles-ci soient socialement acceptables. Or cracher porte un goût difficile à faire comprendre Se rengorger de cracher sur quelque chose ou quelq'un est un geste de revendication d'une puissance que l'on n'arrive pas à exprimer d'une autre façon. Constat d'impuissance pour soi et de certitude de servir à rien
CRAINDRE La vision de ce qui n'est pas encore arrivé mais risque de devenir arrive à se construire comme un événement en soi, paralysant. Le sentiment de crainte n'est pas un vertige. Des signes tangibles de peur nous parviennent dans un rythme raisonnable qui permet de les décortiquer et de les corriger par des mesures concrètes. Ne reste ensuite qu'une sensibilité à vif mais qui aura résisté. Craindre est une occupation lorsque nous nous laissons interpellé par tout ce qui se passe dans le monde sous l'angle de ce qui ne va pas. Car pour le coup ces événements lontains ne laissent d'autre alternative que celle de nous lamenter.
CRANER Sans doute une caratéristique de montrer ce qu'il y a de plus haut physquement en nous, c'est-à-dire notre crâne. Dans le fait de mettre en avant notre crâne il est positif d'y voir une bravoure à vouloir s'affirmer ou s'opposer à une adversité. Très bien. A condition que suivent immédiatment derrière les idées et les moyens que ce crâne doit receler et que la mise en action ne tarde pas. La sufisance à se montrer comme si la seule présence suffisait à repousser l'adversaire ne dure jamais bein longtemps. Sans contenu et sans volonté d'agir la démonstration seule n'est qu'une parade.
CRAQUER Un bruissement sec qui signifie une fin entre deux parties. La coupure maldroite laisse présager peu de chances de remettre les parties ensemble du moins dans l'état où elles étaient auparavant. Le poids d'une charge que l'on supporte peut avoir raison physique de notre résistance. Toutes ces choses sont mesurables et font partie des lois de l'équilibre. Le sentimentalisme qui n'aime pas ce qui casse ne peut et ne doit rien pour ces phénomènes de rupture naturlelle. Le déséquilibre psychique amène à anticiper des siutations latentes de rupture qui n'ont pas encore de véritables raisons physiques d'arriver. Mécaniquement il en ressort une fausse rupture mais avec de vraies blessures.
CREUSER Plus loin, plus profnd, il y a peut-être quelque chose ; à découvrir, à creuser ; à explorer pour le moins. L'acte physique avec la pelle et la pioche qui effritent et déblaient les obstacles pour parvenir au filon est d'abord un symbole de persévérance. On va vers quelque chose que l'on pressent mais qu'on ne voit pas. L'expérience nous guide mais c'est la volonté qui fait bouger. Faire le trou ou la caverne sans savoir pourquoi n'a pour résultat que de déstabiliser le terrain. Il en ressort une instabilité pour tout le monde y compris le petit malin qui creuse sans savoir pourquoi.
CREVER C'est à la fin d'une bulle que l'on procéde en lui opposant la pointe qui lui fera mal. Nous sommes la pointe qui excelle et se permet de mettre fin à un événement. Avec de bonnes raisons dont la première est que ce que nous voulons arrêter nous appartient bien, à noius seuls. Et qu'il convient le plus efficacement possible de tuer ce qui mourrait de toutes façons Epingler et faire mal se reproduit autrement que sur le ballon gonflé que nous avons en esprit. Piquer par jeu et ainsi enlever vie à ce qui ne nous dérangeait pas est stérile.
CROISER Beau moment que celui du croisement où venant de direction opposées les lignes se touchent un instatn et repartent aussitôt dans une égale opposition. La netteté de notre trajectoire lorsqu'elle arrive sur l'autre trajectoire a une chance unique de rencontre. La préparation que nous pouvons mettre à être clair et lisible nous donne une chance d'être vu, apprécié, et peut-être utile à ce que nous croisons Il semble impossible de se croiser sans se voir à moins que de fermer les yeux. Cela arrive pourtant par crainte anticipée d'un croisement violent auquel nous préférons par avance ne pas participer, visuellement.
CRITIQUER Une bonne critique a-t-elle un sens, de même qu'une bonne critique. Le commentaire de l'autre avec ici ce côté pointu sur l'œuvre et sur la personne a une nécessité sociale qu'il est quand même difficile de manier sans faire mal ou trop bien. En d'autres termes, difficile d'être neutre. S'il faut absolument critiquer il est prioritaire de se munir de bons arguments. D'abord la bonne connaissance de ce que l'on critique, l'environnement, les acteurs. Ensuite une approche purement factuelle de ce qui est tangible. Pas de place pour l'opinion. A partir d'un fait existant et que nous n'avons pas fait il est facile de broder autour des qualités et des défauts que comportent toute œuvre. La mise en exergue de faitsjuste un peu saillants présente le risque d'écarter de l'essentiel
CROQUER Un saississement brusque et franc pour prendre possession goulument. Une notion de ne pas pouvoir attendre, d'avoir à saisir tout de suite non pas parce que cela pourrait partir mais simplement parce que l'envie est trop forte. La spontanéité du geste se passe de la réflexion préalable. Pourtant, être prêt à croquer la vie à pleine dents n'est pas une irruption venant de nulle part mais une attitude soigneusement préparée pour regarder, aimer, savoir saisir avec le sens de l'instant qui ne repasse pas. Montrer ses crocs pour marquer son empreinte ou son territoire a un effet défensif. Mais on est ici à contre sens d'une attitude d'ouverture et plénitude des sens.
CROIRE Conviction bein plus forte que le constat de ce que l'on voit. Il s'y ajoute l'esprit, le cœur, les tripes, qui éclairent d'une force transcendante ce à quoi l'on croit. C'est un cri qui nous sort du cœur dans une plénitude de sens et de moyens. On ne peut pas croire à moitié. Cette force indomptable qui nous vient du profond dedans nous oblige à une clarté de nos sentiments et de nos informations qui perdent leur priorité face au verbe croire. Croire, ou plutôt, se laisser croire, prend la forme d'une couverture confortable de nos problèmes avant même que nous analysions qui nous sommes et ce dont nous avons besoin. On est alors guidé par une croyance qui nous est extérieure.
CUEILLIR Le choix de pouvoir saisir et s'approprier des éléments de beauté à notre disposition.Une allure de promenade plaisante où les choses s'offrent à nous et nous proposent que nous les saississions. Ce qui reste un geste d'appropriation se situe dans un environnement de belles choses dans lequel c'est nous qui décidons de nous promener. La cueillete est moins un hasard qu'un choix de parcours de vie où nous pressentons l'existence d'opportunités. Constituer son bouquet sélectif de bonnes choses en évitant soigneusement les mauvaises dévie du sens des opportunités globales de la vie. En ne voulant à l'avance que le bon on se met à ignorer définitivement qu'il existe du mauvais.
CUIRE L'arrivée à un stade de changement de la matière. Pur les uns c'est un état de comestibilité. Pour les autres c'est un degré ultime de finitude. L'action ne permet pas qu'on la contrôle. C'est un état qui vous prend mais dans lequel on est pas obligé de se laisser faire, se laisser cuire.Lorsque l'on sent que les élements ont sur vous un effet de transformation interne tel il faut avoir la promptitude pour s'en dégager. Se laisser faire parce que la chaleur dégagé sur nous est agréable nous met entre d'autres mains que les nôtres. A un moment le confort devient une dépendance irréversible.
CUISINER L'assemblage des denrées dans un but gustatif et esthéthique ressemble à bien d'autres occasions de la vie où nous transformons. Pourtant l'idée est ici appuyée par les effets de cuisson qui ajoute des subtilités à chaque fois uniques. La préparation des aliments ne pose aucun problème pour celle ou celui qui connait les denrées, leurs possbilités d'assemblement. En plus faut-il pour se renouveller l'imagination et l'audace d'autres combinaisons. La métaphore vaut dans d'autres domaines. Le pouvoir d'assembler et de faire mijoter à petit feu pour que cela dure longtemps a pour but de faire ressortir ce qui n'est pas naturellement visible. C'est un droit que l'on s'arroge sans l'accord de ceux que l'on cuisine ainsi.
CULTIVER La terre, la matière ou le sujet que tourne et retourne par plaisir de l'humus dégagé, par la semence que nous y mettons, par l'espoir d'en récolter plaisir. Travail de labeur qui n'est jamais fini car il consiste à redonner continuellement une respiration à une matière de façon à ce que celle-ci soit toujours au contact de la vie.La vitatlité de la matière cultivée par nos soins nous renvoit des sensations d'en être acteur. Le but de se rendre cultivé devient une appropriation d'une partie très petite du savoir humain. Une fois en nous qu'en faisons-nous au lieu de nous consacrer à une diffusion généraliste avec les autres qui constituent le champ global à cultiver.
CUVER Il y un fond acide dans lequel on respire mal mais heureusement encore. Juste assez pour réfléchir aux turpitudes et aux ecès. Les effets et effluves d'un fond de cuve ne sont pas propices à la réflexion la plus sereine mais on peut s'y trouver un abri réconfortant passager où l'on médite ses abus. Sombrer dans le pessimisme de quelque fond donne un aspect existentiel passager mais qui s'puise rapidement si l'on ne relève pas la tête vers l'oxygêne.
D
DANSER Une continuelle recherche d'équilibre physique et esthétique ; sur la pointe du possible ; dans la contraction maximale du corps alors que l'esprit exalte l'harmonie. Performance accessible par les seuls qui maîtrisent l'expression du corps. En amont de cette maîtrise existe une versatilité sautillante de l'esprit pour imaginer les situations sociales par des gestes de grâce. A ce stade point n'est besoin de savoir physiquement "danser" Bouger par le geste sans le précéder d'une vision par l'esprit revient à s'agiter. Même les danses les plus brutalement rythmées ne peuvent compenser le défaut de présence de partenaires dont l'esprit est absent.
DATER Mettre une référence de calendrier, de repère communément admis par tous. Le résultat aide à parcourir le passé en même temps qu'en nous éloignant inexorablement et très vite il nous viellit. La consignation datée de nos actes manifeste un souci de les situer dans le temps et d'y apposer notre signature. Nous prenons acte comme si le devenir n'était pas écrit mais que le commencement a bien été là, tel jour, telle heure. Le marquag-datage pour montrer que nous sommes là est secondaire par rapport à ce qu'est réellement notre contribution. Dater nos actes n'est pas la garantie de leur réussite.
DEBALLER La mise à jour d'éléments épars par simple souci de les rendre publiquement visibles choque l'œil et plus loin la conscience. Eparpillées ainsi les choses perdent leur sens et leur compréhension d'ensemble. Le processus d'extirper d'un ensemble chaque élément et le l'exhiber doit correspondre à un but précis de mise à plat pour que cet étalement permette de comprendre ce qui n'était pas compréhensible dans une globalité. Il y a facilité et risqque d'y prendre gôut lorsque l'on est dans la position de démonter quelque chose et d'en exhiber les parties.
DEBARQUER Une invasion massive qui survient dans un paysage, dans une vie. Positive dans sa phase d'arrivée, attendue ou surpenante, il faut ensuite envisager quelle place le débarquement va prendre dans l'existant ainsi envahi Plutôt souhaité notre acte d'arriver dans la vie de quelqu'un ou dans le paysage bouscule rapidement l'espace et le temps. La bonne volonté qui le caractérise doit s'accompagner d'une humilité et d'une diplomatie pour que la nouvelle présence soit acceptée et utile. La brutalité qui débarque rencontre rapidement la réticence voir l'opposition du territoire qui se dit envahit, même si de bonnes raisons exigent une démonstration de force.
DEBARASSER Dégagement sommaire de ce qui encombre et dont on ne savait que faire. Plutôt positif et souvent qualifié de "bon débarras". Mais avec un arrière goût de se voiler les yeux sur ce que l'on débarasse. Lorsque l'on enlève des éléments pour les jeter parce qu'ils n'ont plus d'utilité nous finissons un cycle. L'action doit en être exhaustive, propre et totalement achevée. Nous ne pouvons choisir car c'est d'abord une tâche mécanique sans état d'âme qui nous est commandée. Le rejet grossier et sans discernement de ce qui n'a plus d'utilité nous donne un rôle de nettoyeur aveugle ; alors que ce que l'on met au rebus a été partie prenante d'une vie active qu'ainsi nous récusons sans ménagement.
DEBITER Plusieurs sens qui vont tous vers une mise en petits morceaux plutôt sympathiques.Ce qui est peit est plus facilement à notre portée. L'accessibilité des petits fragments est plus aisée que l'emprise sur un gros morceau. Scinder un travail en éléments appréhendables suppose que nous sachions en faire un débit en tranches équitables qui gardent chacune leur visibilité et leur compréhension. Eparpiller en petits morceaux devenus presque copeaux ou poussière fait perdre définitivement le sens de la chose ainsi traitée, maltraitée.
DEBLAYER Les obsctacles qui gênent les accès doivent être enlevés. Geste simple où l'on doit s'efforcer de joindre la force à la précision pour que l'enlévement ne cause aucun dommage au support que l'on dégage. Cette séparation des élements est un rapport de force à l'envers dans lequel il faut là aussi réfléchir avant d'agir. Le déplacement d'une masse procure des surprises si l'on n'a pas anticipé la nature resepctive des matériaux que l'on veut séparer.
DEBOISER C'est plutôt une idée qui fait mal tant un arbre semble être là pour couvrir et apporter du vert. Cette part de domestication des élements est un contre effet de civilisation qui interpelle. C'est dans la vocation de l'homme de pouvoir aménager son environnement et le choisir en faisant la place qui lui est nécessaire. La nécessité, en y incluant la notion de confort et de progrès, nous garde la raison de ne couper que ce dont nous avons réel besoin. La fuite en avant pour que l'espace soit dégagé procure un effet de vide immédiat dont nous oublions le fait d'une réelle disparition d'un vivant qui avait certaienemtn sa raison d'être là.
DEBOITER Sortir de la boîte, de n'importe quelle case dans laquelle nous nous trouvions. Souvent c'est une sortie sans crier gare. Le virage brusque que l'on fait sur le côté pour sortir de la place est une démarche nette dans le but de se dégager d'une situation. Du fait de son caractère inhabituel et donc inattendu nous devons y procéder avec prudence et avertissement que nous le faisons. La bôite est une convention de la société dont nous ne pouvons sortir sans prévenir. Sinon la surprise nous fait devenir obstacle aux trajectoires normales.
DEBORDER Cet empiétement au-delà du bord, plus loin que le prérimètre prévu, donne de la noblesse à la liberté de notre comportement. Bien sur le côté inattendu de notre démarche au-delà du prévu surpend et peut être source de gêne. Il ne s'agit pas d'une invasion de l'espace mais la suite d'un mouvement pertinent et apprécié que nous ne savons ou ne pouvons immédiatement arrêter, car la fin en est utile. Prendre sciemment plus de place que celle qui nous est accordé est une double erreur dont la première concerne notre incapcité à concentrer et la deuxième un irrespect de l'autre qui ne peut être que désagréablement ressenti.
DEBOUCHER En sortir enfin, touchr le but, y arriver. L'expression porte sa charge physique d'une bouche qui s'ouvre et laisse passer de grandes espérances. Le but étant d'y arriver après une longue course de préparation, d'endurance parsemé d'échec et de succès, vient le moment où apparait le résultat. Plus question de regret ni de calcul. Nous sommes physiquement dans un moment d'accès à une phase de non retour. L'avance calculée de but en but successif nous empêche de jouir définitivement d'un résultat pour ce qu'il est, ni plus, ni moins.On se prive du grand débouché lorsque l'on veut toujours en repartir.
DEBOUTONNER Mise à nu de problèmes, progressivement, comme si le précédent devait toujours être à la hauteur pur qu'arrive le suivant. Le dévoilement progressif d'une situation prend l'allure d'un processus dont on enlève une par une les entraves. Lenteur et bien pesé des arguments successifs garantissent qu'au fur et à mesure progresse une compréhension qui nous soit favorable. Les gestes mécaniques de faire sauter les boutons successifs de notre situation donnent un effet de rendre les armes sans nous garantir les effets positifs attendus de notre redition.
DEBRANCHER Le geste va devenir de plus en plus utile au fur et à mesure que nous devenons trop branché sur des tas de choses contraignantes. Le retour au calme de nous même, c'est-à-dire à notre seule et vraie conaissance passera par cette déconnection forcée. Il devient hautement appréciable de se rendre disponible vis-à-vis d'autrui et vis-à-vis de soi-même en prenant la décision d'apparaître seul, sans aide artificielle matérielle. Le refus de la dépendance libére nos sens dans la direction de l'écoute de l'autre. L'indépendance toute simple ! La déconnection vis à vis de nos dépendances devient un repli égocentré si nous ne faisons que nous couper de l'extérieur en ne laissant pas à contrario entrer la curiosité naturelle des choses.
DEBRAILLER Le désrodre personnel que l'on a pas l'intention de modifier, dans le but d'afficher visuellement ainsi un refus, une ognorance ou un mépris. Il n'ya apas d'attitude positude. L'entrainement vers le bas est inéluctable. Le laisser aller est un tobogan naturel qui entraine plus bas que l'on ne veut. C'est donc une situation d'incontrole de nous même qui nous mène plus loin que souhaité.
DEBROUILLER La volonté de s'en sortir, de sortir d'une situation passe par un parcours d'obstacles objectifs et de raisons sujbectives dont la somme est haute pour être surmontée. Sauf que l'on y met une gesticulation physique et spirituelle animée par un sens au-dessus des sens commun pour trouver absolument la sortie. C'est une action de sortir du brouillon des choses pour en extirper une corde lisse et droite. L'analyse doit accepter d'y être aiguilloner par la passion, par l'intelligence des causes et des effets, par le flair qui mène au point bloquant que soudain on va débloquer, débrouiller. La débrouillle est souvent la survie mais n'arrive pas à être la vie apaisée tant que l'on n'est pas capable de remettre de l'ordre dans ses talents et dans l'appréciation correcte de ce qui nous entoure.
DECEDER L'acte dont on ne sait rien. Nous devons être prêt à céder. Ou autrement dit que l'on peut toujours nous demander de céder…notre vie. On y est forcément prêt au sens qu'il n'est point besoin de bagages pour partir. Par contre il vaut mieux avoir bien vécu, avant, c'est à dire encore tout de suite. Situation négative qui se suffit
DECERNER Pratique intéressante de distinguer dans un ensemble ce que l'on veut honorer plus spécialement. Individuellement c'est notre prérogative d'avoir un champ d'appréciation et la possbilité d'y faire une sélection. Le classement subjectif de nos préférences ne sert à rien d'extérieur ; mais il décore notre intérieur d'une hiérachie de valeurs elles-mêmes diffuseuses de réconfort. Prétendre donner une importance extérieure à ce qui procéde de notre discernement intérieur est faire un inutilisable raccourci de travail pour un autre.
DECEVOIR Pire des choses que de ne pas correspondre à une attente.. Exès de notre promesse ? Exagératiion de la demande ? Communication défecteuse entre les parties ? Comment décevoir proprement ? Comment bien faire un acte dont le résultat est négatif ? D'abord ne réaliser vis-à-vis d'un tiers que ce dont nous savons capable. Ensuite d'en inforrmer de l'incertitude lorsqu'un un environnement incontrolable existe. Commencer une entreprise avec des tiers,avec le sentiment que nous ne la réussirons pas, est une tromperie vers l'extérieur, et un temps passé inutilement pour nous.
DECHAINER Laisser libre cours à des passions qu'elles nous soient internes ou externes exposent à des explosions, des aboutissements inconnus et imprévus. La libération des obstacles pour que les sentiments ou les envies s'épanouissent comme bon leur semble demande à ce que nous en ayons une bonne connaissance. Nos forces internes libérées sont un prolongement et une responsabilité qui nous appartient toujours. Ouvrir les vannes de tout ce qui était contenu parce que mal connu, chez nous et chez les autres, nous expose avec l'ensemble de notre environnement à être submergé par cet inconnu que nous ne maîtrissons pas
DECHARGER S"enlever un poids, une tâche ou quelque chose qui en général nous pèse pour le mettre sur le compte d'autrui. Le déplacement de l'un vers l'autre ne peut pas exclure un point d'arrivée identifiable. Notre liberté permet l'ajustement de notre vie. Notre prise en charge de la part Terre extérieure à nous-même comprend de la même façon que nous puissions y renoncer, pour autant que nous ayons proprement prévu et fait accepter le devenir de ce que nous décidons d'abandonner Verser vers un extérieur non consentant le surplus de charge que nous ne voulons plus supporter est un envahissement que nous n'accepterions pas nous-même. Ce n'est donc qu'en situation de domination que l'on peut décharger impunément.
DECHAUSSER Un sentiment de bien être qu'il faut vivre concrétement pour en comprendre le bienfait de l'instant. Cet enlévement de la contrainte se retourve dans de multiples occasions mais somme souvent, c'est avec l'expérience du corps que l'on comprend le mieux. L'acte est personnel. Et le bienfait concerne uniquement celui qui y procéde. Pourtant la libération qui se diffuse d'abord dans tous les membres a une propension à nous donner une ambiance de relaxation qui module notre expression et l'entourage qui la reçoit. Le problème personnel concerne aussi l'entourage auquel nous imposons un relachement, une décontraction sociale dans laquelle pour y être en égalité avec nous il faudrait procéder pareillement.
DECHIFFRER Le chiffre ne veut rien dire en soi puisqu'il n'indique que des quantités de valeurs dont il faut préciser l'objet. C'est ce qui se cache derrière le choffre qui est intéressant. L'analyse du chiffre se complique lorsque ces chiffres jouent entre eux à se multiplier ou se diviser au point de devenir intrigue abstraite. Déchiffrer c'est au contraire remettre ce qui est compté en seule chose importante, c'est enlever le chiffre pour ne garder que le concret.. L'amusement à décomposer les combinaisons des chiffres entre eux fait oublier ce que l'on on est en train de compter.
DECHIRER C'est la fin volontairement donnée à une ouvre qui existait. L'acte en suppose une brutalité, une impossibilité de faire autrement, un déchirement. Mette au fin à une œuvre ou à un processus nécessit en plus on le déchire ? C'est un geste réflexe final qui signe le dépit de ne pas y arriver, de ne pas vouloir laisser de trace, de possibilité de réutilisation, puis de se donner sur cet élan rageur le début d'un recommencement. La colère nous fait détruire ce que nous essayons mais n'arrivons pas à réaliser. Il s'agit d'un geste qui concerne une œuvre recommençable. Ce n'est pas à notre personne d'être et de rester déchirée.
DECIDER Acte franc qui s'appuie sur un ensemble d'informations esternes et internes connues à un instant t pour pour nous faire prendre une direction. Pouvoir fort d'un avant et d'un après la décision. La direction que l'on prend est très loin du but à atteindre. Seuls le parcours,le travail dans la direction construisent la substance de la décision. Le succès final quant à lui dépend du bein fondé du but vers lequel on a décidé d'aller. L'acte en lui-même n'a absolument aucune valeur. On peut décider que que l'on veut sans qu'aucun effet soit ressenti, aussi bien au niveau personnele que collectif. Sans parcours, travail et but consistant la décision n'est que parole décorative.
DECLARER La valeur du message est précédée d'une forme volontairement pompeuse, emphasée. Le fond n'en en pas infirmé au contraire puisque c'est une sorte de tapis rouge qu'on lui met sous les pieds avant qu'il ne s'exprime. Cette sortie de nous officialise une réflexion de fond suffisamment mûrie pour qu'elle ne suscite aucun contre arguments de notre auditoire, et aucune contre déclaration de notre part. La parole doit être sûre dans le fond et assurée dans la forme pour avoir une valeur définitive. L'officialisation théâtrale de notre pensée pour des causes anodines ou versatiles émousse l'attention de notre auditoire ; celui-ci a une attention limitée et de bon sens pour seulement ce qui est important.
DECLENCHER Pousser à un processus par les actes indépendants qui se cumulent dans une déirection. Volontaire, involontaire ? A un moment les conditions accumulées font basculer vers un autre état. Nos petits actes s'accumulent dans une dispostion naturelle que nous ne pouvons pas contôler. Il importe que chaque acte soit juste pour que leur somme, à un point nommé ne puisse déclencher, au-delà du hasard, qu'un résultat en accord avec les origines imprimées par nous. Faire passer nos actes plus ou moins bien triées dans une précipitation non organisées déclenche mécaniquement le passage vers un état inattendu dans la forme, et contraditoire dans le fond.
DECOLLER Sortie du sol, arrachement à la pesanteur, envol momentané de la Terre non pour la quitter mais pur mieux la voir. Une aventure. Ce mouvement par définition ascendant ne peut être que positif. Il atteste de notre maîtrise des élements, de notre énergie pour y être léger dans la forme, de notre curiosité pour voir de plus haut plus de choses. S"enlever de son état naturel sans but précis nous dépéce de nos forces. Sans raison d'aller quelque part notre décollage nous désagrège.
DECOMMANDER Un ressenti désagréable de quelque chose qui étati désiré, décidé, attendu et qui ne se fera pas. Notion chargée de raisons asimilables à des excuses de circonstance. Lorsque l'on ne peut pas tenir ce à quoi nous nous étions engagé il nous fait bien annuler la commande que nous avions passée. Les éléments qui empêchent doivent être sincères et insurmontables pour que ce soient eux qui se désignent comme les seuls responsables. La solution de décommander pour éviter un dérangement de notre confort est une excuse sociale, au lieu de dire clairement que l'on a pas envie. Question de style qui ajoute ici l'hypocrisie à la l^cheté et l'inconstance.
DECOMPOSER Variante beaucoup plus postiive de défaire et de détruire, où l'on introduit l'analyse méticuleuse de chacun des éléments composant un ensemble L'observation de chaque composant stqtique ou mobile procure la connaissance particulière utile mais nons suffisante. Le démontage-remontage des phénomènes s'intéresse à ce qu'ils font et comment ils le font ensemble. Une note seule ne veut rien dire sans sa mélodie. Le démontage systématique des phénomènes conduit à une analyse à plat de chaque élément devenu coupé de son système global. Sans vie d'ensemble il ne nous amène qu'un état statique.
DECONNECTER La connection est un lien concret et abstrait inventé par les temps modernes pour relier ce qui devait manquer de liens. Peut-on se connecter ou se déconnecter à loisir comme si on enlevait sa prise de courant avec la vie ? Difficile de déconnecter lorsque l'on a accepté le principe d'être un jour connecté. Les voies physiques que nous acceptons d'avoir pour communiquer deviennent des attributs de reconnnaissance, avec lesquels notre entourage s'habitue à nous voir et nous considérer. La coquetterie de vouloir se déconnecter n'est ni plus ni moins une manière de dire à notre entourage que nous ne voulons plus les voir. Pouvons-nous disposer ainsi du besoin d'autrui à notre égard ?
DECONSEILLER Lorsque conseiller devrait suffire pou intimer d'aller dans un sens ou dans un autre le "dé"préfixe s'éléve en barrière à ne pas franchir. C'est toujours vis-à-vis de quelqu'un eners lequel on doit se demander quel est notre prérogative de ne pas conseiller Commencer par bien se demander ce que l'on est soi-même ? Qui est-on est par rapport à qui l'on s'adresse, quelles compétences, quelles motivations, quelles demandes a-t-on reçues ? Avec cette clarté on peut ensuite accepter d'analyser pour et contre et conseiller celui-ci. Conseiller de ne pas faire fait partie de tous ces actes où la neutralité et la crainte de s'engager font préférer de ne pas agir. Ce n'est pas conseiller ou déconseiller, c'est avoir peur et par là pousser à l'inaction.
DECORER Donner de la beauté et du fond artistique à une action met dans de meilleures conditions le spectateur. Geste de détente qui permet de faire mieux apprécier ce qui se passe. L'intention de mettre des élements ostentatoires est déjà une main tendue vers celui que l'on veut séduire. On en fait jamais assez pour mettre nos interlocuteurs dans une aisance pour eux-même d'abord et pur que leur attention prise dans notr empathie se branche sur nos idées. L'arbre qui cache la forêt ou toute autre comportement qui en met plein la vue pour masquer le manque d'idées ne peut rester qu'un beau spectacle.
DECOUPER La mise en morceaux d'un problème correspond à une volonté de ne plus le voir dans son entier. On passe à un autre état de la matière. Des situations nous obligent à en finir avec une situation ou un problème dont la taille trop grande est en démsure avec nos posssibilités. Il faut trancher et savoir trancher entre les parties à l'endroit où cela fera le moins mal, où les liaisons pourront d'elles-mêmes se rétablir Le plaisir de sectionner correspond à une force interne aimant exercer une puissance, montrer un pouvoir de transformation brutale de la matière. Rien d'autre !
DECOURAGER Plus que le conseil de ne pas faire, l'enlèvement du courage, littéralement parlant, est une grande audace que l'on se donne pour entrer dans la démarche d'autrui. A propremement parler enlever le courage à quelqu'un est insupportable. Pas çà. On peut conseiller, faire éviter ;mais démunir autrui de son énergie est une décapitation ; sauf s'il faut en vraie connaissance de cause arrêter un acte dont cet autrui est inconscient de l'impasse. Le désaissisement des moyens d'énergie à quelqu'un revient à lui menoter l'esprit. Le ferait-on si nous en avions sous les yeux cette cruelle image ?
DECOUDRE Le contraire de ce ui a été minutieusement mis en ensemble et que l'on veut maintenant remettre face à face pour mieux faire voir les oppositions. Acte de regret puisque ce qui a été cousu venaiit d'un plan d'assemblage, de liens conçus pour être souples et solides. Pourtant il le faut puisque les parties de s'entendent plus.Une minutie égale mais inverse est requise pour que l'indépendance retrouvée soit ausi dignité. Au-delà du constat que deux éléments doivent être séparés la brutalité rageuse ne permet pas de les découdre équitablement. Elle les déchire.
DECOUVRIR Trouver ce qui existe et qui vient à point dans notre parcours. Le moment est une énigme faite de hasard en même temps sans doute que de préparation qui n'étati pas encore au point. Précautions pour respecter les effets de la découverte : ne pas connaître avant, laisser les choses venir effleurer nos sens et repartir même si nous n'avons pas tous compris, refermer les perceptions extrieures et brasser calmement ces impressions dans notre fort intérieur. Enlever fermement le voile recouvrant ce qui nous est caché gâche notre approche de l'inconnu parce que nous est donné un sentiment que c'est nous qui choississons voire décidons de nos découvertes. Cela devient de la conquête envahissante.
DECROCHER Le haut du mat où se trouve l'objet convoité n'est accessible qu'en procédant méthodiquement et progressivement. Le gros lot ne se décroche pas par hasard. Il cède sous les mains du plus habile. Les qualités de rapidité, courage, force permettent de partir mais elles ne garantissent pas que le but se laissera saisir. La connaissance des particularités, des finesses, des résistances spécifiques prépare le concurrent au geste déterminant qui fera gagner. On n'obtient rarement par hasard mais quand cela arrive c'est tant mieux . Il n'y a pas de quoi en faire une stratégie de vie selon laquelle les choses nous tomberaient toujoursdessus, et sur nous spécialement, favorablement .
DEDAIGNER C'est réellement ne pas vouloir s'occuper, non seulement pour le temps ou le travail nécessaire, mais surtout par jugement sans explication que cela n'en vaut pas la peine. Il n'y a pas d'attitude positive. Tout refus de faire doit être exprimé de manière circonstanciée de façon à ce que le solliciteur puisse disposer d'éléments clairs pour comprendre le rejet dont il est l'objet. Le fait se suffit à être négatif par lui-même. Encore que d'aucuns en rajoutent en y mettant une bien visible ostentation pour enfoncer encore mieux. Cruel !
DEDOMMAGER Le soulagement de ce qui a été fait de mal est tardif mais préférable à l'oubli. La compensation se veut équilibrée mais elle ne peut y arriver puisque le dommage et le dédommagement prennent place dans des temps différents que l'on ne peut jamais reproduire à l'identique. L'intention est l'origine puis le conducteur d'une volonté de réparer un dommage. Manifestation d'un regret et mise en œuvre de moyens sont intimement liés pour que le matériel ne donne pas l'impression de pouvoir tout acheter en faisant abstraction des sentiments. Mettre en balance exacte ce que l'on doit et ce que l'on donne compense la perte matériel mais laisse sur leur fin les sentiments.
DEDOUANER La mise en aptitude de fonctionner, au départ dans un pays, témoigne d'une entrée en intimité avec l'autre pour le mettre en connaissance de ce dans quoi il pénétre. Comme à la douane le passage est simple en ne réclamant que les papiers requis par le territoire L'information préalable des exigences dressées par ce territoire d'entrée doit être claire et ouverte à tous de façon à ne pas créer d'effets de surprise arbitraires.. L'intiation partticulière ou priviligiée au profit de quelques uns n'est plus l'application de la loi pareille pour tous. Dédouaner sélectivement devient filtrer avec un tamis arbitraire.
DEDUIRE L'exercice est intellectuellement intéressant puisqu'il mobilise des conaissances en amont our les livrer à une sagacité qui doit y trouver une suite. Le cheminement intellectuel et intime de notre pensée à travers les faits ou les idées suit un parcours labyrinthique au bout duquel il y une sortie. Prudende, compétence, sincérité, pour identifier les causes et effets garantissent que nous sortiront avec du vrai. Le parcours d'obstacles que constitue l'accession à une vérité n'est pas une course. Trop vite nous ne voyons pas et courons sur de fausses pistes.
DEFAIRE Plutôt désagréable que de devoir déconstruire ce que l'on a fait, en son temps, avec bonne volonté et compétence. Mais en même temps nous avons conscience que faire ne peut être un mouvement continu dans un seul sens qui irait toujours vers la réussite. Au delà de devoir faire différemment et donc d'enelver l'existant il y a des évolutions qui éclairement tout à fait autrement, d'un jour à l'autre. Cette versalité de notre devenir toujours en cours nous oblige humblement à des retours en arrières qui sont des nouvelles bases. Défaire ne doit pas nous défaire personnellement. Nous ne sommes que des ouvriers d'une grande cause qui nous dépasse et dont les va-et-vient sont imprévisibles mais demandent à être fait, défait, refait sans jamais être parfait !
DEFENDRE Opposer sa force et ses moyens a un adversaire ne manque pas de panache. C'est fondamentalement nécessaire à l'homme de pouvoir ne aps accepter qui veut l'envahir. Se mettre en travers du chemin de qui veut forcer le passage anticipe les moyens à mettre en œuvre. La conception de l'homme et la volonté pour la garder est la première étape pour se constituer une défense. L'expression est prioritaire pour exprimer notre droit de vivre. Une batterie de moyens de défense qui n'a pas préalblement défini ce qu'elle veut défendre reste au niveau du matériel, qui hésitera au moment de repousser la menace.
DEFINIR Bien préciser est indispensable en toutes circonstances. Pourtant il est courant de laisser les choses dans le vague, à la merci de celui qui voudra les définir, les faire aller vers une fin en sa faveur. Travail méthodique de recherche puis d'identifications des éléments environnants qui nous importent. Travail ingrat à ne pas bacler sous peine de voir apparaître trop tard l'inconnu et l'imprévu qui ressort toujours quelque part. Autant les définir tout de suite . La définition rassurante par son caractère coercitif ne fera l'usage que nous lui donnerons dans notre choix de vie. Elle nous rappelera un sens mais ne nous oblige pas à le suivre.
DEFOULER Le dégourdissement des mouvements et des idées est salutaire. Il faut savoir agiter tout ce qui est autour de nous et surtout en nous. Salutaire d'oublier la rigueur de la forme pour laisser aller en nous tout ce qui s'y trouve. Récréation interne sous une autorégulation qui a fait ses preuves. Lachons parfois les règles pour que nos flux trouvent la liberté qui guide de toutes façons vers le vital indispensable. Ebouer ses membres ou ses instincts par un exerice physique incontrolé devient une agression sociale.
DEGAGER Sortir de la difficulté quiconque ou quoique ce soit s'y trouvant témoigne d'une présence et d'une attention active pour notre entourage. Lorsque obstacle il y a dans une trajectoire et que nous avons force et clairvoyance pour déplacer ce qui gêne il est tout simple de se dévouer. Précaution du geste et altruisme de la démarche font le strict travail permettant ensuite de poursuivre la route libérée. L'évacuation de ce qui obstrue dégage la voie. On ne peut rien y trouver de négatif.
DEGELER La notion de température est omni présente au point de ressentir du froid à la simple évocation. Pourtant il y a bien au-delà du changement liquide-solide une évolution dans un sens ou dans un autre de l'état d'espirt. La glace redevenant eau est une matrice de réflexion sur les changements d'états auxquels nous pouvons concourir. Il faut du doigté et de la patience pour qu'évolue l'effritement, la séparation, la fonte, l'arrivée à létat liquide dans une ambiance de température toujours basse Au piolet et marteau le travail va vite mais à y bien regarder on n'obtient d'une part des fragements de glace et de l'autre côté des ondes d'eau . Rien ne va ensemble et on ne peut même plus marcher dessus.
DEGOUTER Enlever toute envie et même plus loin encore l'instinct positif naturel. C'est une transformation du fonctionnement pour qu'il n'aille plus dans un sens que l'on veut interdire. Après analyse et réflexion de ce que l'on ne veut plus on peut trouver des moyens forts pour se libérer des penchants que l'on a décidé de s'interdire. La liberté de chacun rend cette procédure d'interdiction purement personnelle, sans intervention d'un tiers pour nous y obliger. Mettre en avant des éléments négatifs dans le but de faire peur nous rend manipulateurs de notre auditoire que nous prenons en terme de frayeur plutôt qu'en pédagogie explicative.
DEGUSTER Par très peites doses le goût a plus de place pour s'épanouir, pour se faire apprécier. Lenteur et ouverture maximale de nos sens voire de notre imagination pour laisser parcourir en nous ce qui émerge quand on veut bien le laisser passer. Prendre ce temps pour que les phénomènes puissent exiter en nous procure un apport nutriyionnnel vital. La prise par petits doses pour éviter d'en prendre trop met forme un état proche de la méfiance ou de la prudence qui risque de nous laisser à côté des vraies choses.
DEJEUNER Endroit ou temps de la vie où apparemment on mange mais où socialement le cours se ralentit voire s'arrête. La table détend les rythmes et les tensions. L'aliment devient fédérateur d'égaux réunis autour d'un besoin commum. Etymologiquement cet arrêt du jeune marque un temps deréjouissance, du corps qui se nourrit en tous cas. Et l'accaparemment des travaux de mastication reporte au second plan les conversations sérieuses. A table le temps de l'homme lui appartient encore. Déjeuner à toute vitesse ne remplit qu'une fonction nutritive animale.Sans accompagnement de l'esprit les aliments ne font que passer sans pouvoir nous sédimenter.
DELAYER L'étalement d'un problème par l'adjonction d'un liquide en ramollit la substance. Tout dépend de ce que l'on veut en faire. Assouplir une situation demande que nous y mettions une possibilité de changement. Il faut y bien réfléchir de façon à ce que le nouvel état désiré ne soit pas dépassé. Le geste doit toujours être précédé d'une appréciation des évolutions possibles. Pour faire coire aux autres ou pire à nous même que nous agissons nous continuons à triturer, à ajouter, sans nous rendre compte que nous dévions du but.
DELIBERER La recherche de solutions passe par un inventaire de toutes les possibilités puis par une analyse de ce que l'on en fait pour en garder lka meilleure. Il faut être deux ou plusieurs pour que le pour et le contre confronté aux situations prennent un sens. La pertinence du jugement doit s'ajouter à la qualité de savoir trouver consensus avec d'autres pertinences qui n'ont pas les mêmes critères que nous. La procédure administrative veut prendre toute seule son envol et son autorité pour prononcer son délibéré. Le respect ne peut en être qu'un effet de pouvoir s'il n'est pas expliqué.
DELIMITER Restrictive en même temps que rassurante la limite marquée nous précise où nous sommes. La lucidité de notre périmètre est une forme évoulée de la liberté, qui doit savoir avant agir. La bonne limite est celle d'une xtension normale de nos capacités, de nos envies, et de notre besoin social que l'autre puisse aussi être dans ses limites. Restreindre au départ, pour être sur de ne jamais dépasser, est une voie conservatoire de nous-même mais qui nous empêche de nous pencher vers l'inconnu pourtant si proche
DELIRER Evanouissement de la conscience vers un détachement incontrolé. On voudrait pouvoir le faire et le voir. Mais comment ? Le delire comme on le veut quand on le veut est un idéal utopique que l'on peut essayer par petits tatonnements. Seuls de préférence car tout public nous met en situation de jeu forcé. En choissisant un espace-temps bein dégagé d'obstacles nous ne rsiquons rien. Se laisser aller dans une situation concernée par un environnement nous emmène plus loin que notre simple sélire. Nos faits et gestes deviennent parties prenantes sans le savoir et le puvoir.
DELIVRER Apporter le bon message. Mais purquoi forcément le bon ? Le message; le travail, la chose attendue. Donner ce qui est attendu par un processus régulier et compréhensible. L'attente en cours est partie prenante en terme de satisafaction générale ressentie. Il y a une obligation de résultat en même temps qu'une qualité d'éxécution vers ce résultat. Il n'y pas d'attitude négative.
DEMANDER L'approche de l'autre dans le but d'obtenir est augmentée du doute de ce que peut être sa réponse. IL y a là une supplique unilatérale qui peut ou ne peut pas réussir . Demander que ce qui est possible restreint mais cette formulation invite à imaginer quelles sont les possibilités de réponse de celui à qui nous faisons une requête. La précision de la requête conditionne et prédispose la qualité et le caractère positif de la réponse. La précipitation pour aller quémander, au lieu d'examiner d'abord si l'on n'a pas en nous les solutions, met en dépendance et en risque d'obtenir des réponses insatisfaisantes.
DEAMARCHER Un sens vers le positif par un pas déterminé qui veut prendre une place dans un territoire.L'idée mercantille de vendre quelque chose à l'issue d'un processus de prise de possession physique, ou psychologique. La définition précise de nos buts doit pouvoir immédiatement délivrer une impression claire à celui ou celle que l'on démarche. Nos moyens respecteux du territoire de l'autre n'ont dès lors pas à rougir d'être performants, convaincants, pugnaces dans leur volonté d'emporter l'affaire. Mettre le pas dans le teritoire de l'autre avec un prétexte. Puis s' y développer en trompe l'œil pour vendre ceci en faiqant croire cela; Démarche par le faux qui ne peut de toutes façons ne se répéter qu'une seule fois.
DEMEURER Dans une signiication de l'endroit habité, un havre de sécurité qui exalte une idéé de lieu inviolable, impreanable. Une homonymie nous interne cerveau spirituel et nous externe lieu matériel de vie Un chez-soi résulte d'uun aménagement matériel de nos lieux d'usage et de confort, afin que notre vie pratique et spirituelle s'y sente à l'aise. Pour que nous puissions être bien en nous ; et que notre maison demeure en nous comme nous demeurons en elle. L'aspect statique d'être chez soi et d'y rester présente le risque de nous fermer à la vie extérieur qui continue de passer ; et de nous confiner dans un état conservateur, voire passéiste et demeuré.
DEMONTER Enlévement de ce qui a été fait ; mais pas forcément dans un but de détruire ; dans un écoulement de fin d'expérience qu'il s'agit de débarasser d'un champ de l'espace pour faire place à une autre expérience ; et peut-être aussi pour aller remonter ailleurs l'expérience ainsi démontée. Les mêmes soin et passion s'appliquent à ce que l'on défait par rapport à ce que l'on a antérieurement fait. A moins d'une fin connue nous ne savons jamais de quoi demain aura besoin et aimera retrouvé bien rangé, de ce que nous somme en train de démonter. A la réalisation qui disparait s'joute souvent un dépit, un regret, qui donne à l'opération de démontage une allure de retraite triste Nous y procédons avec un manque d'entrain et un esprit d'abgnégation intile et erroné.
DEMONTRER Montrer devrait suffire et c'est pour cela que la démonstration ne peut s'empêcher d'être ostentatoire et de donner l'impression d'en faire trop. Les moyens précis pour montrer donnent une visibilité à l'objet. Il en faut plus pour emporter le désir. Un irrationnalisme fait d'enjouement, de transposition de rôle, d'enthousiame ou de menace...pour faire pencher vers une attitude d'adhésion. Le systématisme pour démonter tous les arguments afin de les rendre incontournables à notre cause se heurte à la fatigue auditive de notre auditoire.
DENONCER Une origine de dire du mal de l'autre qui est plutôt aujourd'hui une croisade verbale pour mettre à la face d'un auditoire une cause que l'on veut défendre. L'origine et l'environnement des causes à défendre nécessitent d'être connues en dehors de tout sentiment. La moralité et le bon sens accompagneront ensuite les faits précis pour qu'ils soient mis à la connaissance du plus grand nombre qui pourra juger impartialement. Les causes défendues donnent une importance et une aura de preux chevalier défenseur lequel se prend au jeu de ce rôle de pur ; en oubliant la sureté des causes à défendre et la pédagogie nécessaire pour convaincre.
DEPANNER L'incident mineure qui arrête le processus ou la machine a besoin du geste rapide et compétent. Ce n'est pas grand-chose en tant qu'œuvre ; mais c'est primordial pour continuer. Déceler ou détecter la cause de blocage d'un processus est une minutieuse mais néanmoins rapide enquête. Qui fait quoi, comment, à quel endroit. Ensuite il faut aller à l'endroit avec le bon outil. Ce n'est pas plus compliqué. La bonne volonté de foncer sur l'incidemment nous fait passer au-dessus des faits, sans prendre le temps de les analyser. Le tatonnement tout aussi rapide va aller d'un point à un autre comme si nous voulions arrêter le feu partout alors qu'il ne vient que d'un point, celui-là seul qu'il faut trouver et réparer !
DEPASSER Le rythme naturel devrait suffire mais il y a des obstacles ou des points de comparaisons auxquels on a envie de se mesurer en montrant une capacité supérieure. Passer constitue le ryhtme normal des choses avec le temps et les faits d'un côté et nous de l'autre côté. Cette sérénité équilibrée où pas une tête ne dépasse de l'harmonie ne convient pas à nos individualités qui ont à un moment un surcroit de potentialité à injecter dans le monde. Ne pas supporter être derrière quelque chose ou quelqu'un nous propulse mécaniquement dans un mouvement de dépassement purement dynamique et porteur d'aucune réflexion du pourquoi.
DEPÊCHER Envoyer vers quelqu'un avec une mission précise revêt une dimension de confiance d'homme à homme. Le porteur du message est investi d'un sens intérieur. Missioner une personne de confiance est le début d'une relation d'espoir. L'émissaire sera sur, rapide, discret. Les conditions de réussite ne doivent ne pas tenir du hasard ou du miracle. Celui que nous dépêchons est le moyen de parvenir et non la clè finale du succès. Une déformation d'un effet de rapidité inhérant à un message devant être délivré rapidement. Faire vite ne devrait concerner que la distance à parcourir et non pas la précipitation.
DEPENDRE Le contraire de la liberté car c'est réellement être pendu à… Dépendre de quelqu'un ou de quelque chose est une conséquence mécanique entre cause et effet, du style avoir besoin de manger pour nourrir son corps. Passé ce côté vie minimale de soi nous sommes libres de nos environnements et de nos choix. L'absence de réfléxion pour savoir ce que l'on veut nous laisse vacant dans un espace-temps où tout ce qui passe peut devenir attirant. Nous nous retrouvons dans des terndances non choisies, non assumées, qui seront mal vécues.
DEPLACER Le mouvement de l'objet pour qu'il soit en meilleure situation pour la fontion suivante.. Besoin fort de se mettre asin en nouvelle situation, plus ou moins réfléchie mais répondant à un appel indéfinissable de la mobilité. Bouger ce que l'on connait de façon à profiter de l'expérience d'avant et anticiper un peu l'expérience d'après. Le transport nécessite de la précaution et le sens de la dynamique des mouvements. Bien envisagé le déplacement s'effectue fluidement sans besoin d'aller vite. La bougeotte des objets et des êtres procurent une visibilité et donc une vitatlité de son acteur qui existe ainsi. Limite de cette gestiuclation tant qu'elle n'est pas significative d'une raison de déplacer.
DEPORTER Une notion de franchissement d'une barrière territoriale par quelqu'un qui y est obligé. Il n'y a pas de situation positive à devoir déporter. Même la posture de devoir se déporter est une attitude subie. L'acte délibéré de déplacer un ou plusieurs êtres humains dans un champ territorial qui n'est pas celui de son choix. L'intégrité territorial sauf envahissement guerrier n'est pas antinimique avec une notion de terre nourricière d'accueil passager.
DEPOSER Une mise de côté, pou un moment donné. Assortie d'une demande de protection, de mesure de contrôle pour que l'on puisse avoir l'assurance de retrouver. Une athmosphère de délicatesse physique et psychologique se dégage afin que ce quenous voulons confier soit pris avec soin et dans un bon climat. Ce caractère non obligé crée une redevance propice à d'autres échanges. Remettre en vrac et sans ménagement dévalorsie ce que l'on dépose en même temps qu'il considère celui à qui l'on dépose comme simple gardien physique, sans immportance.
DEPOUILLER L'idée de dénuement puisque qur l'on enlève les effets de quelqu'un. On les lui retire volontairement pour qu'il devienne nu. Peu de situation positive ! En arriver à devoir enlever ses attributs à quelqu'un n'est concevable que dans le cadre d'un manquement grave par rapport à un engagement pris. Dépouiller de ses droits un citoyen en faisant un usage contreveant à la société. L'autorité que l'ons' octroie pour enlever un droit de vivre ou se comporter n'est pas compatible avec le respect mutuel que l'on se doit entre êtres humains
DEPRIMER Un côté mal fichu qui vous met provisoirement en marge de l'efficacité et de la joie de vivre. Un moment où le ressort de la vitalité est coincé. L'acceptation de l'état de déprime est dans un premier temps un cocon protecteur. Il faut passer par cette phase miroir puis voir rapidement qu'il n'y a là aucun ingrédient pour l'action. Que cette marginalisation passagérement protectrice nous isole et éloigne. Le mal à l'aise d'une situation a la tendance à s'installer et à insuer une pente inéluctable d'aggravation. Sans rempart ati propagation le mal glisse sur notre indolence et grossit en boule de neige.
DERACINER Peut-on toucher à des racines ? Peut-on se passer de ses pieds qui nous permettent de toucher et de ressentir la terre nourricière ? Les racines font partie de l'être. Invisibles et souterraines elles soutiennent et nourissent. Si leur corps doit bouger,elles doivent être minutieusement repérées jusque dans leur extrême pour pouvoir continuer le travail de générescence sur ce qu'elles alimentent L'enlévement en bloc en coupant ce qui gêne et dépasse ne laisse qu'un transport grossier. Il y manque les éléments de vitalité, de recherche du fond de soi. Lesquels finiront pas se chercher des attachements de subsitution incertains.
DERAILLER La symétrie et la dureté du matériau rail guide une action. Sa fixité en est un rassurant contre pouvoir à notre versatilité. La sortie des rails ne peut pas avoir un caractère voulu délibéremment. C'est un effet de distraction ou d'incapacité de moyens au cours d'un chemin choisi au départ pour rester sur ces rails. Si l'on en sort il ne faut tergiverser sur la nature du rail. C'est à nous de remonter dessus. Le comportement à la marge a tout son charme tant que nous ne revendiquons pas une appartenance contradictoire. La sortie de rail est un choix ne pouvant se prévaloir d'être dessus et à côté à la fois.
DERANGER La sortie du rang présente un caractère contrevenant alors que la rangée bien ordonnée n'est qu'un état statique, que l'on a le droit d'interpeller dans son rôle utile ou inutile. Enelever de l'ordre est indispensable quand on aborde une situation : pour soi-même dans le but de considérer les choses dans leur intégrité, avant leur classification par la société. Il convient de les remettre ensuite dans un état rangé propice à ce que le suivant s'y retrouve. Marquer son passage dans les situations par une action de les désordonner est une gesticulation. Au lieu d'un ajout de valeur on y laisse un déficit de compréhension et de possibilité d'usage aisé.
DERAPER Le concept marque la glissade totalement involontaire que nous subissons dans des situations imrpévues ou à risques mal envisagés. Ne peut être positif que si on le contrôle. Car sinon le corps ou la situation se mouvant sans contrôle s'expose à tous les heurts ; avec une inertie de masse qui n'a d'autres moyens pour amortir les chocs qu'un recroquevillement dans le sens de la marche lui éviatant l'aggravation. Le contre usage, par la parole ou le geste, des caractérisques humaines à perdre contrôle n'autorisent pas à sde lancer dans des causes douteuses ou interdites.
DEREGLER La regle n'existe que par notre volonté sans pour autant prétendre à la pérennité. Une nouvlle règle vaut toujours mieux qu'une règle déréglée, inaplliquable La remise en cause pour soi est un acte de salubrité pour se faire une idée personnelle d'une situation. Cette mise à plat n'autorise pas à casser le mécanisme de que nous observons; et à le laisser ainsi déréglé pour le remetteur en cause suivant, qui doit se faire sa propre idée. L'utilisation d'un sujet de société est un emprunt passager qui est condtionné par le principe de laisser en sortant les choses ou les lieux tels que nous les avons toruvé en entrant.
DERIVER Un effet de laisser aller involontaire dans une embarcation dont la sureté est douteuse. Pourtant l'évocation des flots porteurs écarte toute violence ou précipatation. L'ambiguité de la situation réside d'une part dans la douceur de l'objet ou de la situation porteuse de la déviation que nous subissons ; d'autre part dans le courant et les influences qui entraînent dans l'inconnu et l'imprévu. Il n'est pas possible de se rendr maître de sa dérive. Se laisser porter par le grè des courants en acceptatn que ceux-ci vous modifient voire vous malmènent est une expérience passive dont le résultat est totalement inconnu. Il faut le savoir pour en accepter l'expérience.
DESALTERER Le geste qui donne de l'eau porte la saveur du liquide qui sauve ou du moins rafraîchit et la gentille attention de la personne qui propose. Quiconque passant devant nos yeux avec une soif que nous pouvons assouvir devrait trouver notre dsiponibilité. L'échange de ce minimum vital n'est pas le grand partage social égalitaire et réducteur pour chacun. C'est un simple geste de bon sens. Il n'y a pas de situation négative. Tout est bon à donner lorsque nous voyons une situation où nous pouvons être utile.
DESARMER Acte pacifique dont il faut mesurer les conséquences avant d'y procéder. Ce que nous désarmons change-t-il parce qu'il n'a plus d'armes. Les effets ne suppriment pas les causes. Les moyens ne sont pas les velléités. Le processus concerne un autre dont nous voulons transformer les moyens. Il faut s'assurer qu'il pourra faire face à son adversité sans ces armes que nous lui enlevons. Nous pouvons le désarmé mais nous ne pouvons pas le laisser désarmé au sens de démuni. Le pacifisme qui anticipe, voire qui gomme carrément, la nécessité de se défendre commet un outrepassement des ses attributs d'être humain par rapport à ses autres cogénéres humains.
DESCENDRE Une démarche vers le bas qui n'est pas synonyme d'aggravation. Descendre, monter, font partie 'un va-et-vient dans lequel nous évoluons sans conscience définitive d'un négatif ou d'un positif. Savoir sur quel marche l'on est. Ce réalisme continuel de l'instant que l'on vie, de l'endroit où l'on se trouve, prvilégie la seule chose immédiatement à notre portée. Aller un peu plus bas, ou un pu plus haut est sans importance si c'est pour y vivre un nouvele instatn intense. La conscience de mettre un pied plus bas parce que la pesanteur nous entraîne, alors que nous pourrrions le mettre plus haut mais avec un effort, ne correspond pas à une appréciation pôsitive que nous aavons besoin de nous porter.
DESERTER Cet aller vers le néant garde quand même un souffle parfumé de cause rebelle, insoumise. Ce devrait être un droit fondamental de l'homme que de pouvoir aller dans une endroit vide de régle. Un aller simple seulement car le retour vers un endroit accomodant et confortable introduirait une perspective de désert passager et donc amputé de son vide définitif. La fuite soudaine d'une situation parce qu'elle nous dépasse présente le risque de ne pas être complétement réfléchie de devoir la vivre définitivement.
DESHABILLER Banalité de l'acte individuel mais grossiéreté de le faire subir à d'autres. Il est des siutations de la vie dont l'usage n'appartient qu'à son habitant. Il n'y a pas de situtation positive. Dépecer une personne ou une situation de ses attributs d'apparition à l'extérieur revient à lui enlever un droit social, en même temps qu'il n'est laissé qu'une structure rendue volontairement nue pour qu'elle soit inutilisable. Plus que l'enlèvement physique de l'habit c'est la mise à nue de la représentation sociale qui est malsaine et destructrice de la reconnaissance de l'autre.
DESIRER C'est un souffle qui monte dans les airs. Un objet abstrait en même temps que concrétement porteur de bonheur visuellement identifiable : rencontre, argent dans notre poche, santé du corps, beauté du temps, douceur du soleil. L'épanouissement de la notion de désir se construit en le laissant se diffuser dans tout notre organisme physique et psychique. Aucun recoin ne doit lui être interdit. Afin de pouvoir ensuite examiner toutes les pistes du possible et nous y engoufrer. L'impossible au sens de ce qui n'a aucune piste pour y accéder est le type même de sésir inutile et quji en plus fait mal car il produit un phénomène de manque ou de frustration.
DESOBEIR Genre de verbe incitant à ne pas faire quelque chose mais qui devient plus important que son contraire. Obéir n'est pas en soi un acte négatif mais son contraire disant de ne pas faire ce que l'on vous commande de faire a un parfum de liberté et d'inidividualité. La position de pas être l'obligé de... devrait se suffire. Mais les forces de commandement anticipent le libre arbitre et ne laissent à l'individu d'autre alternative que celle ne ne pas suivre, de ne pas obéir. Existence et résistence normale avant d'être contraint par l'autre. L'acceptation d'une règle, ou l'environnement accepté qu'il y a des règles à suivre, rend contradictoire de s'y opposer ensuite et d'en faire le contraire.
DESOLER Instant dans lequel on semble rendre quelqu'un seul et triste. Le ressenti ne dépend pas de nous mais c'est nous qui le provoquons. Il n'y a pas d'attitude posittive. Lorsque l'on se trouve à avoir retranché quelqu'un dans sa solitude, et quelques soient les bonnes raisons que nous avons, le geste pour le consoler, le sortir de sa désolation est absolument nécessaire pour en refaire un partenaire de vie. Attrister volontairement est un acte sadique mais surtout injuste au sens de l'efficacité des rapports humains. Il faut convaincre par des faits et des arguments et non par la maltraitance de la sensibilité de celui que l'on veut convaincre.
DESSERVIR Ne pas amener correctementà une cause, lui enelver ses moyens ou ses arguments ; sans qu'il soit question pour autant d'un combat ouvertement engagé contre cette cause. Au contraire on y croit faire le bein alros que parait-il on fait mal. Ce jugement de nos actes ne peut avoir lieu qu'après. On ne dessert pas volontairement une cause Pas de situation positive sans qu'il soit pourtant définitif de dire que c'est mal de desservir. Il est des causes dont on s'occupe sur l'instant maladroitement mais qui garderont l'empreinte de notre bonne volonté. Aucune justification mais un bémol pour ce que l'on croit faire bien. L'impréparation de nos actes infirme dès le départ, et quelque soit la chance ou l'environnement, la chance de réussir. Nous sommes là véritable acteurs responsables de cet échec que notre incompétence ne pouvait que desservir.
DESSINER Un trait dans l'espace capable de transporter le réel et l'irréel. Même dans l'hyper modernisme et matérialisme de notre société le dessin est cet endroit irréel qui accueille la subjectivité de l'homme. L'imagination est libre pour déplacer le crayon du dessin. L'illustration obtenue évoque une réalité mais dans des contours poétiques, futuristes, nostalgiques mais jamais complétement réalistes. Cet échapatoire à la dureté du concret est partout à notre portée.. Le dessin trop proche de la réalité est une manière de se conformer, de s'appliquer à la reproduction. Exercice graphique mais en deçà d'une expérience d'évasion.
DESTINER Vers quelque lieu dont la localisation est imparfaite ; mais avec une méthode d'y cheminer. Il y a une positivité dans cette destiantion imprécise presque susceptible de changer encore sans que nous en chemin n'ayons forcément à changer. Cette forme de construction vers un but nous oblige à croire vers quelque chose, avec patience et simplicité à ne pas demander tout de suite la finalité L'essentiel est de se constituer des forces, de marcher dans le sens, d'être curieux des indices qui nous interpellent. Le formalisme et l'acceptation de vérités établies par d'autres nous indiquent un destination et un chemin précis. Notre action n'y plus que mécanique. Les instructions de route données nous destinent sans besoin de recherche.
DETACHER Le déplacement n'a pas un caractère définitif. Ce qui est détaché garde son intégrité et sa possbilité de retrouver sa place d'origine. Voyage momentané qui oblige à une double appartenance : celle de soi, celle du lieu où l'on va. La procédure prend des précautions pour que notre détachement soit bien fondé sur le fond de notre valeur et sur la forme de notre aptitude au voyage. C'est un nous compétent et autonome qui se déplace dans un lieu où il n'aura justement plus d'attaches. Enlever d'un lieu pour plaquer dans un autre lieu ne déplace q'un savoir faire, sans considérer l'aptitude d'adaptation dans des environnements différents.
DETESTER Sentiment expulsif incontrôlé que l'on ne peut, et pour cause d'incontrôlabilité, s'empêcher de ressentir, voir de manifester. Comment s'interdire l'incontrôlable . Le ressentiment qui vient tout seul passe d'abord par notre cerveau. Forcément réceptif à ce sentiment de détestation nous pouvons l'analyser afin de le situer, l'amortir, le caser. Et seulement là ne pas lui donner de réaction. L'ostenation à afficher des préférences extrêmes conforte et crédibilise des rejets sujbectifs. Nous finisssons par en nous en parer comme des faire valoir. Par là nous cariturons notre intelligence qui vaut mieux que cette partialité.
DETOURNER Acte fort pour ne pas faire passer par un chemin ce qui normalement devait y passer.Avec ou sans le consentement de la personne concernée ? Faire prendre un autre chemin à quelqu'un contre son grè n'existe qu'en cas de danger fatal. La plus grande intelligence ne peut tracer la route de l'autre. Non seulement pour raison de liberté mais parce que techniquement nous ne connaissons pas d'où il vient et où il doit aller. Faire prendre un chemin que l'autre ne veut pas prendre est un calcul à très court terme. L'autre ne se sentira pas bien ; il n'y réussira pas.
DETRUIRE Geste final après lequel il n'y a plus rien. Ne s'envisage que lorsque l'on a tout essayé pour réparer ou refaire. Et même dans cette obligation l'acte de mettre par terre doit procéder avec une notion de ne pas faire souffrir, de respecter ce qui disparait ; de façon à accompagner le gommage dans les mémoires. La violence de l'acte destructif accompagne et surrenchérit l'évenutelle nécessité. Comme si il fallait un effet euphorisant de la joie de détruire pour procéder à l'anéantissement.
DEVANCER Le fait de mettre avant a un côté sympathiquement gagneur. A condition que cette avance reste dans une vision globale de ce qui est devant et ce qui est derrière. Sinon on est dans le futurisme. Devancer implique qu'il y ait quelqu'un derrière. Or, est-ce bien par rapport à lui que nous devons agir ? L'épanouissement maximal de nos potentialités ne concerne pas un devant ou un derrière mais un dedans, qui peut dégager une immense richesse sans avoir à se situer. La fuite en avant est épuisante car il se créé une habitude et un refus de ne pas toujours y être. Cela sera-t-il toujours justifié. Ne sera-t-on pas tenté de nous imposer sur un devant de scène par des artifices au lieu de vraies valeurs.
DEVELOPPER Un devenir prometteur puisque l'on veut faire grossir un point intéressant. Travail de croissance externe en même temps que de vigilance interne pour que l'objet de départ garde sa spécificité et sa capacité d'adaptation à un environnement plus grand. C'est un échaffaudage consistant à rajouter de nouvelles pièces à partir d'un élément validé . Le dévelopement change continuellement les caractéristiques de lapièce d'origine. On ne reproduit pas un modèle. On structure en permanence un nouvele état indéfini. Etirer mécaniquement une surface ou un quelqconque processus ne lui donne qu'un effet d'aggrandissement. Les composantes internes ont pourtant toute leur importance pour que le nouveau tissu élargi trouve de partout sa vitalité.
DEVENIR Un changement d'état potentiel qui attend la volonté de ses protagonistes, un environnement favorable, de la chance. Un ensemble d'incertitudes qui donne au devenir l'allure d'un labyrinthe Le parcours vers un but commence par la plus petite pierre de hasard ou nécesité, encouragée par une envie d'une autre pierre et ainsi de suite. Un laisser faire naturel guide nos pas dès lors que nous vérifions réguliérement l'état des lieux et bon fonctionnement de notre forme. Ne pas savoir ce que l'on devient est une interrogation dans un parcours où ne ne prenons pas la peine de nous arrêter mpour nous poser quelques vraies questions ; en commençant par les plus vitales et urgentes.
DEVIER La raison de changer de trajectoire nous est souvent extérieure, créé par un événement en dehors de notre perspective initiale. Devier est un état de fait après coup mais non une décision voulue. La découverte soudaine d'un obstacle sur notre trajectoire nous oblige à changer ou à contourner. Le détour vaut quelque fois la peine mais il ne peut constituer le nouveau but faisant oublier l'initial. On peut rester fidèle tout en étant opportuniste avec ce que l'on est obligé de vivre. Se laisser porter par les vents nous ménent physiquement nulle part ; et qui plus est nous situe toujours dans les airs, au-dessus d'une réalité sur laquelle nous ne nous laissons pas atterrir.
DEVOIR Le double sens de mission et de du place le compagnon du devoir dans une ambiguité. Faut-il s'acquitter d'une dette - devoir quelque chose à quelqu'un - ou remplir sa mission sur terre - faire son devoir - ? Les obligations sociales constituent la démarche suffisante pour que les rouages humains fonctionneent. La mission transcendante de devoir correspond à un talent concret qu'il est sain de partager. Vivre ce que l'on est tout en laissant les autres en profiter.. L'analyse de soi qui commence par le rôle que l'on veut jouer puis seulement ensuite ce que l'on purrait bien dire ou faire fausse l'attente de ceux qui ont un besoin. Ce sont plus les solutions que le sauveur qui sont nécessaires.
DEVORER Une jolie image d'un objet de désir sur lequel on se précipite à pleines dents. La primalité du geste et son expression d'un désir fort lui donnet toutes les permisssions pour être tout simplement naturel. Le désir premier est tellement fort qu'il nous précipite immédiatement dans l'action. Non pour être le premier ou prendre la part de l'autre, mais pour jouir tout de suite. La seule précaution est de ne pas se faire une violence à cause de gestes ou d'idées mal ajustés à nos capacités. Trop vite, trop loin, trop profond. Trop tout simplement par rapport à nos capacités entraine dans un phénnomène qui se retourne contre nous ; nous blessant nous-même aussi vivement que nous voulions dévorer l'extérieur.
DEVOUER Destiner sa personne à une cause représente un don qui n'est pas anodin. L'usage ne fait pas assez sonné dans notre esprit le sens de ce que nous voulons réellement donner lorsque nous nous disons dévoué. C'est dans un cadre délimité de notre personnalité ou de nos compétences que nous dévouons. Il n'empêche que dans ce champ nous offrons à notre destinataire la possibilité de puiser les solutions qu'il recherche, avec l'assurance d'y trouver disponibilité et savoir faire La soumission de nos corps, esprit, moyens offerts à une cause ou à quelqu'un est une dévotion qui se veut totale mais restera toujours imparfaite. Notre ne pouvons nous départir de notre liberté ; et celle-ci ne peut pas se dévouer.
DICTER Dire à l'autre ce qu'il doit faire dans un but pédagogique phonétique pour qu'il l'enregistre bien. D'accord. Obliger l'autre à faire ce qu'on lui dit. Pas d'accord. Attitude positive avec limite dans l'interprêtation. Aider l'autre par une explication détaillée de la conduite qu'il pourrait avoir pour parvenir mécaniquement à un but constitue le trait à ne pas dépasser. Au-delà on prend carrément le risque de faire à la place de l'autre. Penser que l'on a la raison, la solution, et ensuite l'asséner haut et fort comme une dictée dans laquelle aucune erreru ou faute n'est grammaticalement permise. Ce ne ser ajamais que notre dcitée recopiée par un autre.
DIFFUSER L'impression fluette de quelque chose qui s'évapore, qui pénétre sans que nous le voulions. A l'origine d'une information nous avons le choix de la partager puis ensuite à qui et comment nous voulons la faire connaître. Le moment de sortie de nous est crucial car il est un avant où nous controllons et un après qui ne nous appartient plus. L'information prend son vol. Semer à tous vents n'est pas choisir le bon moyen de rendre une information percutante pour un auditoire précis. Connue de tous l'information esr dévalorisée pour les seuls qu'lle concerne.
DIGERER Mouvement naturel pour qu'un phénomène externe prenne progressivement sa place dans une organisation interne. L'intervention volontarisme y est peu utile. Il faut laisser agir entre eux l'externe et l'interne. Avant de digérer on peut ne pas avaler. Mais face à la digestion l'attitude positive est de donner du temps, de la tranquilité, de la confiance aux phénomènes pur que réellement ils aient de l'envie et de l'espace pur interagir entre eux. Ils savent toujours s'équilibrer. Forcer le processus conduit à des précipitations qui ignoreront le nécessaire travail d'élémination et de compensation. On se retrouve avec un organisme chahuté et indisposé à un écoulement harmonieux des problèmes courants.
DILATER L'ouverture d'un espace imprévue où pourra se créer une respiration, une évacuation, une possibilité de faire autrement. Le courant des phénomènes suit une voie bien tracée . Quand une obstruction survient il est besoin que nous intervenions pour dégager ou ouvrir une nouvelle piste. Créer cette soupape d'évacuation permet la décompression, la reprise du courant. La transformation de notre réseau de fonctionnement correspond à une logistique d'ensemble. S'ouvrir ici, se bloquer là ne peuvent être des actes isolés capricieux.
DIMINUER Le rétrécissement volontaire des facultés n'est pas naturel. Nul ne peut s'y adonner par plaisir. S'il le faut réellement l'analyse préalable des causes et des effets rendra l'action utile. Il n'y a pas d'attitude positive sauf lorsqu'elle nous concerne, personnellement, uniquement. Le raccourcissement physque ou intellectuel du périmètre de l'autre est un acte déconstituant de son individualité. Enlever de l'autre ce qui ne nous a jamais appartenu est complétement contre nature. Voir même contre productif , car l'autre diminué n'ajoute en rien à notre action. Il fait moins par contrainte. Sa frustattion est notre seule et pauvre contrepartie.
DIRE Intarissable verbe qui est un véritable propre de l'homme. D'autres espèces vivent très bien sans avoir besoin de dire. Alors, quelles précisions de plus apportent le "dire" en même temps que quelles imprécisions, voire incompréhensions, apportent ce lmême "dire" ? Imposible de ne pas dire et donc comment dire bien ? La nécessité de l'expression et le sens du mot garantissent l'utilité et la précision ; sans aucune restriction sur la variété des situations et la sophistication du vocabulaire ; dès lors que l'on a sincérment quelque chose à dire. Le ruisseau sonore qui coule de notre bouche est une contenance pour faire acte de présence parmi d'autres bruits. C'est un but et une manière du comportement social. On ne peut pas en attendre matière à échanges compréhensibles.
DIRIGER Si l'autorité qui s'en dégage n'est pas sympathique c'est que le ton du chef prévaut sur le bien fondé des directives. La véritable direction se fait sentir plus qu'elle ne se montre réellement. L'acceptation d'une mission de direction conjugue un désir d'être dirigé par un quelqu'un qui justement ressent idées et moyens pour pouvoir mener. L'aspiration dans ces deux sens garantit la vérité de la démarche et la fiabilité des moyens de direction. Vouloir diriger d'abord et se demander ensuite qui va-t-on diriger et dans quel but cantonne le chef dans un rôle d'exécutatn sans partition. Le geste directif voudra toujours compenser l'absence de dessein au point de devenir une manipulation.
DISCUTER L'indispensable acte humain qui permet que chacun ne parte, ou ne reste, isolé de son côté. Un optimiste éclaire toujours la discussion car nul ne vient échanger mpour imposer. Il y a là un besoin alimentaire d'éclairer sa pensée, L'approche des moments de discussions comprend un temps de préparation de notre disponibilité à écouter ; puis un temps de notre entrainement lingusitique à exprimer correctement. Ensuite nous sommes prêts à recevoir et donner sans aucun àcoup. Le systématisme mis pour ne pas accepter une pensée ou une situation n'est pas forcément un refus mais une manière de piquer par son empreinte. Sans écoute ou apport de notre part cela ne sert à rien.
DISPARAITRE L'évanouissement d'un objet ou d'une ombre dans un véritable inconnu. Ce qui était n'est plus. Apparemment puisque le disparu va se cacher quelque part dont il faut mesurer l'éventualité de se réouvrir. Où et quand ? Lorsque l'on débarasse le champ social des actes auxquels il étati habitué il se créé un véritable vide. C'est le but auquel nous devons nous tenir. Ce que nous ne montrons plus garde néanmoins une énergie réutilisable dans d'autres champs où nous pouvons apparaître ! Proche du phénomène de fuite la disparition d'un champ où nous sommes habitués et attendus est un fait de notre liberté ; mais avec une enfreinte aux règles sociales que nous avions pourtant acceptées.
DISPENSER Donner quelque peu parcimonieusement mais surtout dans un domaine spécifique. Le préalable est d'avoir un savoir ou une denrée spécifique attendu opar un public demandeur. Il est inutie de donner à qui manifeste de ne pas vouloir recevoir. Cette précaution de destination vaut également dans la manière non ostententatoire de transmettre. La possession d'un savoir ou d'une substance recherché par d'autre ne nous donne pas la liberté d'en faire ce que bon nous semble. Notre don ne peut être parcimonieux ou sélectif.
DISPOSER La mise à disposition est dès le départ une main sympathique tendue vers autrui. Donne rà partager ce que l'on a et ce que l'autre recherche. Ce que nous mettons à dispostion de l'autre ou de la soicété en général doit être clairement identifié. Utile, agréable, nous appartenant réellement, pouvant être prêté sans nous poser de problème ni d'espérance de réciprocité. Nous offrons des moyens vrais. L'étalage de nos moyens et de notre intention de les mettre à disposition garde une empreinte personnelle aboutissant à ce que ce qui est emprunté respire toujours notre mainmise.
DISPUTER L'échange entre nous d'arguments qui n'arrivent pas à se toruver des points communs. C'est l'opposition des idées avec effet ascendant sur les personnes qui les expriment Cet état ultime de la confrontation d'arguments opposés aboutit au conflit des personnes qui les expriment. La regrettable assimilation d'une personne à une simple idée se prévient par la séparation de l'idée et de son porteur qui a, hors de ce contexte,d'autres fonctions dans la vie. Le goût à l'opposition des idées qui débouchent sur la dispute de leurs porte parole est un jeu pernicieux. L'exercice peut avoir du panache mais tout autant de la rancœur et de la trace définitive entre personnes.
DISSIMULER Plus que cacher qui représente l'acte simple de ne pas dire, de ne pas faire voir, dissimuler prend des allures de stratégie pour faire en sorte que notre partenaire ne voit pas. Pas de situation positive. On n'est pas obligé de tout dire, de tout faire voir : seule l'opportunité commande à tenir informé notre entourage de tout ce qui le regarde. L'information comprend la volonté de ne rien caché de ce qui est utile à cet environnement de savoir. L'entêtement à systématiquement ne pas dire se définit à un niveau maladif. Un besoin de se donner de l'importance pour savoir ce que l'autre aimerait savoir;
DISSOUDRE Acte apparemment destructif qui est mpourtant porteur d'un message d'achévement, parce que la tache confiée est terminée ; et plutôt bien terminée. Le constat que des moyens mis ensemble pour une tâche donnée n'ont plus d'utilité mainteant soulignelalucidité et l'analyse juste de son auteur. La dissolution ne concerne que des actes terminés. Notre énergie doit passer ailleurs, sur des actes en cours ou à construire. Couper, sectionner, émietter pour que disparaissent des traces ou des habitudes revient à liquider un passé sans vouloir en assumer des conséquences lesquelles étalées dans le temps ne sont pas dissolvables.
DISSIPER Une tentative de semer un petit désordre de forme pour atténuer un sérieux du fond. Ce report n'a rien de catastrophique et fait apparaître la versatilité des causes qu'il faut savoir maintenir quelque soit le chahut d'une situation. L'apport de fantaisie dans une situation se lit au niveau 1 du non sérieux, puis au niveau 2 de permettre de voir les choses autrements et ensuite non limitatif au niveau 3 …etc; d'un éclairage par la dérision.L'action va a sa finalité dans une fantaisie qui n'enlève pas son but. Le bruit pour le bruit n'amène que le bruit. Pourquoi pas si le but est d'apporter le divertissement, la dissipation. Il n'en ressort rien de plus.
DISTRAIRE Geste très utile que de savoir déplacer les préoccupations de quelqu'un. Un véritable transport de son point d'observation pour qu'il voit moins clairement, pour qu'il voit autre chose. Sortir quelqu'un de ce qui le préoccupe nécessite connaissance de la personne, identification de la préoccupation, proposition d'un sujet fort de distraction. La versatilité humaine se prête à ce spectacle si nous l'accomplissons avec sincérité et rôle bien tenu. Passer à autre chose sans crier gare réussit à faire voyager nos partenaires dans l'inconscience de notre parcours. Mais pour finir où finissons-nous les uns et les autres si nous ne souvenons plus du but initial.
DISTRIBUER L'effet de donner selon notre bon vouloir nous met en place d'honneur qui n'est pas forcément ridicule ou orgueilleuse. On peut être à un moment donné en situation d'affecter à l'un ou à l'autre ce qui est à notre disposition. On ne peut pas faire plaisir à tout le monde mais lorsque nous disposons d'un bien nous pouvons penser à le partager équitablement, selon des critères de bon sens, de bonne utilisation, de priorité de besoin. Distribuer c'est répartir de manière juste afin que rien ne se perde. Sortir de soi les richesses sans en préparer la répartition nous fait prendre le risque d'un accaparement injuste. Nous aurons donné sans mettr eles moyens d'une bonne utilisation.
DIVERTIR Urgence et utilité indispensable, quand on a quelque talent, de pimenter le cours normal des choses par des détours esthétiques, hulmoristiques, interrogatifs en tous cas pouyr permettre de voir les situations autrement que dans leur froide rélité. Les étiquettes sociales classent facilement de sérieux ou de drôles nos personnes qui s'enferment dans ce qualificatifs. Alors que nous avons tous quelque chose de sérieux ou de drôle pourvu que nous sachions inverser notre comportement, promptement pour surprendre. Il n'y a pas de situation négative. C'est très bien de vouloir sincérement divertir. C'est le problème de l'autre et non pas le nôtre de ne pas savoir s'en amuser.
DIVISER Le partage d'une situation en plusieurs aspects amène à mieux la comprendre dans son ensemble. Alors que la division porte immédiatement sa conséquence de mettre dans des états opposés ce qui vient d'être séparé. La nécessité de rendre individuel ce qui était ensemble, n'oblige pas à en faire des opposants. Au contraire lorsque la division s'impose, l'autonomie progressive des parties qui se séparent peut structurer des partenaires futurs plus forts entre eux. Au-delà du cynique "diviser pour régner" la coupure juste mais arbitraire d'un tout est d'abord une casse de quelque chose qui marche. L'hypothèse que chaque partie divisée marchera aussi bein sinon mieux seule est une projection de l'esprit.
DIVULGUER Un apport de paroles ou d'informations qui ne va pas de soi. On ne devrait pas le dire mais on le dit quand même. Pour quelles raisons, avec quelles conséquences ? La possession d'une information nous met dans un état particulier d'emprise sur la ou les personnes que cela concerne. En garder le secret s'impose tant qu'il n'y a pas d'utilité ; de même que ne pas le garder n'est pas un crime si aucun préjudice ou souffrance n'est causé. Répandre ce que l'on sait de particulier prend un chemin incontrôlé. Est-on sur de l'information, est-elle utile, n'a-t-elle pas des risques de conséquences du fait qu'elle sera maintenant divulguée.
DOMINER Se mettre au dessus des autres par seule prétention qu'ils soient en-dessous est un effet de géométrie. Sans raison ni vocation la domination n'est qu'un rapport de force. Dominer n'a de sens que dans un but précis et dans des circonstances particulières ; lceux qui seront dominés le serony en conaissance de cause. Nous ne pouvons inclure dans notre comportement un rapport qui nous ferait, par notre volonté, supérieur face à des inférieurs. Se placer arbitrairement au-dessus flatte notre égo. L'effet de perspective par rapport à ceux qui sont en-dessous est saisissant.
DOMPTER Une image de sauvagerie qui devient domestiquée sous une pression pédagogique. Le domptage concerne des comportements particuliers d'une espèce, au contraire de l'exclavage qui met dans un état de soumission totale. L'observation et la patience permettent de détailler les comportements afin de modifier leur déroulement. Repris dans le plus petit de nos gestes nous pouvons changer une manière de faire afin de la rendre plus agréable ou utile. La reprise de l'intégralité d'un comportement de l'autre dans le but de lui faire faire autre chose ou carrément autrement est une prise de son pouvoir. Il ne reste plus, après cette dépossession, qu'à donner les ordres pour qu'il avance.
DONNER Le mot se suffit parce qu'il ne met aucune condition. Et il n'est pas dangereux puisque l'on ne peut donner que ce que l'on a déjà. A mot court déroulement long ! Nous donnons si nous avons. Garantie que notre don est vrai puisqu'il est déjà à nous. Nous donnons à quelqu'un parce que nous pensons à lui ou qu'il pense à nous. Il y a un nous et un autre très fort dans ce circuit de donner. C'est toujours beau de donner. Même ce que l'on n'a pas, avec pour facheuse conséquence que l'autre ne reçoit rien, si ce n'est notre intention de donner !
DOPER La mise d'un ingrédient extérieur à l'intérieur d'un organisme provoque la suspicion. A juste tittre puisque l'être suplémenté n'est plus exactement lui-même. Il n'y a pas de situation positive, sauf si tout le monde est dopé en même temps et avec les mêms doses. Les chances de performances supérieures restent ainsi identiques pour chacun qui garde pour seule différence sa matrice de base, seule différence résiduelle entre les êtres. Le fait est négatif sans qu'il soit besoin de lui chercher des situations encore plus dramatiques, sauf celle criminelle de doper quelqu'un, c'est-à-dire transformer, "à l'insu de son plein grè"
DORMIR Dans le fond des fonds de toute tentative d'explication des actes, celui-ci est vraiment celui de l'inconscient, qui n'a besoin d'aucune volonté pour s'accomplir. L'abandon de soi que l'on a pas besoin de décider. Inscrit dans un rythme naturel imperturbable le sommeil nous prend fatigué et nous redépose reposé. Action magique puisqu'elle fait au sens réel le plus grand bien sans que nous ayons à nous en mêler ! Rien de négatif. Dormons.
DOUBLER Position dynamique au-delà d'un autre sans intention de le bousculer ou de lui nuire. Le différentiel de vitesse qui permet de doubler est de l'ordre de l'énergie naturelle. Il n'y a aucune raison de rester derrière si une dynamique de force naturelle ou d'élan bien à propos nous propulser devant. De même qu'il n'y a pas d'outrage à se faire doubler puisque le rythme nous est propre et que nous avons en tête notre voie pour arriver. Le passage devant l'autre n'a pas de sens s'il s'agit simplement de montrer une supériorité du moment.
DOUTER Une note de recherche souvent interprêtée sur le registre pessimiste. Question de son de ce verbe qui a l'air de se languir, de s'attendrir sur des réponses qu'il n'arrive pas à trouver. Le doute est constructif à condition de prendre le chemin de l'analyse et de l'évaluation ; introspection positive y compris à constater que l'on ne voit rien. Le néant n'est pas un vide de soi et pour soi quand il dégage et éclaircit le champ des possibles qu'il nous reste pour agir. La posture du doute en tant que comportement existentiel omet de considérer l'observateur qui doit qaund même rester au-dessus de cette interrogation du doute.
DRAGUER Une démarche de pelleteuse qui ramasse et ramasse. En effet l'humaine aime aussi à prendre pour lui tout ce qui passe. C'est plutôt bon signe lorsqu'existe l'instinct de draguer puisqu'il signifie une envie de l'autre et la présence d'un autre attirant. De la vie, quoi ! Le geste est sympathique car il concerne deux parteanaires volontaires pour se laisser prendre par l'attirance l'un de l'autre. Le dragueur est l'entreprenant qui prend les devants, le dragué est la consentente proie. La limite est le faux et l'usage du faux. Encore que la victime n'est pas attachée. Ses yeux peuvent se détourner de l'arnaque.
DRESSER L'effet constructif tend vers quelque chose de plus haut, inaccessible pour le moment mais que justement les moyens mis en œuvre vont rendre touchables, palapbles. Exercice de construction requerrant bonne connaissance des matériaux en même temps que celle des lois de l'équilibre. S'y ajoute une nécessité d'optimisme pour voir les choses vers le haut, pour y monter le désir afin que la construction en cours le rende réalisable. Mettre les élements ou les personnes dans un état debout et opposé consiste physiquement à les dresser pour les préparer à un éventuel combat. La verticalité de leur position semble les rendre impatients de se rentrer dedans.
DROGUER Impossible adjonction de substance. Incompréhension pour cette addiction dont on sait qu'elle fait mal mais qui cultive, bien au-dlà de son interdit, un parfum d'exercice solitaire de libertée recroquevillée. Il n'y a pas de situation positive. Et au contraire le positif consiste à combattre avec la volonté de faire disparaître . En se rendant disponible et compétent à quiconque s'expose sans se rendre compte. En témoigant par l'exemple qu'il y a d'autres moyens d'extase. Pas de plus négatif.
DURCIR Une matière qui perd de sa vitalité parceque on lui enlève l'irrigation dont elle a besoin. C'est un acte volontariste de transformation, dont on doit sincérement se demander si nous en avons led roit avant d'y procéder. Modifier, changer ou adapter sied mieux que la dureté artificilelle à laquelle nous voulons contraindre la matière. Car le dur une fois obtenu est un nouvel état : moins plastique, plus rigide. Changement possible à condition de le vouloir avant parce que après c'est trop tard. Faire si fort pour transfromer un état vers plus dur nous revient en réaction et nous durcit nous-même. Acte irréversible !
E
ECARTER Un ressentiment de dégager de l'action ; de rendre absent à ce qui se passe, du moins pour un temps. Une forme de mise au placard pur un temps indéterminé. La facilité d'enlever avec autorité ce qui nous gêne crée une frustation chez l'autre ; alors que nous pouvons avec intelligence et agilité marquer un écart qui tracera avec l'autre une voie non humiliante et coopérative. L'accentution par le geste ou l'attitude autoritaire de notre marche forcée en écartant ce qui nous gêne nous drape dans une posture de conquérant. Les conséquences nous figent dans une stature dominatrice.
ECHANGER Il se dégage immédiatement un parfum d'égalité entre les termes de l'échange. Aec en plus une notion d'intelligence dans l'interface puisqque nous n'échangeons jamais exactement des choses identiques. Un indice de comparaison négocié et accepté par les deux parties rend l'échange équitable. Ne jamais perdre de vue notre naturel désir-besoin à vouloir échanger pour quelque chose qui a plus que ce que nous donnons. Sinon à quoi bon ? Le secret de l'échange équitable est ce désir-besoin plus de l'un pouvant être égal avec le désir-besoin plus de l'autre. Essayer ce qui appartient à l'autre dans le seul but d'en faire une expérience jouissive est un emprunt dont nous refusons la finalité. Nous pouvons prendre et rendre ; mais avec une satisfaction qui peut ne pas être égale de part et d'autre.
ECHAPPER Une liberté qui s'exprime dans une trajectoire non programmée. Ce côté inattendu, imprévu donne à cette sortie de route une odeur d'individualité et de refus. Sortir des normes permet de voir que la vie est possible en échappant aux conventions. De manière définitive on est anormal. De manière passagère on est fantaisiste. L'expérience n'est pas mortelle. L'échappée permet d'apprécier la norme et de choisir si on la veut. S'en aller de sa trajectoire qui est autant celle que l'on s'est fixée que celle où les autres nous attendent est une marche en aveugle. L'échappée ne peut à elle seul nous donner un but si nous n'y réfléchissons pas avec elle.
ECHOUER Le bateau ensablé sur lequel l'énergie de son moteur n'a plus de prise résume les siutations où nous continuons à vouloir, à pouvoir, mais avec un environnement qui ne veut plus de nous. L'échec n'est pas notre seule responsabilité. Il y a aussi avec qui, dans quel environnement,? La perfection de nos actes doit tout paramétrer pour que l'ensemble réussisse. Il faut cicatriser l'échec quand c'est trop tard, mais se jurer que la fois prochaine on vérifiera tout au départ. La lente arrivée de l'échec &avec son cortége de circonstances dont nous nous drapons pour nous concaincre que ce n'est pas notre faute. Exercice intellectuel mais erreur pédagogique puis nous ne tirons aucun enseignement des erreurs.
ECLAIRER La lueur au loin donne envie de s'en rapprocher. Phénomène d'aimantation. Non parce que tout ce qui brille attire mais parce que nous supposons que sous la mumière il y a quelque chose à voir. Geste technique qui n'a aucune influence avec ce qui deviendra visible sous cette lumière. Du pur altruiseme consistant à aider en donnnant les moyens, sans se soucier de ce qui en sera fait. Notre spécificité dans l'espèce humaine fait de nous des lumières individuelles éclairantes. Briller c'est retourner l'éclairage de façon à se rendre seul visible. Ce n'est pas inentéressant mais cela a ses limites d'aveuglement pour un environnement que l'on n'est plus capable de voir.
ECLAIRCIR La volonté de rendre moins opaque, d'effectuer une trouée de lumière dans un envionnement obscur. Tentative faite de minutie pour comprendre patiemment ce que l'on met au jour. Faire la lumière ne peut être un geste brutal. Par de passagers éclairs nous entrevoyons petit à petit. Les contours d'abord,et enfin tout un paysage. L'acclimatation visuelle est aussi celle de l'intelligence pour mettre toutes choses ensemble dans notre compréhension. L'effet de volonté pour faire unilatéralement la lumière nous donne une impression de puissance parcque tout d'un coup l'ensemble d'une situation en est presque aveuglée. Cette brutalité n'indique pas pour autant qu'apparaitra la vérité des choses.
ECLATER C'est un instatn non voulu ; presque un accident dans le cours des choses qui aurait préféré une lente évolution. L'éclatement casse un phénomène et répand les morceaux cassés dans un horizon non préparé. L'impoossibilité de prévoir un éclatement rend sa positivité délicate. Comment assumer l'éclat est la seule sortie qui nous reste. Dans l'ordre, constater les dégats, prendre conscience des conséquences, ramasser et réparer, assumer sa part d'humanité fragile qui ne contrôle pas tout. La démonstration par l'éclat a sa grandiloquence. La tentatin est forte de faire de notre vie des coups d'éclats ; à la suele condition qu'il y ait de l'action concrète entretemps.
ECONOMISER Moment besogneux de mise au ralenti de nos facultés. Cette baisse de régime peut aussi être une manière intelligente de placer l'effort qu'à son seul bon endroit d'efficacité. Une attitude positive ambigue qui suppose que nous sachions ce qui est bon et ce qui ne l'est pas ; que nous puissions gérer notre vie comme un plan de vol ! Alors que le déroulement imprévisible du temps peut nous requérrir à tous moments et pour n'importe quelle tâche. La formation d'un environnement d'économies réalisées par nous autour de nous finit par faire de nous un être qui s'économise lui aussi ; un homme qui n'utilise plus qu'une partie de ses facultés.
ECOUTER Les sons ne nous demandent pas la permission pour s'exprimer mais leur message ne parle à nos sens que si nous écoutons. Ce geste en plus, par l'oreille, se propage comme une implusion dans tout notre être. C'est un instant de notre espace temps où nous sommes en tangence précise entre la spéhére extérieure et notre bulle inétérieure. Le sonore nous parvient en vrac ou sophistiqué sans capacité de communiquer avec nous tant que nous n'avons pas ouvert notre intelligence. L'écoute quantitative pour laisser entrer en nous tous les sons est disproportionnée par rapport à notre capacité d'attention. L'écoute polie pour respecter le son de l'autre n'est qu'un acte de sociabilité.
ECRASER Le poids de ce qui est plus lourd que soi. L'impossibilité de faire barrage à l'adversité. Un résultat de désastre qui semble définitif alors qu'il n'est que passager. Pas de situation positive. D'autant plus qu'il s'agit d'un acte délibéré qui se prépare avec des moyens et la désignation d'une cible précise. L'aboutissement programmé pour qu'il soit sans retour donne à son auteur une responsabilité historique de forcer le destin des autres. La surrenchère au-delà de la destruction pour que la cible soit écrabouillée afin qu'il n'en reste rien.
ECRIRE Prolongement simple par le graphisme d'une expression existante dans la pensée. Pourtant le relief du trait sur le support prend une indivualité faisant de l'écrit un élément à part entière devenant indépendant de son accoucheur. Mettre sur un support extérieur une pensée est un acte vers le monde. Pour être vu, lu, compris, apprécié, villipendé. A commencer par notre propre lecture qui fait de nous le premier spectateur d'un nous-même identifiable par ses écrits et non plus seulement par ses pensées.. Il n'y apas de situation négatives. Un mauvais écrit est affaire de gôuts ou d'erreurs mais il n'est pas un instrument dangeureux par lui-même puisqu'il s'adresse à des êtres pensants libres de rejeter ou d'apprécier.
EDIFIER L'idée de construction matérielle est cic sous-tendue par une élévation morale, intellectuelle, voir irrationnelle. C'est une aimantation par le haut qui nous incite à construire harmonieusement et sérieusement par le bas La réunion d'un plan-projet et de ses matériaux a encore besoin pour prendre son essor d'une idée porteuse élévatrice. D'esthétique,,d'usage, ou de glorification d'une idée. Il semble qu'à ce moment le matériel ait besoin d'une énergie spirituelle,qui vienne directement de nos sens. La construction d'édifices sans âme marque artificiellement notre esapce-temps, avec une agressivité qui fait douter du bon sens de notre réflexion.
EDITER Sortir l'écrit de son individualité afin de le rendre accessible à un public représente un stade de l'évolution vers l'autre. Les règles éditoriales sont sous l'emprise de régles professionnelles de réussite. Le meilleur bon sens peut être à côté des voies vers le succès. A la base, la confiance en soi-même nous laisse augurer de ne pas nous confronter à des actes contre notre nature. Laisser sortir de soi ce qui n'est pas réllelement nous fait prendre le risque de laisser se créer deux voies qui ne se reoncontreront plus jamais.
EDUQUER Mener vers un savoir comme moyen d'arriver à une connaissance suppose une personnalistation de la méthode éducative. Les savoirs évoluent selon les époques. C'est aux habitants d'une époque qu'il faut penser d'abord pour déterminer ce dont ills ont envie et beson de savoir. L'éducation est une gastronomie de l'esprit, qui a besoin de susciter son appétit pour être apprécié et faire croître.. La conviction de posséder un savoir et d'avoir le deovir de le transmettre omet de penser à ceux que l'on veut ainsi autoritairement éduquer. La même énergie vers l'autre, lorsqu'elle commence par eux, évite l'inutile du savoir non désiré.
EFFACER Un recommencement à zéro parce qu'un geste permet que le passé ne se voit plus. Une véritable disparition de toutes traces. La possibilité d'un redémarrage à zéro. Le geste a une ampleur physique métaphore de notre démarche humaine. Il commence par se munir d'un chiffon-objet pour enlever, il continue par une pression ferme et mobile pour détecter toutes les traces, il se termine par un enlévement des poussières résiduelles. Effacer trop vite donne un résultat incomplet qui laissent visibles des éléments parcellaires inopérants mais encore porteur de mémoire.
EFFECTUER Acte simple en rapport avec une fonction simple. On part d'un point avec un mode opératoire pour arriver à un autre point qui est le résultat espéré. La simplicité du parcours pour réaliser une tâche simple reste une accumulation lente de petits segments de tâches dont aucune ne peut être ignoré. Même la répétitivité ne peut nous incliner à en devenir le pilote automatique absent. Tout peut toujours arriver ! Faire trop vite. Faire sans penser. Croie que c'est tellement facile qu'il ne peut rien arriver d'autre que le résultat excompté.
EFFONDRER Accident donc imprévision où une masse perd son support. Le poids et le choc de cette arrivée de masse inattendue étouffe la victime qui ne peut retrouver vie que dans un sursaut. Lorsque cela arrive on ne peut dans les premiers instants que constater l'ampleur des dégats. Quelle est la masse qui est tombé ? Qui est en-dessous ? Y-a-t-il des voies qui ne sont pas recouvertes. Peut alors s'entreprendre la recherche du moindre souffle de vie. Siutation négative dont on ne peut envisager qu'elle soit pire.
EFFLEURER Un toucher de loin parce qu'il se veut délicat, avec l'image d'une feuille ou d'une fleur qui passe prés de nous en procurant un très léger courant d'air ou un très délicat parfum Acte volontairement décidé ou constat après coup d'une tentative trop légère ? En tous cas le résultat peut combler notre espérance d'avoir pu nous manifester avec délicatesse. Le sujet et notre présence ont été perçu en même temps que l'espoir du résultat est ensemencé. Commencer si fébrillement une tâche ou un sujet que nous seuls en sommes convaincus ; et que personne ne se souveient de rien de notre intervention.
EFFRAYER La peur au bout du chemin, sans pour autant avoir la nécessité de se matérialiser. La frayeur sans son aboutissement se construit sur une démonstration préalable de la force et de la violence de son auteur. L'acte préparatoire a le mérite de repousser l'adverse par la peur sans besoin d'utiliser les moyens de destruction. Techniquement parfait ! Psychologiquement compliqué pour cibler des peurs réelles, non encore émoussées par nos menaces précédentes. Crier au loup lorsque le loup n'y est pas décridibilise rapidement nos menaces. Au point de n'être plus jamais cru mais lorsqu'il y a réellement le feu.
EGARER Une perte primesautière de quelque chose qui ne semble pas important. Quelque chose de nous s'est échappé. Nous aimerions bien le retrouver mais rien ne presse et on semble savoir si peu de lui que la recherche est dans le vague. Il est sage de ne pas donner de l'importance à tout et ne pas être en continuel inventaire de ce que nous avons, de ce que nous n'avons pas ou plus. Bref de savoir perdre…pour gagner l'idée que seules la santé et la joie de vivre sont vitals Ce qui s'égare est garé et réapparaitra. Laisser trainer en se souciant peu ou pas de qui cela purrait déranger est en même temps désordonné et désagréable. Ce comportement généralisé créé un paysage de pagaille propre à l'émergence d'attitude de débrouillardise égoiste.
EGAYER La gaieté est un état qui vient de quelqu'un décidant soudainement de l'amener dans une situation. Formidable ingéniosisté de l'être qui pour s'amsuer lui-même a besoin de la présence de l'autre non pour l'utiliser mais pour en faire son complice. L'action est spontanée car elle part du particularisme d'un instant pour en changer l'interprétation. Changement vers le gai ou vers le différent voirel' irréel. En caricaturant le réel l'égayeur nous met dans une perspective déformante pour rire de cette réalité. Amener un divertissement à contretemps de l'attente d'un auditoire a peu de chance de sortir ce public de ses préoccupations.
EGRATIGNER Cette attouchement léger qui ne fait qu'un peu mal porte intact son intention . Le résultat heureusement mineur est un effet de circonstances qui auraient pu mal tourner. Grave ou léger le projet de blesser est là. Commencer le geste même s'il s'arrête à l'égratignure c'est déjà le commettre. Il vaut mieux dire, s'exprimer, confronter avec l'autre plutôt que lui planter des banderilles. On ne peut être doux lorsque l'on attaque un autre dont on ne connait pas la résistance et la sensibilité. Le tabeau de chasse pour montrer les blessures que nousa vons infligées ne sert à rien. Nous n'avons pas enlever les obstacles. Nous les avons blessés au sens de l'humiliation.
ELARGIR Une orientation positive non seulement de grandeur mais d'ouverture à d'autres éléments, d'autres idées. Il y a la construction réelle d'un espace plus grand à partir d'une idée centrale qui ne bouge pas. Il ne suffit pas de grossir ou de prendre ses aises. Il faut un minutieux voisinage avec l'occupant pour l'incliner à coopérer et à trouver des voies nouvelles où il s'élargira à son tour. Pousser les limites si elles ne sont pas les nôtres revient à occuper sans accord préalable. La simple imagination que nous soyons en sens inverse les occupés démontre l'insensé de la démarche.
ELEVER Tout ce qui est le haut est attirant ; physiquement, spirituellement. Elever un enfant, élever des légumes. Tout ce qui pousse et devient grand. Globalement positif que de tirer du bas vers le haut ! Tous les moyens sont bons dès lors qu'ils consistent à donner des moyens pour que les gens s'élèvent ; alors que fondamentalement tous les moyens sont mauvais si l'on tirent les gens y compris vers notre haut, contre leur gré. Dresser en l'air quelque chose pour créer un effet de hauteur dominant ne transforme pas son intime substance. Elle restera ce qu'elle est aussi haut placée soit elle.
ELIMININER Acte arbitraire pour consédérer par décision unilatérale la nullité de ce qui nous dérange. Arbitraire que de décider qui n'a plus le droit à la vie ! Et quand bien même le bien fondé et la possibilité d'exécution existent comment être assuré que l'élimination sera totale, définitive. Il est préférable d'enlever la raison d'être à un inconvénient que de prétendre l'éliminer. L'écrasement physqiue d'un inconvénient provoque sa dsiparition de nos yeux mais ne garantit pas l'élimantion définitive dans notre esprit.
ELIRE La mise en avant du plus valeureux au sens qu'il a le plus de valeur pour une cause donnée. Elire un choix par tri du plus petit au plus grand de l'échelle des valeurs que l'on se fixe. Le meilleur ? Mais le meilleur de quoi ? Telle est la première question quand on chosit son chef. Il doit être un humain c'est-à-dire un être pensant et aimant ; sincère n'ayant qu'une seule facette ; ouvert aux problèmes ; résistant à l'adversité. C'est déjà pas mal pour un seul homme. Mettre en tête créé un état de fait que nous sous-estimons . L'élu devient un autre si nous le bridons pas dans un programme précis dont il est le messager.
ELOIGNER Loin ! Un déchirement volontaire de l'espace entre les parties afin qu'elles ne soient plus en contact C'est certainement un cas de nécessité qu'il faut aborder avec la lucidité de ne pouvoir faire autrement. Les parties à séparer doivent être préparées au départ sur le plan de leur bagage matériel et sur leur attachement spirituel. Sans brutalité mais avec le sens de l'inéluctable. Le refoulement, la séparation, l'écartellement…en bref tout ce qui concourt à séparer ne peut être traité brutalement. Sans ménagement l'humain ne marche pas.
EMANCIPER Rendre adulte ou autonome est la fin d'un parcours qui conduit à l'indivudualité. Le moment propice pour rendre autonome est rarement celui que l'on programme. Les événements décident de l'envol des êtres. C'est dire qu'il faut continuellement être prêt pour que les êtres dont nous avons charge puissent s'émanciper, à leur heure. La décision administrative marque la rupture entre la dépendance et l'indépendance. Mais ce n'est que formalisme si l'individu n'y est pas prêt.
EMBALLER Habiller l'objet ou la situation pour la préserver ou la rendre séduisante. Cette manière de faire attendre ou de faire monter le désir est partie constituante de la future jouissance. L'emballage n'est que du papier qui ne se substitue pas à l'objet. Il n'y a donc aucun risque lorsque nous en exagérons l'importance. Au contraire le plus ou le trop atteste de notre joie d'offrir. Personne ne peut nous reprocher cela. L'argumentation au-delà du réel d'une situation est une façon de l'emballer mais surtout de vouloir séduire dans les ens d'emballer notre interlocuteur en montrant les choses plus belles qu'elles ne le sont.
EMBARQUER L'idée de départ et de voyage est tourjours séduisante parce qu'elle annonce du nouveau, de la sortie de la routine. Etre prêt pour le voyage : bagages, intention de partir, envie de voyager. La connaissance de la destination évite de se tromper mais ne conditionne pas le moment magique de l'embarquement qui est un adieu et aussi un départ vers un où qui est accessoire. Le départ seulement physique nous transporte tel que l'on est et nous débarquera dans le même état, sans transposer les dispositions de notr esprit.
EMBARRASSER Mettre volontairement mais avec perfidité du côté de l'autre quelque chose qui va le gênerIl y a une certaine hypocrisie à ne pas ouvertement empêcher mais à faire en sorte que les choses deviennent compliquées. Distinguer la démarche faite exprès pour embêter, ce qui ne peut pas être positif, de la conséquence incontrôlable d'actes qui n'avaientt pas de but de gêner. Dans ce cas il faut immédiatement assumer les répercussions et colmater les brêches involontairement ouvertes. Le fait exprès de gêner autrui est encore plus pernicieaux que l'empechement clair net et visible. Notre responsabilité de êneur par embarras ou d'empêcheur déclaré a la même intention coupable de nuire
EMBAUCHER Verbe qui n'est pas très intellectuel éloigné d'une démarche spirituelle. Et pourtant combien important dans le parcours de nos vies qui dépendent du travail pour être socialement reconnues. Approche de l'autre à forte positivité puisque c'est le moment où on lui dit qu'il est compétent, que l'on a besoin de lui immédiatement, et que l'on va le payer. En tant qu'instant précis de rencontre c'est une joie pour celui qui est choisi et un espoir sincère pour celui qui emploie. Sauf à contredire le sens du verbe il n'y a pas d'attitude négative.
EMBELLIR Le changement de la nature des choses est impossible; Mais leur représentation esthétique peut subir des transformations de forme capables de modifier favorablement l'attention des spectateurs. Le bon sens évalue les limites de la transformation que nous pouvons apportée. Souci pour nous que l'embelli ne garde les fonctions vraies ; évaluation de l'accueil maximal que le spectateur peut supporter avant de ressentir une impression d'être distrait.. La surexposition des détails favorables crée un moment de contententement éphémère. La découverte du vrai n'en est que plus brutale après.
EMBRASSER Le geste est sublime parce qu'il n'a aucune prétention à un exprimer quelque chose de précis. Plus loin que la parole qui véhicule un message, plus fort que la poignée de main qui scelle un accord ou que la tape dans le dos qui marque la santé. L'embrassade est un pur geste physique dont les effets se propagent dans le moindre de nos sens Toujours positif lorsqu'il vient d'une véritable envie mutulelle de nous rapporocher de l'autre par la plus tendre partie de nos corps, les lèvres, Cette mise en ultime intimité conditionne une fréquence, un lieu et un temps hors du geste automatique et commun La convention sociale qui utilise ce symbole pour faire croire à un rapprochement des êtres galvaude le geste et en arrive à des embrassades du bout des lèvres.
EMBROUILLER La volonté de rendre compliqué, opaque, incompréhensible ce qui était clair est un aspect du tortueux comportement de la seule nature humaine. Le végétal ou l'animal ont toujours des trajectoires linéaires. Tout à fait négatif mais pourtant si fréquent qu'il faut se demander comment être positif pour ne pas y succomber. Par une appréciation de ce que l'autre peut au maximum entendre. Sa limite de compréhension. Ne lui en donnons pas plus car après nous gâchons tout ce qui a précédé. Cela commence toujours par un besoin de se montrer. Savant, dominateur, séducteur : la volonté de vouloir dire à tout prix quelque chose brouille l'essentiel de ce que nous avions à transmettre.
EMERGER La sortie des eaux d'une terre crée un volume nouveau en même temps qu'elle rend visible ce qui étati jusqu'ici caché. Ce n'est pas un acte courant pour un homme pressé de faire voir ce qu'il est. Mais d'autres phénomènes existent malgrè tout par sédimentation souterraine en notre fort intérieur, puis soudain pointent leur présence et leur activité dans notre réel. Ne les empêchons pas. Phénomène naturel hors contôle qui ne peut pas avoir de négatif.
EMETTRE Mise à dispostion discrète d'une idée de complément. Un apport généralement positif et dont l'accueil dans la forme du moins est plutôt favorable. La bonne idée est celle qui est déjà dans l'air. Insaisissable justement et que nous pouvons contribuer à préciser pour qu'elle puisse prendre un envol vers un but de réception. La délicatesse de notre influence permet à la bonne idée de garder toute sa force d'origine. Lancer des idées pour voir le bruit qu'elles font au départ et à l'arrivée nous fait croire à un pouvoir d'influence. Il en reste très peu s'il l'on veut réellement agir.
EMIGRER Partir ailleurs mais surtout quitter sa terre, son origine, sa matrice. Entre le local de notre naissance et le global de notre épanouissement nous allons et venons sans pouvoir avoir une idée définitive. Le voyage est une opportunité alors que l'émigration est un choix obligé entre solutions matérielles de vie. La contrainte laisse entière la nécessité de s'adapter au pays d'accueil qui ne peut rien à la souffrance passé ; ne pouvant offrir qu'un avenir à construre ensemble. Le déplacement physique pour sauver sa peau qui ne s'accompagne pas de la mutation psychologique pur aimer le pays d'accueil crée un écartellement impossible à résoudre.
EMMENER L'accompagnement procède d'une démarche consistant à aider, à montrer un chemin.L'intention louable ne garantit pas la sureté. Tout peut arriver. Par la faute ce celui qui emmène ou de celui qui se laisse emmener. Prendre en charge quelqu'un pour le conduire vers un but n'est qu'une main qu'on lui tend. Le fait de suivre ou de se laisser accompagner n'enlève rien à la responsabilité individuelle du comportement. Emmener est une expérience que l'on propose à un intéréssé qui en dispose. La promesse lorsque l'on se propose d'emmener quelqu'un doit se limiter aux conditions physiques du trajet que l'on propose. Le ressenti individuel est l'affaire de chacun.
EMPARER Prendre avec une certaine brusquerie sympathique une situation que l'on se promet de résoudre. Un aspect chevaleresque de la bonne cause que l'on a pas peur d'affronter. L'enthousiasme du geste pour prendre à bras le corps une situation précipite les préparatifs. Non point qu'ils soient ignorés. Mais leur analyse est toujours éclairée par une minimisation des risques et une optimisation des chances. C'est ce qui fait la décision d'y aller. La prise d'assaut physique d'une situation révéle vite après-coup des asepcts psychologiques qui ne se laissent pas aussi facilement maîtrisés que les éléments matériels.
EMPËCHER Tout dépend de ce que l'on veut empêcher. D'un danger, oui. D'une opportunité, non. Nul n'a pouvoir d'empêcher l'autre sauf si celui-ci a clirement demandé d'être surveillé dans l'accomplissement d'un acte qu'il ne veut pas commettre. Rarement positif, sauf si on nous a formellement demandé qu'un acte ne puisse se produire. Plus qu'un conseil, empêcher est un barrage à l'action par des moyens de supériorité provoquant une situation d'infériorité, dans un ordre matériel ignorant du spirituel. L'obstruction matérielle à l'action de l'autre aboutit à ce qu'elle ne puisse se réaliser. Pour autant l'intention de cette action demeurera tant que la cause n'en aura pas été analysée et que des solutions y auront été trouvées.
EMPIRER Le pire est déjà un aboutissement maximal au-delà duquel il y catastrophe ou destruction. Pourtant la longue marche qui y mène est une suitte de pires progressifs, faisant savourer ou s'habituer à l'envers . Marche vers le négatif que l'on peut essayer de vivre consciemment à défaut de pouvoir l'arrêter. Le réalisme pour voir un problème dégage de l'exagération affective. L'affect préservé peut fantasmer voire concrétement imaginer les solutions pour sortir le jour venu du pire. La complaisance pour se mettre en avant comme victime de la marche vers le pire empêche de vivre les vrais problèmes qui nous arrivent et qui réclament en vain notre sursaut.
EMPLOYER L'utilisation d'une personne dans une fonction présente un rapport d'égal à un égal en termes de demande et d'offre. Pourtant l'usage fait garder une n otion de supériorité à l'employeur. La relation heurté employé-employeur fait oublier qu'il ne s'agit que de l'échange d'un travail contre une rémunération. La complication vient que l'un et l'autre surrenchérissent leurs exigences : plus de travail, moins de rémunération. Qui accepterait ? Celui qui y est forcé. Signifier à ses employés que seule la partie physique de leur travail intéresse produit une déshumanisation des rapports. Il en résulte un travail brut laissant peu de place à l'intelligence pour résoudre les problèmes.
EMPOISONNER Distiller du mauvais pour rendre le fonctionnement des choses impossibles. Jeu pernicieux qui ne montre jamais son vrai visage. Il n'y a vraiment pas d'attitudes positives. L'acte clair d'embêter quelqu'un permet à celui-ci d'y résister et de combattre. Alors que le poison gain de sable distillé par une main invisible grippe et arrête les mécanismes, sous l'œil narquois d'un jouisseur du malheur des autres.
EMPORTER Prendre et déplacer mène les objets ou les actes dans un ailleurs inconnu mais dans lequel il y a à priori un espoir. Prendre avec soi suppose d'avoir les mains larges et libres pour saisir, puis le courage et l'endurance pour parcourir chargé vers la destination. On ne peut pas prendre le risque de perdre , de même que l'on ne peut s'arrêter avant l'arrivée. Le grand ouragan qui emporte tout sur son passage est la métaphore par l'extrême d'emportements grossiers qui saccagent plus qu'ils ne déplacement précautioneusement
EMPRISONNER Au sens littéral la vision humaine de l'être barricadé ne donne aucune envie de pratiquer l'action. Dans quelles circonstances le faut-il quand-même ? Pas d'attitude positive ; mais détermination pour que l'emprisonnement puisse se faire dans le seul but de privation de la liberté de mouvement, afin d'empêcher la possibilité de nuire à nouveau. Ce qui exclut l'idée de punition, humiliation touchant l'humanité de l'emprisonné. L'emprisonnement privation de la liberté se suffit. Il est clairement négatif, c'est-à-dire criminogène, de casser encore plus la personnalité déjà déréglée des prisonniers. Vouloir punir en plus d'enfermer c'est prendre plaisir à la souffrance.
EMPRUNTER La circulation de ce qui est utile à l'un alors qu'il est au même moment moins utile à l'autre optimise le l'usage des moyens dont nous disposons tous ensemble. Faut-il payer pour cela ? L'utilisation de moyens disponibles ne devrait poser aucun problème. Pas plus que le dédommagement financier pour le service rendu dont la somme monétaire devrait être égale à l'évaluation de la privation du service pour le prêteur.Pourtant, lequel des deux abuse l'autre ? Si l'on ne peut pas rembourser il ne faut pas emprunter. Trop logique ! Et pourtant le commerce de l'emprunt est florissant parce que l'on ne dit jamais à l'emprunteur qu'il ne mpurra pas rembourser. On fait payer longtemps longtemps les intérêts.
ENCADRER Mettre entre quatre coins réduit et conforte à la fois. Ne pas pouvoir s'échapper en même temps que savoir où ne pas aller trop loin, pour notre bien. L'inventaire de ce qui nous entoure n'est pas compliqué. L'intime, le proche, le lointain, l'extrême se caractérisent par des points à ne pas dépasser. La définition initiale garantit que nous nous y retrouvions sans mélanger les genres, pour y agir respectivement libre. Refermer autour de soi ou autour des autres en se mettant des barrières ne donne qu'une impression de protection. La défense de notre territoire n'est qu'un aspect de notre épanouissement
ENCAISSER Au sens monétaire c'est un moment agréable alros que dans le comportement humain c'est un coup à l'estomac qui veut déstabliser mais qui ne fait qu'ébranler. L'image de prendre les coups en essayant d'en amortir l'impact est parfaite. Présenter aux coups une rondeur de comportement et une endurance à la douleur est la seule solution lorsque l'orage s'abat sur nous. Tout à une fin, dont on se rélève si on reste prêt . Prendre les coups et se plaindre au lieu de minimiser l'impact augmente la désolation. Car la plainte c'est une énergie supplémentaire que l'on dépense inutilement au lieu de songer à se préserver des coups.
ENCENSER Disposition désormais uniquement symbolique alors que dans le culte des morts l'odeur de l'encens devait avoir une fonction purificatice. La posture positive est difficile car il ne s'agit aujourd'hui que de donner une odeur meilleure à des choses vivantes. La falsification de la réalité, même si elle part d'un bon sentiment, a pour résultat de déformer le sens surtout pour les autres non prévenus que nous encensons. L'encensement est un acte physiquement proche de l'enfumage dont le but est de ne plus voir exactement les choses. C'est ce qui arrive lorsque nous faisons trop de louanges au point que nous nous y perdons nous-même.
ENCHANTER A partir d'un plaisir agréable , le chant, s'est développé tout un art de vivre pour nous y mener. Non seulement par le contenu musique et parole mais aussi par toute une panoplie de bonnes choses qui nous mène pour un temps au-dessus de la réalité. Se manifester autrement que par réalisme pur crée une athmosphère exeptionnnelle. L'ouverture des sens, l'expression des sentiments sont libérés pour galoper dans l'imaginaire qui emprunte souvent les contours de la réalité. Nous y revenons enchanté. Emmener les gens dans une stratosphère enchanté coupe de toute réalité. La légéreté des choses que nous imposons devient le quotidien lassant.
ENCOMBRER Acte inutile qui met un obstacle. Pourtant très fréquent quand on se prépare mal à une aventure où l'on va avec trop de bagages. Envers soi-même comme envers les autres mettre trop de choses sur notre route nous empêche d'avancer. Les seules choses nécessaires doivent être emportées ou gardées, pour préparer de la place à ce que nous allons découvrir, si nous avons les mains libres. Faire exprès de charger notre vie ou celle des autres avec du futile donne une impression physique d'exister ; mais surtout cela crée une amplitude surchargée qui ne permet pas de voir autre chose que ce que nous transportons.
ENCOURAGER Donner du courage mais surtout ouvrir la voie pour la découverte de son courage. Le coup de pouce pour aider l'autre à découvrir sons possible. Faire le tour de tout le positif, le possible, l'améliorable ; de même que relativiser la faiblesse, l'handicap, l'inclinaison à ne pas faire. Mettre l'ensemble dans l'ébulition douce de l'envie, de la nécessité de l'expérience de vie. Et nous voilà - vous, moi - parti et reparrti encore. Le mauvais conseil, ou le conseil mal choisi pour une personne donnée, ne peut s'honorer d'être un encouragement parce que rapidement dans son échec il va décourager au sesn de rendre coupable celui qui n'aura fait que nous souivre.
ENDOMMAGER Regrettable mais inévitable dans le champ étroit où se croise le parcours de nos vies. Il faut mieux éviter donc faire attention avant. Mais une fois dans les faits accomplis le dommage peut se circonscrire à ce qu'il est : une déformation réparable pour peu que l'on apprécie bien le dégat et que l'on y mette sans tarder les moyens de la réfection. Le comportement brouillon nous fait sous-estimer les conséquences de nos actes qui peuvent laisser derrière eux des dommages. Avec inconscience nous ne songeons même pas à les réparer.
ENDORMIR Aider au repos ceux qui nous le demandent ou dont nous avons charge. Mais ne pas provoquer le passage au sommeil sans consenetment, notamment de celui qui devrait rester vigilant Pas de situation positive. Le passage d'un état à un autre, forcé et pratiqué par notre seule volonté est une prise de possession d'autrui. Négatif en lui-même. Mais plus encore lorsque nous nous bernons d'élements faux ou irréalistes, ou quand nous nous berçons de continuels enchantements.
ENDURER Quelque chose de désagréable qui continue longtemps à nous ennuyer. On ne peut que supporter avec en plus une notion de temps qui ne s'arrête jamais. Prendre ce qui vient de dur pour un temps indéterminé est un calvaire dont on ne connait pas la longueur. Que faire de nos corps et esprit souffrant entretemps ? Endurer, positivement. C'est-à-dire localiser la douleur pour ne pas lui permettre de nous envahir totalement. Prendre les coups en leur laissant prendre toute la place de notre perception revient à accepter une douleur généralisée alors qu'elle n'est que locale.
ENERVER Attiutde souvent inconsciente qui rentre dans la perception d'un autre qui ne la supporte pas. Solution difficile voire impossible d'éradiquer totalement nos comportements qui énérvent les autres. Quels sont-ils d'abord ? Et ne font-ils pas partie de notre matrice. Nous ne pouvons pas ne pas exister. On peut demander ce qui énerve. Au moins n'en est-on pas inconscient. Faire avec nos sources d'énervement est une chose mais en rajouter en piquant exprès avec ce que l'on sait de l'irritabilité de l'autre.
ENFILER Une idée de petite aiguille qui arrive à s'immiscer dans un espace étroit ; et en même temps une démarche souple et élégante permettant de passer...inapperçu. Se mettre en position de passer en douceur et avec succès des épreuves étroites relève d'une faculté humaine souple pour se contorsionner, et intelligente pour appréhender la nature des difficultés. Le parcours au travers des difficultés ainsi « enfilées » atteste de notre endurance Le passage rapide, quelque soit notre acrobatie, d'un obstacle à un autre dans le seul souci d'être performant n'est qu'une démonstration. Si les épreuves traversées ne nous révèlent pas nous n'y sommes que des illusionnistes
ENFLAMMER
ENFONCER
ENFREINDRE
ENFUIR
ENGAGER
ENGENDRER
ENGLOUTIR
ENGRAISSER
ENGUELER
ENLEVER
ENNUYER
ENQUETER
ENREGISTRER
ENRICHIR
ENSEIGNER
ENSEVELIR
ENSOLEILLER
ENTAMER
ENTASSER
ENTENDRE
ENTERRER
ENTÊTER
ENTHOUSIASMER
ENTOURER
ENTRAIDER
ENTRAINER
ENTREPRENDRE
ENTRER
ENTRETENIR
ENTREVOIR
ENVAHIR
ENVIER
ENVISAGER
ENVOYER
EPANOUIR
EPARGNER
EPROUVER
EQUILIBRER
EQUIPER
ERRER
ESCROQUER
ESPERER
ESPIONNER
ESSAYER
ESSUYER
ESTIMER
ETABLIR
ETALER
ETEINDRE
ETENDRE
ETONNET
ETUDIER
ETRANGLER
EVITER
EVOLUER
EVOQUER
EXAGERER
EXEDER
EXCLURE
EXCUSER
EX2CUTER
EXERCER
EXIGER
EXISTER
EXPEDIER
EXPLIQUER
EXPLORER
EXPLOSER
EXPORTER
EXPOSER
EXOPRIMER
EXTRAIRE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire